Je suis innocent... Jusqu'a preuve du contraire ? [Libre]

Descendant du bus scolaire qui venait de la déposer pour ses cours de l’après-midi, Karly avait séché tous les cours du matin afin de se rendre au café du Hidden House afin de faire quelques heures supplémentaires. Elena avait été aux urgences la semaine dernière à cause d’une fracture faite par une chute de balançoire. Apparemment, la petite avait pris la graine de la maladresse que toutes les femmes semblaient se passer dans cette famille. Malheureusement, elle ne semblait ne pas y échapper. Même s’il y avait eu plus de peur que de mal, la petite visite n’avait pas été comptée dans les extras. En chemin vers son casier, Karly rencontra plusieurs têtes connues qu’elle salua sans plus de cérémonie pour finir par être encadrée par trois des autres pom-pom girls. Elles étaient gentilles dans la plupart. Enfin, gentilles… tout est relatif. Si vous êtes acceptées dans les bonnes grâces, tout va bien. Comme quand vous êtes connues pour être la meilleure amie de Susi Diamentino. La plupart sont tellement superficielles qu’elles ne voient pas bien plus loin que ce lien qui les unit. Finalement, après plusieurs minutes, elle réussit à se délivrer de ses blablatages incessants où elle en avait perdu le sens. Demandez-lui de quoi elles venaient de lui parler et elle vous répondrait surement de fringues ou des derniers potins. Cela ne changeait guère. Cependant, il semblerait que Karly n’atteigne jamais son casier…

« Je discutais avec elle de physique chimie. N’est-ce pas ? »

Hein ? Mal à l’aise par le fait que quelqu’un venait de lui happer le bras avec fermeté, Karly se demanda ce qu’on lui voulait. Etait-ce un professeur qui venait la réprimer de ne pas s’être montrer en cours ? Quand même, il n’avait aucune preuve sur le moment bien que ses neurones s’activèrent pour trouver une parade. Attendez un instant, discuté de physique-chimie ? Entrainé dans un détour complet sur ses pieds, elle n’eut pas le temps de réfléchir plus en détails qu’elle se retrouva face à… Sawyer. Quelqu’un est-il assez aimable pour lui expliquer ce qui pouvait bien se passer ? Apparemment non. Tournant le regard vers la personne qui l’avait attrapé rudement, Karly soupira en constatant qu’il s’agissait du jumeau de son ami. Ben oui, là, on ne pouvait pas se tromper. Sawyer n’aurait jamais utilisé une excuse aussi bidon pour… elle n’en avait aucune idée ; de plus, il n’avait pas besoin de la chopper par le bras pour l’appeler.

« Tu sais bien comme la physique-chimie est ma plus grande passion. On parlait des solutions acidios basiques d’une solution aqueuse. » Qu’est-ce qu’elle racontait ? Elle n’en avait aucune idée elle-même. A dire vrai, ses cours de physique-chimie n’étaient pas très passionnants aux yeux de la jeune fille… mais il s’y passait toujours quelque chose d’intéressant. Comme un accident par exemple. De plus, il s’agissait du meilleur cours pour pouvoir papoter tranquillement avec sa meilleure amie, tout en feintant d’exécuter une manipulation. « D’ailleurs ton frère allait m’expliquer comment on démontre la théorie d’Alberten. J’ai beau aimer cette matière, j’ai quelques difficultés à combler. Enfin, s’il voulait bien me rendre mon bras avant qu’il ne se violasse…» Enorme sourire sur ses lèvres, Karly finit par se retourner vers William, toute ironie ouverte sur son visage. Les enjeux étaient ouverts. Slayers allait-il se dépatouiller sans que son frère ne remarque quelque chose ou alors allait-il reconnaître son erreur d’avoir pris Karly comme… excuse ? Après tout, ce n’était pas qu’elle ne voulait pas aider William Slayers cependant, qu’importe ce qu’elle puisse faire, elle n’arrivait jamais à mentir à Sawyer. A croire que ce dernier avait un détecteur de mensonge intégrer dans l’œil. C’était effrayant et frustrant à la longue. C’est vrai quoi : imaginez qu’il y a certaines choses dont vous ne voulez pas parler – voire plutôt cacher à tous – et qu’une personne perçoit tout en silence. C’est rageant. Notamment pour une fille comme Karly qui se trouve mal à l’aise quand on tente de l’approcher de trop près. Se laisser réellement connaître n’est pas chose aisée.

D'année en année ( et même de forum et forum je dirais ) il y a quelque chose qui ne changera jamais pour William : il a la poisse, c'est indéniable ! Impossible de passer au travers et d'y voir une autre explications. La poisse tout simplement. La poisse parce que sur toute les filles qu'il aurait choisir au pif il avait fallut que ce soit Karly McGregor une proche ami de Sawyer.

Malheureusement pour William se dernier l'ignorait. Il savait que la fille à ses côté était une ancienne pompom girl car il se souvenait l'avoir déjà croisé sur le terrain mais il n'arrivait plus àmettre un nom dessus.Puis il avait tendance à ne pas trop se préoccuper des fréquentations de son frère donc bon. Quoi qu'ilen soit la jeune fille parler de tel façon qu'il avait du mal a déterminer si en effet la physique chimie c'était son truc ou s'il se fouter de lui. Ilaurait plutôt parier pour la deuxième bien qu'elle ne semblait pas vouloir l'enfoncer.Appréciant l'aide maladroite de la jeune fille il ne se rendit pas du tout compte qu'elle inventait et Sawyer regarda William avec une légère grimace, plus intéressé que jamais.

Karly - « Tu sais bien comme la physique-chimie est ma plus grande passion. On parlait des solutions acidios basiques d’une solution aqueuse. »
William- Tout à fait dit-il avec un large sourire. « Je lui faisait même remarquer n'avait aucun sens pour moi. »

Sawyer commençait sérieusement a se dire que son frère le prenait pour une bille et ça lui semblait désormais évident que William parlait de fille ou quelque chose dans le genre quand il était arrivait. Pourtant il ne fit aucun commentaire, voyait vous il trouvait celà beaucoup plus amusant de regarder son jumeau essayer de se sentir de la merde et de se justifier alors qu'au final il n'avait même envie de lui faire la moral. Puis c'était marrant de voir à quel point William s'enfoncer dans une situation délicate malgré lui et toujours sans s'en rendre compte.

Le plus jeune quand à lui avait trouver étrange le « tu sais bien » . Est-ce qu'il se connaissait ses deux là ? Il espérait bien que non... En tout cas si sa ruse marchait il ne manquerait pas d'inviter la demoiselle à sortir pour la remercier. Après tout c'était sympa de sa part.

Karly - « D’ailleurs ton frère allait m’expliquer comment on démontre la théorie d’Alberten. J’ai beau aimer cette matière, j’ai quelques difficultés à combler. Enfin, s’il voulait bien me rendre mon bras avant qu’il ne se violasse…»

C'est à cet instant que William réalisa qu'il la tenait toujours. Il la lâcha immédiatement et lui adressa un large sourire crispé, certain aurait dit hypocrite laissant échapper un « oh pardon »

William - Tu vois Saw, je parlais pas de fille. Franchement Ça me blesse qu'tu crois que j'ne pense qu'a ça » dit-il avec un air qui se voulait moraliste mais façon William c'est à dire dont on pouvait douter de la sincérité.
Saw - « Oui tu as raison j'dois admettre que tu a de vrai centre d'intérêt . Je ne devrais pas te juger aussi vite, s'xuse » dit-il en rentrant dans son jeu, hommêtant toujours le fait qu'il connaissant Karly, fessant ainsi croire à son jumeau que son p'tit tour de passe avait marcher. William afficher un air faussement triste. Intérieurement il jubiler. Il avait gagné. Trop facile de manipuler son frère.
William - « C'est pas grave Saw j'te pardonne » dit en s'approchant de l'aïné tapotant de la main l'épaule de Saw en guise de réconfort.
Sawyer - Au fait Karly on se voit toujours à la fête de Sophia ce week-end ? dit-il avec un sourire machiavélique révélant qu'il connaissait la jeune femme et qu'il se foutait royalement de la gueule de son frère depuis une bonne dizaine de minute déja. Will se retourna vers la pompom girl .
William - Tu le connais ??? Pourquoi tu me l'as pas dit au lieu de me laisser me ridiculiser ????

Un brin énervé, et surtout véxer. Il était sur la défensive et moins agréable qu'il y a quelque seconde....

Karly « Oh oui, bien entendu. J’aurai dû t’envoyer un texto ce matin-même pour te le dire, avant que tu ne penses à attraper n’importe quelle personne comme excuse. Mais que suis-je bête… J’aurai du y penser. »

Non mais attendez. Il rêve ou elle est entrain de se servir de l'ironie et de l'humour pour se servir de sa gueule ? Parce que si c'est ça, ça l'énerve. Parce que voyait vous se genre de petite comédie c'est SON truc, SA marque de fabrique. Là il avait l'impression de se retrouver face à son double féminin. Ce qui était tout bonnement impossible et inconcevable car oh jamais oh grand jamais une fille ne l'égalerai. Ça serait un peu comme si les poules avaient des dents ou que la magie existe, en bref, ridicule . N'empêche c'était effrayant pour lui de voir comment elle s'était adressé à lui. Là limite elle faisait ressortir le macho qui était en lui,et il comptait bien la remettre à sa place en usant a son tour de l'ironie et l'humour pour se moquer d'elle sans qu'elle ne s'en rende compte car d'apparences William semblait toujours heureux et ne jamais s'énervait ,un vrai boutre en train. Seulement il n'eut pas le temps d'en placer une que déjà ....

Karly « Assumes tes conneries au lieu de t’en prendre à autrui. Ca changera un peu. Et puis, qu'est-ce que cela peut faire que tu parles de Tartanpion ou Tartanpine alors que Saw arrive ? Tu t'es ridiculisé tout seul, mon grand ! »

Pincez le il rêve. C'est pas possible . Il était face au diable là ! Hein? C'est ça ? Non parce que dans le cas il ne comprend pas comment une fille peut-être ainsi. Certes elles sont parfois casse pieds et d'ailleurs il appréciaient les femmes de caractère qui savait se défendre et avait une bonne répartie . Mais elle ! Elle ne lui donnait pas du tout envie de la charmer, fait très très très rare chez lui, et semblait toucher le point sensible. William semblait surjoue chacun de ses fait et geste en général mais face à elle il semblait perdre tout ses moyens et être submergé par deux sentiments évident : l'agacement et l'énervement !

William - « Sa changera un peu ??? Mais tu me connais même pas !!! Comment est-ce que tu peut savoir comment j'suis d'habitude ??? » dit-il hallucinant complètement . « Puis faut arrêter de fumer hein . J'me suis pas " ridiculisé " ! Si c'était moins quiche en physique peut-être que Sawyer aurait gobé mon bobart. Mais faire fonctionner ton cerveau n'as pas l'air d'être dans tes habitudes »

William n'était pas de nature méchante. En général il se servait de l'ironie de l'humour pour détourner une conversation gênante et ne pas être obliger de parler de lui, lorsque la technique de la drague s'avérait inefficace. Mais là ! Putain ! Qu'est-ce qu'elle pouvait l'agacer ! C'est marrant c'était venu d'un seul coup , comme un immense envie de soudain lui en coller une. C'était la première fois qu'il réagissait ainsi avec une fille . Et pourtant croyait moi qu'il en avait vue des vertes et des pas mûres. William était en plein pétage de durite interne bien qu'il restait tout de même calme du point de vue extérieur tandis que Sawyer se montrait fidèle a lui même, ne prenant pour l'instant aucun partis.

Karly « Charmant ton frère. T’es certain qu’il s’agit bien de ton jumeau et non d’un double diabolique ? »
Sawyer - Malheureusement oui. Bien que j'me pose parfois la question .

Sawyer et son éternelle habitude de charrier son frère et de faire croire à la terre entière qu'il serait bien plus heureux sans William alors qu'en fait il y tient énormément.