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 comfortably numb.

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June L. Benetton

June L. Benetton


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MessageSujet: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeMer 5 Nov - 18:43

    comfortably numb. Hjgfmhjgf
    « Mon verre s'est
    brisé comme un
    éclat de rire. »







Fêtes . Champagne . Electro . Vodka .
Camel . American Apparel . Eiffel tower .
California . Trocadero . Londres . Marlboro .
Queen . Alcool . Slim . Rire . Friends .
Poppers . Rails . Shopping . Money . Whisky .
Ivresse . Décadence . Débauche .


Dernière édition par June L. Benetton le Sam 8 Nov - 14:47, édité 1 fois
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June L. Benetton

June L. Benetton


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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeMer 5 Nov - 19:38

    fiche de présentation.


      o1. une identité de façon générale.

    Nom : Benetton. Un nom qui la poursuit depuis son plus jeune âge à cause de sa renommée. En effet, c'est sa grand mère qui dans sa jeunesse lança la marque qui est à présent mondialement connue.
    Prénom : June Leigh. June n'a aucune valeur particulière, cependant Leigh, est le prénom de sa grand-mère, et au vu des relations conflictueuses qu'elle a avec elle, elle déteste ce prénom, et n'accepte pas qu'on l'appelle ainsi. Son frère en jouait parfois durant leur enfance, lorsqu'il souhaitait mettre sa soeur en colère.
    Âge, Date de Naissance : June est âgée de dix sept ans. Et tout comme son frère jumeau Narcisse, elle a vu le jour un certain huit août, quelques minutes après celui-ci.
    Lieu de Naissance : June a vu le jour à Paris. Ville emblématique du romantisme avec Venise. Bien qu'elle ne l'est pas connue, elle aime se dire qu'elle est née dans cette magnifique ville et compte bien y retourner un jour.
    Origine Géographique : La famille Benetton, est originaire de France depuis des siècles entiers. Mais malheureusement, à cause de l'engouement de la marque Benetton, sa famille du déménager à Phoenix.
    Origine Sociale : June appartient à une famille qui est l'une des premières richesses d'Europe. Bien sûr, elle est à l'abris de besoin, et possède un compte en banque dont le montant pourrait en déprimer plus d'un. Pourtant celle-ci déteste son niveau social et son statut, car elle à l'impression que celui-ci lui vole sa vie, sa liberté et son adolescence. En somme, elle aurait préférée être quelqu'un de modeste et vit comme eux, sans dépenses excessives.
    En quel année de lycée : 11th grades.
    Titulaire du permis ? [x] Oui. [] Non.




      o2. la famille.

    Nom du Père : June ne connaît rien de son père, pas même son nom, ce qui est pourtant quelque chose de très banal.
    Profession : Tout comme son nom, elle ignore son métier, sa vie, son niveau de vie social, et ne cherche en rien à connaître une seule de ces choses. Son père ne compte pas pour elle.
    Nom de la Mère : Harmonie, Emily Benetton.
    Profession : Sa mère était une grande journaliste avant qu'elle ne décède d'un cancer. De puis, c'est elle qui a transmit à June, cette envie et ce talent d'écriture.
    Bref historique : Harmonie, riche héritière de la famille Benetton, rencontra celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie, lors de vacances, alors qu'elle n'avait que vingt ans. Cependant, celui-ci l'abandonna pour une raison inconnue mais facilement devinable, lorsqu'il apprit qu'elle était enceinte. La jeune maman, mourût dans la fleur de l'âge, un caprice de la nature de lui avoir donnée ce cancer. Heureusement dans la peine, June eu la chance d'avoir le soutien de son frère jumeau, car en effet, elle n'était pas venue seul au monde. Elle a avec lui un conflit très fort, c'est son Narcisse, et quand elle est avec lui, il lui arrive de rire, et ce en étant totalement sobre. Il y a entre eux deux un petit quelque chose que la jeune Benetton est incapable de comprendre, comme à chaque fois qu'on lui parle de sentiments.




      o3. le caractère en profondeur.

    Caractère, description : Jolie June avant tout c'est une personne en détresse. Blessée plusieurs fois par le passé, elle s'est énormément renfermée sur elle-même. Naïve, elle pense tout de même qu'un jour ou l'autre, elle aura le droit de connaître le bonheur tout comme tout être humain. La jeune femme n'a plus confiance en elle-même, ce qui fait qu'elle a tendance à toujours se reposer sur son frère, qui est beaucoup plus fort psychologiquement, que sa soeur jumelle. Jolie June n'est pas une personne très forte, elle n'impose pas souvent son avis. Elle est en effet plutôt du genre à encaisser tout ce qui lui arrive sans dire un mot. Négative et fataliste à ces moments, il lui arrive parfois de déprimer comme jamais de se dire que sa vie va encore empirer, bien qu'au fond d'elle même, elle doute qu'elle puisse être pire que ce qu'elle n'est déjà.

    Pour tout avouer, June, c'est avant tout une éternelle rêveuse. Celle qui croit à la liberté, qui à cette envie de voyager, de s'enfuir et de découvrir le monde tel qu'elle l'entend. Malgré sa docilité apparente, elle renferme en elle, ce côté rebelle qu'on lui connaît pas. Celle qui interieurement boue de colère, lorsqu'elle voit tout ce ses grands parents lui font subir. Mais, pour tout de même trouver un côté positif à la situation, la jeune femme se dit qu'il ne lui reste plus que quelques années au lycée, avant d'avoir enfin sa liberté complète. Alors ensuite, elle pourra claquer la porte aux Benetton et reniera toute sa famille, sauf son frère jumeau sans lequel elle pourrait vivre.

    Lorsqu'elle est au lycée, la jeune femme est plutôt effacée. Elle n'est dans aucun groupe, et reste la plupart du temps seule. La solitude, est en quelques sorte son amie la plus proche. Elle ne se mélange pas aux autres, et fuit plutôt les contacts pour être honnête. Les seuls personnes à qui elle parle souvent et sans faire attention à ce qu'elle fait, c'est son frère jumeau Narcisse, mais aussi ses deux cousines Yuki et Natalia. Cependant, les moments qu'elle passe avec eux, sont tout de même assez rares, car chacun d'eux ont un caractère bien à eux, et aussi leur petit cercle d'amis. Lorsqu'ils ne sont pas seuls, June ne se sent pas à l'aise, et reste pétrifiée de peur de se ridiculiser, et de faire honte aux personnes qu'elle apprécie.

    Par contre, la nuit, June se révèle. La belle, au visage d'ange, cache une alcoolique sans gêne et une marie couche toi là, dans un sens. Chaque soir, vous êtes sur de la trouver dans un bar quelconques, assise seule la plus par du temps, avec un verre de whisky. Lorsque la jeune femme finit pas être soule, elle se lâche. Elle devient qui elle, parle ouvertement de tout ce qui la contrarie et qu'elle taît le jour. Elle parle à qui se présente à elle, et ne finit généralement pas la nuit dans son lit. Cependant cette attitude est le facteur premier des disputes qu'elle peut avoir avec son frère qui ne supporte pas qu'un garçon s'approche d'elle. Seulement, June n'arrêtera jamais d'avoir cette vie, car ce sont les seules heures ou elle respire, ou elle vit, et ou elle entrevoit un semblant de bonheur. C'est peut être déprimant de se dire qu'a dix sept ans, on à déjà besoin de se ruiner chaque soir pour se sentir bien, mais ce qui est encore pire, c'est de se dire que cela dure depuis l'âge de treize ans à peine. Parfois, il lui arrive de tester quelques substances illicites mais sans plus, elle n'est pas comme son frère, son péché mignon reste, et restera à jamais, l'alcool.


    Goûts, Hobbies, Activité Extra-Scolaire : Souvent, il arrive à June d'aider sa cousine Yuki pour le journal, bien qu'elle est toujours refuser de l'intégrer, bien que sa cousine la tanne pour cela. En effet, elle a toujours aimer écrire, et ce depuis sa plus petite enfance, lorsqu'elle restait pendant des heures à regarder sa mère rédiger ses articles. Cependant, ce n'est pas le seul créatif que la belle June possède. En effet, douée en dessin, elle dessine de nombreux models qui parfois sont confectionner par Narcisse, lorsqu'il tombe dessus. Mais ses oeuvres, sont souvent à l'abri des regards, ne croyant pas en son talent, elle refuse de s'exposer aux autres, de peur de recevoir des critiques qui lui couperaient toute envie de dessiner ou d'écrire. Narcisse est également passionner par la photographie et June aime souvent l'accompagner pour lui montrer ses petits trésors, ses endroits préférés pour qu'ils les immotalisent, mais souvent, c'est elle qui finit par être son models.

    Ce qu'il n'aime pas, ses peurs : June est hantée par deux peurs. La première qu'il arrive quelque chose à son frère jumeau, car elle n'est pas aveugle et sait très ce qu'il fait, et comment il met en danger sa santé et sa vie. Seulement, elle ne lui en parle jamais parce qu'elle même n'arrive pas à se séparer de son ami l'alcool. Simplement, parfois, elle est prise de crises d'angoisses, car elle l'aime tellement, et il est tellement présent à ses côtés pour supporter cette vie misérable, que sans lui, elle en est convaincue, elle coulerait. Son autre peur est portée sur elle-même. Ce serait le fait de ne pas réussir à régenter sa vie. De ne pas réussir à tout plaquer comme l'avait fait sa mère, qu'elle soit enfermée pour toujours dans cette industrie Benetton qui n'est qu'une des choses qu'elle a héritée, sans le vouloir réellement.

    Quelque chose à noter ? June est une personne extrêmement intelligente. Peut être que c'est parce qu'elle préfère les histoires qui sont dans les livres plutôt que la sienne, mais elle est passionnée de littérature et a lu, une multitude de livres. D'ailleurs, elle a dans sa chambre, une bibliothèque impressionante qu'elle chérit plus que tout. C'est son petit jardin secret.

    Ses rêves, ses projets ? Plus tard, June aimerait aller vivre à Paris, et peut être devenir journaliste. Ou bien, elle aimerait bien créer sa propre ligne de vêtement, mais tel qu'elle conçoit la mode et qui serait accessible aux classes les plus modestes, ce que ne permet par l'égérie Benetton. Son rêve de vivre à Paris la poursuit depuis qu'elle a six ans, et qu'elle avait trouver par erreur une lettre que sa mère avait envoyer à ses grands parents. Cette vision de montmartre, l'a fascinée, et la fascine toujours autant. D'ailleurs c'est pour cela, qu'elle se tue à la tâche d'apprendre le français qui est une langue plutôt compliquée, avec toutes ses règles.


      o4. l'apparence compte.

    Physique, description : June est une fille très belle, sûrement l'une des plus belles qui puisse exister, et surtout parce qu'elle à cette faculté d'avoir une beauté naturelle, car en effet, on ne peut pas dire que la jeune femme prenne énormément soin d'elle. Ses grands yeux bleus sont toujours plongés dans le vide, et retranscrive toujours la tristesse qui la ronge ou bien encore la fatigue que lui procure ses nombreuses cuites. Cependant, lorsque l'alcool prend possession de son corps, ses yeux s'illuminent, et elle peut de nouveau envisager ses rêves. Son regard devient alors malicieux, rieur, et attractif. Lorsqu'elle commence à fixer quelqu'un, il est difficile d'éviter son regard, car la jeune femme parfois peut fixer quelques choses pendant des heures entières.

    Si ses grands yeux bleus lui donnent une allure de poupée, ses longs cheveux blonds et bouclés, lui donne l'impression d'être princesse venue directement de l'Europe de l'est. Depuis qu'elle est jeune, la jeune femme n'a jamais voulue couper ses cheveux. Mais une fois alors qu'elle ne devait avoir que dix ans, sa grand mère l'a forcer à se rendre chez le coiffeur pour se couper plus que les pointes, et c'est une bonne trentaine de centimètre de sa longueur qu'elle perdit ce jour là. Revenue en larmes dans la demeure familiale, elle ne parla plus à personne pendant deux jours, et enfin, elle adressa de nouveau la parole à Narcisse. Mais son chagrin mit plus d'une semaine à s'estomper, et depuis, elle va le moins possible chez le coiffeur. D'ailleurs que ce soit à l'école, ou bien aux soirées dans lesquels la traîne sa grand mère, ses cheveux sont toujours décoiffées et lâcher tombant sur ses épaules avant de terminés leur chute comme bon leur semble, dans le creu de ses reins.

    A part ça, la jeune femme possède un visage ovale, et une peau pale, comme elles sont rares. D'ailleurs, elle ne bronze pas beaucoup. Elle possède des lèvres fines et rosées, qu'elle ne maquille jamais. Petite de taille, elle mesure dans le mètre soixante cinq et entre elle et ses deux cousines, c'est elle la plus grande. June est également très fine, et l'année passée Narcisse avait craint que la jeune étudiante soit anorexique. Il est donc présent à chaque repas pour s'assurer qu'elle mange normalement.


    Sa façon de se vêtir : Si elle ne fait pas réellement attention à ses cheveux, si elle ne se maquille pas, cela est en totale contradiction avec la façon dont elle s'habille. La plupart de ses vêtements sont déssinés par ses soins, et faits par son frère. Ou bien, Narcisse lui en a également dessinés de nombreux. Sinon, si ce ne sont pas des créations personnelles, elle s'habille dans un style assez standard. Optant pour des leggins, avec de longues tuniques ou chemise, le tout agrémenter de talons haut, et de ceintures. Jolie June s'habille dans des tons plutôt sobres : noir, gris, marron, bleu marine, violet pourpre... Toutes couleurs flashies est écartés et n'existe pas dans sa garde robe. Elle s'habille bien, et elle a du style, mais reste aussi discrète, car attirer l'attention n'est pas sa tasse de thé.

    Quelque chose de particulier ? June possède un tatouage sur l'homoplate gauche. Celui-ci écrit dans un écriture fine, et délicate, a tracer plusieurs chiffres sur l'épaule de la belle Benetton. 8.22.14.75. Personne ne sait ce que ces chiffres signifient, pas même son frère jumeau, Narcisse.




      o5. la biographie.

    La biographie de June est postée à la suite de cela. Elle est divisée en plusieurs chapitre pour plus de compréhension, et lecture plus agrébale.

    chapitre 1 : la naissance du mal.
    chapitre 2 : le désanchentement de la princesse.
    chapitre 3 : la retombée en enfance.




      o6. ce qu'il reste, et la fin de la fiche.

    Acteur/trice, Célébrité : Sasha Pivovarova <3
    Pseudo IRL : L3A
    Age IRL : 17 ans.
    Comment trouvez vous le forum ? wonderful.
    Commentaire ? Non rien, je suis associale.


Dernière édition par June L. Benetton le Sam 8 Nov - 14:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeSam 8 Nov - 13:57

chapitre 001 ;; la naissance du mal.






      « MAMAAAAN ! MAMAN REVEILLES TOI ! MAMAN C'EST PLUS DROLE ! »

    Allongée sur un lit d’hopital se trouvait une jeune femme d’une beauté incomparable, de longs cheveux blonds, de grands yeux verts, des traits fins, et des lèvres si douce qu’on aurait eu envie de les embrasser jusqu'à la fin de la nuit des temps. Seulement cette jeune femme semblait endormie, et a côté d’elle se trouvait sa réplique miniature, âgée de seulement cinq ans, la petite June pleurait sa mère décédée il y a quelques minutes, n’ayant pas survécue a son cancer. Pleurant a chaude larmes, la jeune Junie refusait de lâcher la main droite de sa mère qu’elle tenait étroitement dans les deux siennes. En enlevant parfois une pour essuyer ses pleurs, cette petite bouille dans le temps souriante, n’affichait plus aucun traits joyeux, mais au contraire, c’était comme si tout son monde venait de s’écroulée autour d’elle. Qu’est ce qu’elle allait devenir ? Sans sa mère, elle n’avait plus de maison, elle était seule avec son frère jumeai Narcisse, elle n'avait plus rien, son monde tout entier, venait de s’endormir a jamais, avec sa mère. Restant des heures entières a côté de sa mère, elle fut bientôt obligée de quittée la salle de force, fermant la porte, renfermant le corps de sa mère a tout jamais. La jeune infirmière, la porta alors dans ses bras, et Junie mit doucement sa tête sur l’épaule de celle-ci, ne cessant pas pour autant de pleurer. Parfois il parait que déverser sa peine, aide a guérir de son chagrin. S’agrippant au corps de la belle blonde, June se sentit balladée dans divers couloirs, avant d’attérir dans un couloir. Regardant de ses grands yeux verts la jeune femme qui l’avait emmenée, elle reconnue alors tout de suite Caitlin, qui était la jeune infirmière qui s’était occupée d’elle durant ces derniers mois, vu que sa mere souffrante n’avait malheureusement pas pu assumer son role. Silence. Fixant l’infirmière de ses grands yeux verts humide, June restait silencieuse, et face a ce douloureux mois de Juin, elle avait comme qui dirais perdue la parole. Restant silencieuse, face a la gamine en pleurs, il n’y avait de toute façon rien a dire. June était orpheline, son père ne l’ayant jamais reconnue, il n’y avait aucune autre alternative que celui de l’orphelinat, ou bien des parents de sa mère. Elle ne les connaisaient pas, et ne leur avait jamais parlés, car ceci n’avait jamais acceptée que leur fille arrêtent ses études pour June. Silence. Après de longues minutes mortuaires a s’observer, une conversation finit par pointer le bout de son nez. Silence.

      « June, je suis désolée pour ta maman… »
      « Pourquoi Caitlin ? Les anges ne sont pas gentils, je les detestent. »
      « Mais non, ne dis pas ça, tu verras, ils t’apporteront des moments heureux dans ta vie, même si tu as l’impression que tu ne te remettras jamais du fait d’avoir perdu ta maman. »
      « Et je vais ou maintenant ? Je n'ai plus que mon frère. D'ailleurs ou il est ? Qu'est ce que vous lui avez fait, je veux qu'il vienne... Tout de suite. »
      « A l’orphelinat Junie, c’est la que vont les enfants qui n’ont plus de parents. »

    Et là ce fut le choc ultime pour la jeune June. Elle qui avait pris l’habitude de vivre dans un palace, avec de l’espace, des affaires, et autres choses par milliers. Tout n’était que démesure, et elle allait se retrouvée dans cet endroit, ou la pauvreté était de mise. Comment allait elle s’en remettre ? Elle n’en n’avait aucune idée, et déjà cette idée de se mélangée aux autres, lui travaillait avec force l’esprit. Silence. Et déjà a cette âge, elle se prennait pour une petite princesse. Restant assise face a Caitlin, elle lui jeta tout son dégout a la figure rien qu’a l’aide de l’un de ses regards percants, comme si, après tout s’était de sa faute a elle, cette maudite infirmière, que sa douce, sa magnifique maman, venait de partir au Paradis, si encore faut il qu’il existe. Alors que Caitlin tenta en vain de prendre June dans ses bras pour la consoler, celle-ci commenca alors a la frapper. Hurlant que tout était de sa faute, et qu’elle n’avait pas su soignée la maladie de sa mère. Affolée Caitlin, appela alors l’assistance publique, et June, fut enfermée dans une pièce, ou elle n’avait que une feuille et trois crayons de couleurs pour distraction. C’était inimaginable pour la belle princesse de devoir allée dans cet endroit ou seuls les pauvres, et les gens sans rien se retrouvent. Alors qu’elle, elle appartenait quand même a la famille Benetton, qui était une très grande famille dans le monde de la magique. Seulement sa mère, n’avait jamais aimer ce monde, qu’elle idiote sur ce coup, et la jeune Junie n’y connaissait donc rien, et ne put riposter.

    Il se passa peut être un heure, ou deux, avant qu’une assistante sociale vienne chercher la petite June, ainsi que son frère Narcisse. Seulement, ce n’est pas parce qu’elle n’avait que cinq ans a l’époque, qu’elle n’était pas déjà affublée d’un sacré caractère. Silence. La lutte fut difficile, et dans l’enchainement des choses, Junie griffa a plusieurs reprises toutes personnes qui tentaient de l’approcher, et bien sur, toujours au visage, car c’est la que cela fait le plus mal. Pleurant et hurlant de colère en même temps, elle ne fut problème que l’espace de quelques minutes car ce n’est pas avec son petit gabaris qu’elle pouvait lutter équitablement contre des adultes. Silence. Dans la voiture, la jeune Benetton garda le silence, ne prononcant pas un mot, pas un son. Comme si elle était devenue muette, et elle n’accordait d’importance a rien. Gardant précieusement dans sa main, le médaillon de sa mère, qu’elle avait prit avant qu’on ne la sorte de la chambre. Le seul souvenir de sa douce mère. Combien de temps le trajet a-t-il durer ? Aucune idée. Il faut avouer que June avait bien vite perdue la notion du temps, avec la matinée incensée qu’elle venait de vivre. Silence. Arrivée devant la batisse, un haut le cœur lui survennue. C’était sale, remplit de personnes sales également, et elle avec ses beaux vêtements de marque, qu’est ce qui allait lui arriver. Jolie June va souffrir. Entrant a reculons dans l’affreuse batisse, elle tira les cheveux d’une fille, a peine dix minutes après être arrivée, et alors que tout l’orphelinat, du moins les enfants, se mettaient en cercle autour des deux filletes, une bagarre verbale commencait.

      « Aiie. Tu m’as tirée les cheveux, tu n’es pas gentille ! »
      « Et alors ? Etre gentil c’est pour les faibles, comme toi, sans vie, sans parents, sans argent, sans rien. »
      « Et toi ? Si tu avais quelque chose tu ne serais pas la. »

    Il n’en fallut pas plus a la jeune Benetton pour qu’elle empoigne de nouveau les cheveux de la blonde, pour tirer dessus avec beaucoup plus de violence et de haine que la première fois. Pour qui est ce qu’elle se prenait pour lui parler comme cela ? On se le demande. Silence. La grosse surveillante de l’orphelinat vint alors assez rapidement les séparer. Alors que June avait une griffure profonde au niveau de la joue droite, son adversaire, elle, avait le début d’un cocard sur son œil droit. Bien fait. Tirée par la manche, jusque dans le bureau de la surveillante, elle fut conviée a s’asseoir. L’endroit était aussi répugnant que le reste de l’orphelinat, et June, fit une grimace lorsqu’elle posa ses fesses sur la chaise que lui pointait du doigt, cette satanée surveillante. Mme Guelton. June se souviendrais surement toute sa vie, de cette personne, tellement celle-ci avait pu la répugnée en a peine quelques instants. Car oui, la suite, vous apprendra que par chance June, n’a pas passer une éternité dans cet affreux taudis. Enfin, quoi qu’il en soit, Junie posait ses yeux un peu partout. Le vert émeraude, cherchant a tout prix une issue a cette situation qui devenait de plus en plus chaotique pour cette dernière. Elle avait perdue sa mère, et en plus, elle perdait en même temps ce statut de privilégiée qu’elle avait pu acquérir en étant issue d’une famille aisément riche.

    Refusant de boire le jus d’orange que lui proposait Mme Guelton, elle resta muette, assise avec énormément de classe dans ce taudis qui en manquait cruellement. Comme quoi on ne peut échappée a son milieu et a son éducation, car déjà, a peine cinq ans, June avait déjà cette facheuse habitude a prendre n’importe qui de haut. Silence. Regardant pourtant avec un certain interet ce que faisait la surveillante, elle appercue un dossier avec son nom, tout fin, tout petit, qui partit dans un carton ou l’inscription « Affaires classées » étaient inscrite. Alors on allait l’adoptée ? Ils allaient la laisser partir de cet enfer ? Espoir. Espoir. Elle ne voulue cependant pas se faire d’idées un peu trop vite, et c’est pour cela qu’elle resta muette, sans chercher a savoir, a ce qu’on lui donne des explications. Elle savait pertinement qu’elles viendraient a elle, d’elles même. Silence.

      « June, tu vas être ravie en apprenant que ton frère et toi n'allez pas restée ici. On a retrouvé vos grands parents, qui sont en route, pour venir te chercher, ne voulant pas te laisser ici, et te donner le reste de ton eductation eux même. Ils n’avaient pas été prévenus de la mort de ta maman. »
      « Parfait. Je n’aime pas cet endroit Madame, il est sale, et les filles ici, sont toutes des idiotes. »
      « Tu verras que dans la vie, on doit souvent faire face a des idiotes et que pour certaine personne tu seras une parfaite imbécile, même si toi de ton côté tu trouves que tu ne l’es pas. La vie nous réserve des surprise June, et ne pense pas qu’avec l’argent de ta famille tu aurais une vie heureuse, ce serait te trompée. »
      « L’argent ne fait pas le bonheur Madame, mais il y contribut. Et puis, de toute façon, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Je ne suis pas une idiote, je suis une Benetton. Et nous avons toujours tout ce que nous voulons. Alors que vous, vous vous occupez de sombres idiotes. »

    Sautant de la chaise, la jeune June se dirigea alors tout de suite vers la sortie de l’orphelinat. N’ayant rien a emporter de cet endroit miteux qu’elle souhaite oublier plus qu’autre chose. Elle laissait son regard vagabonder un peu partout, lorsqu’elle vit une belle voiture noire, se garer juste devant l’immeuble. Deux personnes d’un certain âge, mais avec toujours cette classe en eux, se dirigèrent alors très vite vers la petite fille. La femme serra June dans ses bras, et se mit alors a pleurer, quand au grand père, lui, lui tapotait l’épaule, en signe de réconfortement. Donnant de l’argent a la surveillante pour les avoir appeler, celle-ci notifia bien qu’elle était heureuse de se débarasser de June et de son mauvais caractère. Rentrant de nouveau a l’interieur, elle laissa donc la petite famille dehors. L’heure des présentations peut être ? Non. Cela n’avait pas l’air d’être au rendez vous. Silence. Mettant ses petits bras autour du cou de la femme, elle se dégagea ensuite doucement, pour regarder tour a tour, sa grand-mère et son grand-père. Ils avaient tous les deux les yeux aussi verts que les siens. Un doux sourire s’afficha sur le visage angélique de cette petite peste naissante, puis elle prit ensuite la parole.

      « Je… »
      « Ne t’en fais pas June, nous sommes là maintenant. Narcisse et toi n'aurais plus jamais a aller dans des endroits aussi ingrats de vos personnes. Vous nous avez beaucoup manqués, nous n’avons eu de vos nouvelles que par cartes de la part de ta mère, mais jamais nous n’avons eu la chance de voir vos petites frimousses en vrai. »
      « Maman disait que vous étiez fachés qu’elle est arrêtée ses études pour nous… »
      « Au début oui, mais après avec le temps on pardonne, et quoi qu’elle ait pu penser, elle est toujours restée notre Harmonie chérie… Tu lui ressembles tellement. »
      « Et on va ou maintenant ? Grand-mère ? Grand-père ? »
      « Nous sommes invités chez les Jeeves pour le déjeuner, ils ont tous hâtes de voir les deux petits héritiers Benetton, en tout cas du côté d'Harmonie. Allons, ne soyons pas en retard. »

    Acquiécant d’un léger signe de tête, June, se retrouvait peu a peu dans son élément. Les invitations de part et d’autre, tellement qu’on était obligée d’en refuser, car on ne peut aller a deux endroits en même temps. Les personnes qui regardent les enfants comme June, comme la nouvelle génération de leur famille, et prédisant leur avenir. Les mariant avant qu’ils ne sachent ce qu’est vraiment l’amour. Silence. Entrant dans la voiture, elle trouva a l’interieur une magnifique robe blanche, qu’elle enfila tout de suite. Lui arrivant au milieu des cuisses, avec un ruban noir, au niveau de ses hanches, et des manches chauve souris. Sa grand-mère qui était montée a l’arrière avec celle-ci, lui recoiffa ses long cheveux ébène et bouclés. Elle était fin prête a entrer dans le monde de ses grands-parents, si proche de celui qu’elle avait avec sa mère. On ne se refait pas. On échappe pas a son destin. Nous ne sommes que décadence.
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June L. Benetton

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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeSam 8 Nov - 14:27

chapitre 002 ;; le désanchentement de la princesse.






      « Lawliet, embrasse moi. »


    Il n’était pas rare que notre Jolie June, est parfois des envies comme celle-ci. La semaine dernière, elle avait demandé à Lawliet de la faire fumer, et depuis, elle fumait tous les jours. Quelques années étaient passer depuis qu’elle était allée pour la première fois chez les Jeeves, et qu’elle avait fait la rencontre de leur fils, Lawliet. Âgée à présent de dix ans, elle était devenue encore plus belle, et son jeune ami ne pouvait absolument rien lui refuser. Cependant, il avait l’air d’hésiter pour une fois. Pourquoi ? Tout le monde savait très bien que ces deux là finiraient par se marier un jour où l’autre, alors pourquoi il ne voulait pas l’embrasser. Sortant une cigarette comme lui, elle la cala entre ses lèvres, et l’alluma en silence. Posant ses yeux verts d’eau sur le visage sombre de son ami d’enfance, elle attendait qu’il se décide à l’embrasser ou bien qu’il dise au moins quelque chose.

      « Je ne peux pas Junie. »
      « Mais pourquoi ? Si tu le peux, je le veux. Embrasse moi Lawliet. »
      « Non. C’est impossible. »
      « Mais pourquoi ? Je suis si moche que ça, tu ne m’aimes plus hein ? Pourquoi tu ne veux pas m’embrasser ? Pourquoi Lawliet ? »

    Les larmes commençaient alors à s’échappées doucement des yeux humides de la jeune Benetton, qui se sentait toujours énormément vexée lorsqu’on lui refusait quelque chose. D’autant plus que cette fois ci, cela venait de la part de Lawliet, la personne qui s’était toujours plier en quatre pour elle. Aujourd’hui on ne sait pourquoi il lui refusait un baiser, alors que souvent il lui parlait de ses projets d’avenir. Qu’est ce qu’il se passait ? Pourquoi il ne voulait pas ? Junie ne comprenait plus, et cela l’agaçait au plus au point, il faut l’avouer. Tirant sur sa cigarette, seuls ses sanglots venaient briser le silence hurlant qui s’installait entre eux. Jamais, ils n’avaient eu à vivre une situation pareille. C’était June et Lawliet, et on ne pouvait imaginer les séparer, pourtant là, c’est lui-même qui mettait un fossé entre eux. Pourquoi ? Essuyant doucement ses yeux, elle fixa Lawliet, jusqu'à ce que celui-ci ait le courage de croiser son regard. Lorsque le marron croisa le vert, ils se retrouvèrent tous les deux, dans les bras l’un de l’autre. Serrant June contre lui, il lui caressait les cheveux, et lui murmurait de douces paroles dans le creux de l’oreille. Il était le seul qui savait apaisée ses chagrins d’enfant. Resserrant ses bras autour du cou de Law, elle renifla un instant, avant de plonger de nouveau son regard dans le sien.

    Il faut croire qu’il ne réussit pas à résister au charme de la jolie brune, haute comme trois pommes, plus longtemps, puisque posant l’une de ses mains sur ses hanches, et l’autre dans ses longs cheveux d’un noir de jais. Il se pencha doucement, alors qu’elle se mettait sur la pointe des pieds. Bientôt leurs lèvres entrèrent en contact, et ce fut un moment magique aussi bien pour notre Jolie June, que pour Lawliet. Profitant de ce moment, ils le prolongèrent de quelques minutes, puis résignés, se détachèrent en douceur. Dans l’effervescence de ce premier baiser, June ne remarqua pas tout de suite l’air soucieux qui se peignait sur le visage de son ami. Mais qu’est ce qu’il avait donc ? Elle ne l’avait jamais vu comme ça, et c’était assez étrange. Ils étaient comme des miroirs, des jumeaux. Rejetant ses cheveux en arrière, elle le regarda doucement, puis sortit une nouvelle cigarette pour elle, et en offrit une à Lawliet, qui l’a prit sans rechigner un seul instant. Il y avait quelque chose qui n’allait pas, ça June en était persuadée, oui mais quoi ? Là était la véritable question. Marchant quelques instants, elle prit place sur un banc, et invita Lawliet à la suivre, ce qu’il fit sur le champs.

      « Tu ne m’aimes plus ? »
      « Si June. Mais… Je ne peux pas t’embrasser, tout ça c’est compliqué, et tu n’as pas à le savoir. La seule chose c’est que toi et moi ce n’est pas possible. Il faudra se contenter d’être amis. »
      « Mais je ne veux pas ! Je te veux toi, embrasse moi maintenant. »

    Se rapprochant du jeune garçon, elle se blottit alors doucement. Elle avait une impression de déchirure au niveau de son cœur. Elle avait mal, presque autant que lorsque sa mère l’avait quittée pour aller dans cet endroit, que l’on nomme communément « Paradis. ». Sa tête posée sur l’épaule de son ami, elle resta silencieuse un moment. Dire que c’était sûrement le dernier moment qu’elle passait en sa compagnie, avant un bon nombre d’année. Elle avait du mal à y croire. Fermant doucement les yeux, elle cacha au monde entier, ses iris verts. Lorsqu’elle les rouvrit, la nuit était tombée, et Lawliet, la portait jusque chez lui, ses grands-parents attendait devant l’entrée. Les parents de Lawliet de l’autre côté. Les visages fermés de ce comité regardait le prince charmant, ramenée sa princesse. Frottant doucement ses yeux, elle suppliait silencieusement Lawliet de faire demi tour, de ne pas les laisser les séparer. Mais rien ne se fit. La reposant doucement sur le sol, elle se jeta dans ses bras, abandonnée dans les siens.

      « Law, dis moi la vérité. »
      « La vérité Junie ? La vérité c’est qu’on ne se verra plus jamais, et je ne supporte pas cette idée. Mes parents ne veulent plus qu’on se voient, ils se sont disputés avec tes grands-parents je crois… Et voilà. Je ne voulais pas t’embrasser, parce que maintenant, ce souvenir restera dans mon esprit, et je ne pourrais plus jamais le faire… C’est dur Junie. »
      « Mais Law, on est pas obligé de les écoutés tu sais. On se verra en cachette, à l'école. Ils ne peuvent pas nous en échapper, on est dans la même classe, tu verras, on sera loin d'eux et on sera heureux. »
      « Non Junie, ce n’est pas si facile. Mes parents ont pris les devants, et je pars pour Londres, en Angleterre… Non ne pleure pas June… S’il te plait. Est-ce que tu crois en moi ? Tu as confiance en moi ? »
      « Bien sûr que oui, mais qu’est ce que je vais faire sans toi… »
      « Sois patiente. Un jour l’école sera terminée, ou bien mes parents et tes grands-parents, ne pourront plus nous empêcher de nous voir, de nous aimer. Hein tu m’aimes June ? »
      « Oui… Je t’aime Lawliet. »

    Les adultes n’ont jamais comprit les enfants. C’est une certitude, sinon ils auraient compris qu’il n’aurait jamais, je dis bien ô grand jamais, séparer Junie de son Lawliet. Pleurant de nouveau, Lawliet s’appliquait à la calmer, quand Junie fut arrachée à lui par ses grands-parents qui s’évertuaient à la faire entrer de force dans la limousine garée juste devant. Hurlant comme jamais, les larmes inondant ses joues, elle s’accrochaient tant bien que mal à son ami qu’elle ne voulait pas quitter. Sans lui, elle n’y arriverait pas, elle en était persuadée. Quand ses mains lâchèrent enfin, elle redoubla ses pleurs, et vit avec désespoir Lawliet traîné ses parents dans l’entrée du grand appartement.

      « LAWLIIIIIIIET ! NON ! LACHEZ MOI, JE VEUX RESTER AVEC LUI ! »
      « Je t’aime Junie… »

    La porte se referma, la voiture démarra. A l’arrière, Jolie June pleurait en silence. C’était la fin d’une époque heureuse, le début de la débauche, le commencent de la fin. Elle perdait de nouveau une personne qu’elle aimait, et son cœur se ferma pour de bon. Finit l’innocence de la jolie June. Elle se teinta les cheveux en blonds, et ne parla plus à personne durant de longs mois. N’adressant plus jamais la parole à ses grands-parents, elle ne se rendit même pas à leurs enterrements lorsqu’ils furent tués dans des circonstances mystérieuses. Libérée de leurs emprise, elle se laissa coulée, se disant que de toute façon, rien de lui rendrait sa mère, et rien ne lui rendrait son Lawliet.
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June L. Benetton

June L. Benetton


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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeSam 8 Nov - 14:46

chapitre 003 ;; la retombée en enfance.






      Maman, ma si douce maman,

    Pourquoi m'as tu laissée ? Sans toi, depuis je coule. J'aurais tant aimée que tu ne meurs pas de ce cancer, que tu restes avec moi. J'ai besoin de toi, comme chaque enfant à besoin de sa mère. Tu sais, tu me verrais tu ne serais pas vraiment fière de la personne que je suis devenue... Toi qui avait toujours eu des millions de projets pour mon avenir. J'en rit encore, lorsqu'un jour on décidait que je serais avocate, puis celui d'après une simple vétérinaire. A maintenant quatorze ans, je n'ai toujours aucune idée de ce que je serais plus tard, quelle femme je deviendrais... J'ai tellement besoin de toi, de tes mots si doux et réconfortants, ainsi que de tes caresses apaisantes, qui ont toujours su calmer mes chagrins d'enfants dans le passé...

    Tu sais, je crois que si tu me voyais à présent tu ne serais même pas capable de me reconnaître. Mes cheveux si long dans mon enfance, sont à présent coupé, mal entretenus. Ils ne sont pas bien entretenus car je ne prend jamais le temps et le soin de les chérir comme tu pouvais le faire avec ta chevelure si douce et soyeuse. Je garde ces grands yeux d'un bleu électrique que tu m'as offert comme héritage, mais plus aucunes étoiles ne brillent à l'interieur. Ma si douce maman, si tu savais comme je suis triste, complètement perdue... J'ai l'impression que même si mes paupières sont ouvertes, et mes yeux attentifs, je ne suis plus capable de rien voir du tout. Ma peau est pâle et ma bouche n'ébauche plus aucun sourires. Mais pourquoi est ce que je m'efforcerais à en faire ? Hein maman ? Depuis que tu m'as abandonnée, que l'on m'a retiré Lawliet, je n'ai plus de raisons d'être heureuse, de sourire et de rire. Tout ça ce n'est que du passé. Tu entends ? Du passé, un sombre passé.

    Tu ne connais pas Lawliet ? Il est... Oh maman, je ne sais pas ce qu'il est mais tout ce que je peux te dire c'est que je l'aime et que je l'aimerais toujours et ceux même si je ne l'ai plus vu depuis cinq longues années à présent. Il est mon ami, il est mon premier amoureux... Tu sais c'est avec lui que j'ai connu mon premier baiser, que j'ai fumer ma première cigarette, et c'est aussi avec Lawliet que j'ai bu mon premier verre de whisky. Je sais ce que tu me dirais... L'alcool n'ait pas convenable pour une jeune fille comme moi, et qu'il a des milliers d'autres choses à découvrir qui seraient moins néfastes pour ma santé. Mais ma si jolie maman, la vie ne m'a apporter que chagrin et je n'ai pu me consoler que dans le fond de l'un de mes nombreux verres. Tu sais je ne suis plus qu'une triste épave qui se détruit à petit feu, un peu plus chaque secondes. Mes cernes se creuses de plus en plus, et souvent mes cheveux sont en battailles couvert de sueurs, et mon teint cireux, à cause d'un trop plein d'alcool. Je vomit comme je respire, et j'ai la gueule de bois, pratiquement tous les matin. C'est un peu la vertu contre le vice. Mais contre l'envie d'être une fille respectable, j'ai choisit le vice, et maintenant que j'y suis plonger il sera impossible que je m'en sorte...

    Je sais que tu m'as toujours connue battante, mais tu sais, on finit toujours par abandonner lorsqu'on sait que la partie est perdue d'avance. Je ne crois plus en rien, ni au bonheur, ni à la chance, ni à la vie, et encore moins à l'amour ou à l'amitié. Pourtant il y a encore certaines personnes qui tiennent à moi, comme Narcisse par exemple... Je ne sais pas quoi penser de nous deux, car oui, il y a un nous de toute évidence. Je vois bien que quand je suis là ses yeux s'illumine, et que moi-même à sa vue, je sens mon coeur se réchauffer. Depuis notre plus tendre enfance, il a toujours souhaitée me protéger, etant un peu mon chevalier servant, mon prince charmant. Puis, c'est vrai que j'ai également peur de m'y attachée complètement. Maman... Je ne veux pas que cela fasse pareil pour toi, ou pour Lawliet. Je ne veux pas qu'il me quitte, j'ai besoin de lui, comme j'ai besoin de toi... Ma si douce maman, je chérie le moment ou je te retrouverais, tu me manques tellement. Il est cruel de la part des anges de priver un enfant de sa mère. Elle lui donne la vie, il en va de soi, qu'elle doit resté auprès de cet enfant qu'elle aime, pour l'aider à s'élever, à voler de propres ailes. Tu n'es pas d'accord ? Bien sûr que si ma maman que tu es du même avis que moi...

    Il se fait tard, et je suis sur cette lettre, depuis je ne sais pas combien d'heure, mais cela me fait tellement du bien, de reprendre un semblant de contact avec toi... Je t'aime tellement pourquoi t'as-t-on arrachée à moi ? Ils n'avaient pas le droit ? Tu m'entends ?! PAS LE DROIT. JE LES HAIT.

    Les anges ne valent pas la peine d'être mis sur un pied d'estal, ils sont la cause de ma tristesse, de mon malheur et de ma solitude. Ils ont contribué à l'instalation du malheur et de chagrin dans ma vie, et j'ai l'impression que ce sera comme ça pour la vie. Je hais les anges, qu'ils aillent se faire mettre, qu'ils brulent en enfer, que jamais ils ne t'atteignent au paradis, ou à présent tu reposes en paix, loin de ce monde cruel, dans lequel je ne suis qu'une pauvre prisonnière. Tu sais ma si jolie maman... D'un côté je t'envie, tu n'as plus à souffrir, à te dire que tu as ratée ta vie, et que tu n'es pas celle que tu as un jour espérer devenir. Non tout cela est finit pour toi, tu ne penses plus, et pour ton âme c'est beaucoup mieux ainsi. Enfin elle a trouvée le repos qu'elle à tant méritée.

      Je t'aime pour la vie.
      Ta fille, June.
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June L. Benetton

June L. Benetton


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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeSam 8 Nov - 14:47

    Fiche terminée =D
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Talia M. Almadovar

Talia M. Almadovar


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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitimeDim 16 Nov - 16:54

Validée ^^ désolée pour le retard comfortably numb. 728484 comfortably numb. 747674
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MessageSujet: Re: comfortably numb.   comfortably numb. Icon_minitime

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