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 Every you, every me - Ally

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Jack L. Wagner
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Jack L. Wagner


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MessageSujet: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeVen 21 Nov - 1:48

    Tous deux descendirent du taxi, leur laissant une vue imprenable sur un magnifique bâtiment de pierre leur faisant face, en plein centre de la dynamique New-York. A croire que Jack n'aimait pas tenir en place, ce qui n'était guère un scoop, mais ces temps-ci le jeune Wagner semblait embarquer sa meilleure amie dans toutes ses virées... Ou du moins ces derniers temps, on les voyait beaucoup ensemble à se rendre ici et là. Jack avait trouvé en Ally une personne qui savait écouter sans juger, elle demeurait une jeune fille qui lui ressemblait tant, tout en ayant ses divergences énormes avec Wagner, que tous deux ne pouvaient que comprendre lorsque l'autre ne souhaitait pas s'exprimer. Ils n'avaient pas tant besoin de mots, le tout passant par le regard lorsqu'ils ne parvenaient pas à s'ouvrir véritablement sur des sentiments divers, ce qui instaurait une véritable complicité. Le souci étant bien entendu que malgré le fait qu'ils demeuraient meilleurs amis, ils avaient l'un pour l'autre quelques secrets. Non pas que cela était voulu, mais Jack par exemple n'aimait guère s'étendre sur ses "problèmes", et n'avait jamais une parole à plaindre, exactement comme Ally. Aujourd'hui donc, le jeune Wagner avait proposé à la jolie métisse de l'accompagner à New-York en ce samedi où son businessman de père lui avait donc demandé de venir. Non pas pour une quelconque réunion de famille chaleureuse, ce qui aurait relevé du miracle, mais pour une affaire de vieux sous. Une grosse compagnie allemande avait en effet en tête d'investir dans la banque renommée Meryll Lynch Wagner & Co, mais avec quelques conditions saugrenues, comme de s'assurer que la relève était bien assurée. Jack se devait de faire donc bonne impression ce soir, d'autant plus que tout le gratin new-yorkais devait se trouver chez lui. Après avoir revêtu un costard sombre, tout de noir vêtu lui réhaussant son côté ténébreux, il était donc venu chercher Ally pour que tous deux embarquent à l'aéroport le plus proche. Pas de jet privé donc, mais un voyage en première classe jalonné d'oeillades complices et de conversations amicales et amusées. Il posa le pied à terre lorsque le chauffeur habitué aux riches bourgeois, ou peut-être après avoir reconnu l'héritier Wagner, leur eut ouvert la porte. Jack sortit donc de la voiture jaune avec une décontraction détachée et fortement présente, son regard arrogant se posant sur ce bâtiment soigneusement sculpté des plus belles pierres grises, avec une lueur néanmoins sombre et presque appréhensive. Se retournant alors vers Ally, ce dernier lui offrit un sourire en coin avant de lui tendre le bras, invitant la jeune métisse à le rejoindre. Après avoir passé un portier, les deux amis empruntèrent donc l'ascenceur, et ce fut alors seulement sur le moment que Jack la brieffa un peu plus sur la soirée, son regard noir fixé sur les portes fermées lui faisant face.

    Jack : « C'est l'histoire de quelques heures, et la corvée sera finie. Ne sois pas surprise par mon père. Il est... Enfin tu vas avoir le plaisir de le voir par toi même. »

    Le regard sombre de Jack se posa sur la jolie Ally dans un sourire toujours aussi joueur. Une légère sonnerie retentit, laissant les portes de l'ascenceur s'ouvrir sur l'immense salon, ou du moins la salle de réception de la demeure des Wagner. Un très grand nombre d'invités tous vêtus d'élégance parlaient entre eux sur un fond musical léger, un peu pompeux, une coupe de champagne à la main. Le bras de la métisse magnifiquement vêtue sous le sien, Jack s'avança alors, s'obligeant à adresser des signes de têtes aux invités qui esquissèrent des sourires sur son passage. Il reconnut en chemin de nombreuses conquêtes, des soit-disant filles de bonne famille lui adressant soit un regard aguicheur, soit une oeillade méprisante et jalouse pour la jeune Ally qu'il avait à ses côtés. Le jeune Wagner s'arrêta auprès de quatre personnes parlant entre elles dans des rires un peu coincés, et il eut fallut que l'une des invités, une cinquantenaire toute de bleu vêtue, se tourne vers Jack dans un sourire charmant pour que l'homme en costume gris en fasse de même. Jack posa son regard sombre sur cet homme-ci qui lui ressemblait tant, ses prunelles demeuraient toute aussi ténébreuses, son air froid et strict lui donnant un visage fermé et presqu'antipathique qui ne se dérida pas lorsque son fils se posta face à lui. D'ailleurs, pas un geste ne fut avancé du père à son fils, pas même une poignée de main, ce qui ne choqua pas Jack visiblement plus qu'habitué.

    Leonard - Ah Jack. Aucun retard pour une fois. Je te présente le directeur de l'entreprise Vernhes, Ulrich Von Haggel, sa magnifique épouse Lydia, ainsi que Vincent Aberman de Aberman Society.
    Jack : « Le prix du baril de pétrole augmente, ce qui suppose des affaires rayonnantes pour vous, je me trompe ? » demanda le jeune Wagner en tendant la main aux invités sans un sourire mais le regard qui se voulait bienveillant, offrant un baise-main pour la jeune femme.
    Vincent - Pas du tout mon garçon, répondit l'homme dans un rire jovial. Plus le contribuable paie, plus je m'en met plein les poches !
    Lydia - Mais ne serait-ce pas la jolie jeune fille de Monsieur Gustave de Saint-Ange ? Enchantée jeune fille.
    Jack : « Effectivement, je vous présente Ally. Une amie qui vient d'Arizona. »
    Ulrich - Phoenix est une ville charmante, j'y ai fait escale la dernière fois que je me suis rendu en Californie. Mais Jack j'espère tout de même que tu reviendras sur la côte Est pour tenter d'entrer à Harvard. Ils forment les meilleurs businessmen.
    Jack : « Cet au programme, Mr Von Haggel. L'an prochain sans doute. » ,dit-il d'une voix grave et basse, un sourire en coin.
    Ulrich - Tant mieux car le doyen, que je connais personnellement, sera ravi d'accueillir un Wagner. Et vous mademoiselle ?

    Les différents invités se montrèrent chaleureux, autant à l'adresse de la jeune métisse que de Jack, néanmoins le père de ce dernier demeura un pic de glace, adressant tout de même un hochement de tête à l'amie de son fils ainsi qu'un sourire sincère. Le directeur de la fameuse banque demeurait des plus froids et atrocement distants avec Jack, cela crevait tant les yeux que visiblement personne parmi les invités ne s'en rendait compte. Le regard de Leonard reprit donc une teinte glaciale lorsqu'il se détourna d'Ally pour son fils. Wagner Senior se pencha légèrement auprès de son fils, la mine impassible avant de jeter un regard à l'autre bout de la pièce.

    Leonard - Ton grand-père est ici. Il est arrivé de Munich depuis hier, il me semble qu'il a quelque chose pour toi. Va le saluer rapidement et revient. Vernhes...
    Jack : « Je sais. »

    Jack était resté impassible face aux dires de son père dont la dernière phrase était restée un murmure inaudible pour autre personne que lui même. Leonard Wagner semblait voir en son fils qu'un investissement sur le long terme, expliquant peut-être le visage assombri du jeune brun. Néanmoins l'idée de voir son grand-père lui apporta une satisfaction certaine, Jack était bien plus proche de ce dernier que de son propre père. Il proposa alors son bras à son amie, lui offrant un regard explicite qui ne cachait pas vraiment les pensées du jeune homme quant à son amie proche. Elle était belle et désirable, ce qui se reflétait nettement dans le regard sombre du jeune Wagner qui l'entraina alors au loin, sans pour autant s'expliquer d'avantage sur son regard lourd de sous-entendus.

    Jack : « Les liens père-fils sont parfois si forts que ça en surprend plus d'un. » dit-il dans un sourire en coin, avec une brève touche d'humour noir.
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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeVen 21 Nov - 3:08



Aurora-La maison Wagner!', souligna-t-elle d'une voix enjouée,'Oh non Ally tu ne peux pas mettre ça...
Ally-m...

Sa mère lui enleva des mains une agréable robe élégante mais sobre. C'était la première fois que sa mère faisait quelque chose avec elle avec autant d'enthousiasme. Ally ne savait pas vraiment quel genre de robe convenait puisque Jack ne l'avait pas totalement mis au fait des événements dans lesquels il l'entrainait. Aurora se plaça derrière sa fille, superposant à sa silhouette une superbe robe longue d'un grand couturier. Ally n'aimait pas les robes longues mais elle avait bien conscience que c'était de circonstance et qu'elle ne pouvait pas faire l'impasse là dessus. D'habitude quand elle sortait avec Jack elle se contentait d'un de ces tee shirt Esquire qu'elle affectionnait tant parés d'un jean ou à la rigueur d'une robe à mi-cuisse comme elle les aimait mais là c'était autre chose... elle devait faire honneur à Jack autant que faire se pouvait.

Ally- Je crois que ce mauve n'est vraiment pas ma couleur.
Aurora-Tu a entièrement raison essaye donc celle là...

Et Ally de repartir pour des heures et des heures d'essayage avant de trouver la bonne robe. Élégante. Pas trop vieillote. Pas trop branchée. Simplement raffinée.

Gus- Alors tu n'embrasses pas ton papa avant de partir? P'tite teigne va.

Il vint l'embrasser sur le front et embrasser sa femme, qui les laissa seul un petit instant.

Gus- Tu sais Ally...
Ally-Oui je sais. L'argent et les fastes de l'aristocratie ne sont qu'artifices, il faut que je me montre plus bel oiseau que la pie pour ne pas aller me crasher sur le brillant du miroir...
Gus- Dieu que cette petite est éloquente!
Ally- Papa! C'est la phrase que tu me répètes tout le temps.
Gus-C'est vrai? Et j'ai raison de le faire, nous ne sommes pas des pies non?
Ally- Nous sommes des roitelets...',récita-t-elle à demi amusée à demi l'air de dire je n'ai plus 5 ans.
Gus-Non toi tu seras un rossignol, c'est beaucoup plus adorable...', fit-il par pur esprit de contradiction puis il lui "prit son nez" ce à quoi elle répondit "paaaaaa" et il enchaina,' Alors ce Jack, j'ai remarqué que vous passiez beaucoup de temps ensemble...
Ally- C'est juste un ami papa. Mon meilleur ami, c'est normal qu'on passe du temps ensemble.

Gustave de Saint-Ange eut un "mouais" pas très convaincu avant de pousser sa fille devant lui comme on entendait le taxi s'annoncer. Contrairement à son épouse, Gustave de Saint-Ange n'aimait pas trop voir sa fille fréquenter les milieux huppés, il préférait de loin la retrouver couverte de soupe dans un barillo du ghetto latino de Phoenix que chez la grande famille Wagner comme ne cessait de répéter Aurora. Mais bon ce n'était pas du tout le genre à donner son avis sur les amis de sa fille tant qu'ils restaient fréquentables. C'est donc avec un petit soupir insatisfait qu'il ferma la porte derrière son petit rossignol. Ally quant à elle était bien trop excitée par la sortie avec Jack pour faire un état d'âme de la petite peine de coeur de son père et c'était bien mieux ainsi.

Le voyage se passa à merveille. Ally eut tout loisir de raconter à Jack ses épopées incroyables notamment avec ce type qui n'arrêtait pas de lui offrir des trucs, et sa première heure de colle à Phoenix ou encore qu'elle avait failli se noyer dans la piscine du lycée, quand à Jack il devait bien avoir une ou deux histoires d'Anne à lui raconter. Finalement ils arrivèrent devant une bâtisse imposante qui n'était autre que la demeure familiale de Jack, sans trop avoir vu passé le temps durant le voyage.

Jack : « C'est l'histoire de quelques heures, et la corvée sera finie. Ne sois pas surprise par mon père. Il est... Enfin tu vas avoir le plaisir de le voir par toi même. »

Elle lui jeta une de ses œillades complices de quand il ne finissait pas ce qu'il avait commencé à dire mais elle prit son bras tachant de rester le petit rossignol qu'elle était au milieu des pies. Quoiqu'elle ne pensait pas que Jack fut une pie. C'était un oiseau d'une tout autre envergure à son avis.

Ally- Je ne voudrais pas t'inquiéter mais il y a peut de chance que je passe la soirée si tu ne vas pas très vite "t'amuser" avec n'importe laquelle de ses filles qui me lancent des couteaux avec leur yeux entre deux battements de cil hébété à ton attention...', fit-elle en commentaire de la brochette de donzelles qui semblaient complétement addict de Jack.

C'était drôle comme Ally son espérance de vie dépendante de l'aptitude de Jack à se montrer volage à cet instant. D'un autre côté elle était assez fière d'être à son bras en tant que sa meilleure amie, c'était beaucoup plus classe que ce que n'importe laquelle de ses nymphes aristocrates ne pouvaient espérer du beau brun.

Il l'emmena auprès d'un petit groupe de personne, dont une la frappa particulièrement, d'abord par sa froideur impressionnante et ensuite parce qu'il ressemblait énormément à Jack. Ally eut tôt fait de lui attribuer une identité. Cependant elle fut presque choquée de la nature des retrouvailles du père et du fils: l'ère glacière ou presque. Puis elle fut introduite:

Leonard - Ah Jack. Aucun retard pour une fois. Je te présente le directeur de l'entreprise Vernhes, Ulrich Von Haggel, sa magnifique épouse Lydia, ainsi que Vincent Aberman de Aberman Society.

Jack : « Le prix du baril de pétrole augmente, ce qui suppose des affaires rayonnantes pour vous, je me trompe ? »
Vincent - Pas du tout mon garçon, répondit l'homme dans un rire jovial. Plus le contribuable paie, plus je m'en met plein les poches !

Lydia - Mais ne serait-ce pas la jolie jeune fille de Monsieur Gustave de Saint-Ange ? Enchantée jeune fille.

Jack : « Effectivement, je vous présente Ally. Une amie qui vient d'Arizona. »

Ally-Enchantée, c'est un honneur., elle devait faire un peu marginale comme fille de réalisateur au milieu de tout ce beau monde de la finance. Cela dit elle trouvait que Jack était particulièrement éloquent comme toujours.
Ulrich - Phoenix est une ville charmante, j'y ai fait escale la dernière fois que je me suis rendu en Californie. Mais Jack j'espère tout de même que tu reviendras sur la côte Est pour tenter d'entrer à Harvard. Ils forment les meilleurs businessmen.

Jack : « Cet au programme, Mr Von Haggel. L'an prochain sans doute. » ,dit-il d'une voix grave et basse, un sourire en coin.

Ulrich - Tant mieux car le doyen, que je connais personnellement, sera ravi d'accueillir un Wagner. Et vous mademoiselle ?

Ally-Je pense engager une carrière dans les relations internationales, diplomatie et négociations des stratégies. J'hésite encore entre Harvard et La Sorbonne en France.

Elle n'avait pas plus de prétention à le dire mais d'un autre côté elle sentit un petit pincement à son cœur de savoir que Jack ne serait peut-être plus là l'année suivante.
Elle posa son regard sur ce dernier tandis qu'il discutait avec son père, puis il lui offrit de nouveau son bras , un petit air à la Jack dans le regard sans plus d'explication. Elle se demandait où il l'emmenait cette fois. Elle salua poliment d'un mouvement de tête les autres invités et prit congé.

Ally-Qu'est-ce que c'est que tous ces mystères?
Jack : « Les liens père-fils sont parfois si forts que ça en surprend plus d'un. »
Ally-Je suis d'autant plus surprise de voir les prouesses du fils quand je vois les largesses du père...'fit-elle pour tout commentaire.

Effectivement elle se demandait d'où Jack pouvait tirer son côté sympathique, pas de son paternel en tout cas sans offensé son ami. Elle lui sourit, toujours dans leur petit jeu de celui qui serait le plus ironique. Elle aimait particulièrement bien s'y prêter et elle s'y défendait souvent avec brio.

Un regard curieux pour tout ce qui les entouraient, Ally observait sans trop prêter attention aux regards assassins des Jack's Anonymes qui les entouraient....




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Jack L. Wagner
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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeVen 21 Nov - 23:30

    Suite à la réponse de la jeune Ally qui affirmait vouloir étudier à Harvard ou à Paris, des exclamations admiratives se firent entendre, enjouées et chaleureuses mais tout de même avec cette pointe d'hypocrisie qui appartenait tant au milieu. Car si Ally n'avait pas porté le nom de De Saint Ange, elle aurait été des plus insignifiantes auprès de ces monstres des finances, avec au mieux un sourire en guise de salutation, au pire une ignorance partielle. Néanmoins Jack n'y fit pas attention, laissant son amie avec la troupe de riches bourgeois en question afin de s'entretenir avec son père, quoi que ce mot-ci demeurait un peu trop fort. L'écouter donner ses instructions était le terme juste, et au vu du visage froid et fermé du jeune Wagner, il y avait fort à parier que se retrouver auprès de son père relevait plus d'une corvée que d'une satisfaction. Les relations entre le père et le fils avaient toujours été tendues, malgré les efforts de Jack à aller vers son paternel depuis son enfance, Leonard Wagner avait toujours bien mieux à faire que se tourner vers celui-ci puisque le temps était son bien le plus précieux. Quant à la mère du jeune garçon, une femme douce et sympathique, elle ne brillait malheureusement pas par sa présence, son choix de vie la faisant voyager entre New-York, Paris, Londres et Tokyo. Il n'était peut-être pas étonnant, finalement, de voir Jack se tourner vers les excès en tout genre, puisqu'il n'avait jamais été confronté à aucune limite. Finalement il se détacha de son père, l'air assombri et ténébreux, néanmoins un bref sourire en coin énigmatique se dessina sur ses lèvres lorsqu'il entraina Ally au loin.

    Ally - Qu'est-ce que c'est que tous ces mystères?
    Jack : « Les liens père-fils sont parfois si forts que ça en surprend plus d'un. »
    Ally - Je suis d'autant plus surprise de voir les prouesses du fils quand je vois les largesses du père...
    Jack : « Tu ne devrais pas, nous sommes les mêmes après tout. Seulement je suis bien meilleur. »

    Son sourire arrogant persista, une lueur sombre amusée luisant dans son regard. Visiblement, Jack pensait ce qu'il clamait haut et fort, en fait ce n'était pas même surprenant quand on le connaissait. Sa voix basse et grave avait pris des tons séducteurs, autant que ses yeux sombres, tandis qu'il glissa sa main sur la hanche de la jeune fille. Ils avaient beau être entourés de monde, sentant les regards posés sur eux, Jack ne pouvait s'empêcher de trouver son amie désirable, comme une pulsion soudaine qui le sommait à l'embrasser ici et maintenant. Un étrange sentiment en somme qui était impossible à décrire et qu'il ne pouvait s'expliquer, à mettre sans doute sur le compte de l'attirance physique forte qu'il éprouvait pour Ally. Ne répondant plus de ses gestes, le jeune homme se pencha lentement vers la jolie métisse, dans l'envie soudaine de lui déposer un baiser suave, de laisser parler ses instincts, quitte à peut-être choquer l'assemblée. Néanmoins une voix familière se fit alors entendre, coupant le jeune Wagner dans son élan qui tourna alors la tête vers un homme ayant un peu plus de la soixantaine. Ne se trouvant nullement gêné, Jack entraîna alors Ally avec lui comme si rien ne s'était passé, vers l'homme en question aux cheveux grisonnants, ayant pour lui une prestance certaine. Le soixantenaire fit une accolade chaleureuse à Jack qui eut alors un demi-sourire, ce dernier n'étant pas très expressif, il demeurait cependant réjoui de voir son grand-père ce soir-là.

    Everet - Jack ! Enfin te voilà, j'ai hâte que tu me dises comment se passe ta nouvelle vie en Arizona. Mais dieu que les Etats-Unis sont bien trop grands... Wie gehst ?
    Jack : « Pour le mieux. Je te présente... »
    Everet - Ally De Saint Ange, bien sûr. A peine étiez-vous arrivée mademoiselle que votre nom a fait le tour de la salle, dit-il dans un sourire chaleureux avec un fort accent allemand. Je suis Everet Wagner, le grand-père de Jack. Autant me présenter puisque je suppose que tu n'en as pas touché mot à ton amie. Jack est un brin mystérieux, il aime cultiver le silence, à croire qu'il le fait pour attirer l'attention de ces jeunes filles. D'ailleurs ça a toujours très bien fonctionné, n'est-ce pas ?

    Le ton chaleureux et le sourire sincère de cet homme contrastait avec l'attitude raide de son propre fils Leonard. L'on sentait par ailleurs dans les yeux de cet allemand de souche qu'il demeurait complice avec son petit-fils, bien qu'ils ne se voyaient que rarement. Jack eut de nouveau un demi sourire, son regard sombre planté dans celui de son interlocuteur qui se tourna alors, saisissant délicatement derrière lui une boite en bois lustré prenant la forme d'un violon. Il le tendit à son petit-fils qui l'avisa avec une surprise sagement cachée derrière son visage portant toujours cette arrogance endormie.

    Jack : « Un violon. Je n'en joue plus depuis des années. »
    Everet - Tu es bien comme ton père, la forme avant le fond, tu as tord. Ouvre-le, rajouta-t-il dans un sourire.
    Jack : « C'est un... »
    Everet - Stradivarius. L'homme qui me l'a vendu devenait sourd d'une oreille, il ne supportait plus de ne pas pouvoir entendre ce magnifique instrument comme il se devait. Le soixantenaire se tourna alors vers Ally dans un sourire amusé et complice avant de reprendre. Je lui ai promis qu'il irait entre les mains d'un virtuose du violon, bien sûr il aurait fallut qu'il me dise ce qu'il entendait par virtuose, pas vrai Jack ? rajouta-t-il à l'adresse de son petit-fils pour le taquiner, avant de redevenir sérieux et de se tourner vers lui. Tu as entre les mains un véritable bijou, ce stradivarius là est appelé "die Jungfrau".
    Jack : « La Pucelle. » dit-il de sa voix basse en même temps que son grand-père avant de lever son regard amusé vers ce dernier.
    Everet - ... Et je suis certain que tu sauras le faire vibrer comme toutes ces autres demoiselles, hmm ? Tu as intérêt à me jouer quelques notes.

    Certes devant Ally ce n'était peut-être pas des plus délicats que d'avoir une conversation de ce genre, néanmoins cela relevait plus de la complicité du grand-père à son petit-fils que de la réelle volonté de s'étendre sur ce genre de sujet. Jack eut un remerciement sincère pour ce dernier, replaçant l'instrument dans sa boite, lorsque la voix d'une jeune fille l'appela alors, le faisant se retourner. Le jeune Wagner s'excusa auprès de son grand-père, mais surtout auprès d'Ally, lui affirmant qu'il reviendrait aussitôt, se dirigeant alors vers une jolie jeune blonde vêtue d'habits haute couture, attrappant au passage deux coupes de champagne dont une qu'il tendit à cette dernière. La jeune fille se montra aussitôt très tactile et fort peu farouche envers Jack qu'elle semblait connaître et qu'il ne repoussait pas, bien au contraire. Everet avisa la scène un instant, avant de se tourner vers Ally, souriant, chaleureux et humain, malgré son costume sombre et sa carrure quelque peu intimidante.

    Everet - Je suis heureux de voir que Jack a enfin une amie comme vous sur qui il peut compter. Il s'est toujours entouré de beaucoup de personnes qui ne sont pas fréquentables à mon sens. Je connais ses problèmes d'alcool, je sais ses soucis de drogues et autres... choses que prennent tous ces jeunes. Mais je sais surtout qu'il a besoin de l'attention de son père, dit-il en posant son regard amical mais légèrement grave sur Ally. Et vous allez peut-être me prendre pour un monstre mademoiselle, mais je ne pense pas que cela soit un jour possible. L'an dernier, lors de l'accident de Jack, Leonard ne s'est pas même intéressé à son fils. Oh bien sûr il lui a racheté une nouvelle voiture, mais est-ce que cela compte vraiment ? Quoiqu'il en soit... rajouta l'homme dans un léger signe de tête, c'est une personne comme vous qu'il lui faut. Une jolie jeune fille qui a le sens de la réalité. Il m'a dit que vous étiez une grande admiratrice du fameux écrivain Edgar Poe. Aussi je ne vous ai pas oubliée, même si ce n'est qu'un petit présent.

    L'aîné Wagner sortit de sa poche un boitier noir, sur lequel était inscrit en lettres dorées la griffe très connue de Montblanc. Dans l'écrin blanc sommeillait un magnifique stylo plume revêtu d'or et de bleu nacré, promettant déjà une bonne vingtaine de carats, et laissant apparaitre sur le capuchon la signature de l'écrivain toujours en dorure. L'homme eut alors un visage plus sérieux, refermant doucement sa main sur celle de la jeune fille afin qu'elle ne puisse refuser.

    Everet - Cela me fait plaisir. Même s'il ne m'en dit mot, je sais combien vous êtes importante pour mon petit-fils, et combien vous ne pouvez que lui faire le plus grand bien. Je voulais vous remercier à la manière des Wagner. Un peu pompeux je sais, mais nous aimons faire des présents, je pense que Jack vous le montrera bien assez tôt, rajouta l'homme dans un rire jovial.
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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeSam 22 Nov - 1:54



    Ally n'avait pas l'habitude de ce genre de soirée mondaine. Bien sûr à St-Petersbourg elle avait connu l'hypocrisie de la vieille aristocratie mais c'était très différent et bien plus folklorique et désuet que cette réception chez les Wagner. Elle n'aimait pas les soupirs admiratifs sur joués leur préférant de très loin les conversations peut-être un peu gamines qu'elles pouvaient avoir avec son meilleur ami, mais qui pour autant étaient bien plus vraies et plus importantes pour elle.
    Ce n'était pas son milieu et elle fut contente que Jack l'entraine un peu plus loin.

    Jack : « Tu ne devrais pas, nous sommes les mêmes après tout. Seulement je suis bien meilleur. »
    Ally-Ne sois pas si modeste.',fit-elle avec un sourire narquois.

    Un petit regard malicieux par goût du jeu, toujours. Mais dans le fond elle n'était pas d'accord avec lui, il était bien loin de ressembler à cet homme à qui elle venait d'être présentée. Quand elle regardait Jack elle avait une sensation de chaleur qui la berçait doucement quand elle regardait Wagner senior, elle ne voyait qu'un homme bouffé par son amour de lui même et de son argent. Oui peut-être plus tard, Jack pourrait devenir son père. Un autre Wagner senior aussi froid que le marbre, aussi dépourvu de vie et d'intérêt. Ally serra doucement ses doigts sur le bras de son ami, elle ne laisserait pas ça arriver. Elle frissonna légèrement quand il glissa sa main sur sa hanche et elle leva un sourcil faussement moralisateur en réponse à cet accent séducteur de nouveau présent dans l'attitude de son meilleur ami. Elle aussi avait parfois des moments où la présence de Jack éveillait en elle des envies un peu trop amicales. Il suffisait de rien. Ca n'avait rien de sérieux c'était simplement les débordements de leurs jeux incessants. Elle croisa son regard, laissant glisser le sien malicieusement de côté avant de relever les yeux avec effronterie pour les poser avec aplomb sur les prunelles de Jack. Elle le vit approcher doucement, se penchant à dessin vers elle. Elle éclata d'un rire cristallin puis une voix arrêta Jack dans son élan. Depuis leur virée à L.A il était arrivé une ou deux fois qu'elle l'embrasse par jeu ou en lui avouant qu'elle en avait envie tout simplement mais il y avait toujours un fort sentiment amical entre eux, omniprésent et parfaitement posé entre eux. A la seconde où Jack détourna le regard vers un homme d'une soixantaine d'année, le regard d'Ally vacilla l'espace d'une fraction de seconde sans qu'elle n'en ai conscience puis elle suivit Jack du regard, prompte à le rejoindre.

    Everet - Jack ! Enfin te voilà, j'ai hâte que tu me dises comment se passe ta nouvelle vie en Arizona. Mais dieu que les Etats-Unis sont bien trop grands... Wie gehst ?
    Jack- Pour le mieux. Je te présente... »
    Everet - Ally De Saint Ange, bien sûr. A peine étiez-vous arrivée mademoiselle que votre nom a fait le tour de la salle
    Ally- Il n'y a vraiment pas de quoi...',fit-elle avec humilité et un sourire charmant.
    Everet- Je suis Everet Wagner, le grand-père de Jack.
    Ally- Enchantée...
    Everet-Autant me présenter puisque je suppose que tu n'en as pas touché mot à ton amie. Jack est un brin mystérieux, il aime cultiver le silence, à croire qu'il le fait pour attirer l'attention de ces jeunes filles. D'ailleurs ça a toujours très bien fonctionné, n'est-ce pas ?
    Ally-Ca à l'air de fonctionner aussi bien qu'à Phoenix en tout cas.', fit-elle avec un petit sourire en jetant un regard circulaire à la salle.

    L'homme semblait extrêmement sympathique et Ally l'aimait déjà bien, enfin autant qu'Ally pouvait aimer quelqu'un qu'elle ne connaissait pas vraiment. Elle ne pouvait aimait que les gens qu'elle connaissait vraiment bien, et ceux là elle les aimait sincèrement et profondément. Ally reporta son attention sur le stradivarius. Un instrument de toute beauté, elle ne pouvait qu'être admirative d'autant qu'elle avait quelque talent en musique elle aussi. Elle eut un petit sourire et continua de suivre la conversation.

    Everet- Je lui ai promis qu'il irait entre les mains d'un virtuose du violon, bien sûr il aurait fallut qu'il me dise ce qu'il entendait par virtuose, pas vrai Jack ? rajouta-t-il à l'adresse de son petit-fils pour le taquiner, avant de redevenir sérieux et de se tourner vers lui. Tu as entre les mains un véritable bijou, ce stradivarius là est appelé "die Jungfrau".

    Elle rougit très légèrement, c'était pratiquement imperceptible mais ses quelques notions d'allemand lui permirent de comprendre.

    Jack : « La Pucelle. »
    Everet - ... Et je suis certain que tu sauras le faire vibrer comme toutes ces autres demoiselles, hmm ? Tu as intérêt à me jouer quelques notes.
    Ally-C'est un très bel instrument..', confessa-t-elle au grand père en regardant Jack s'éloigner pour aller au bras d'une superbe blonde très docile...

    Le regard d'Ally s'attarda un peu sur le couple qui s'éloignait puis la voix D'Everet Wagner la fit changer de point de vue. Elle sourit à cet homme charmant.

    Everet - Je suis heureux de voir que Jack a enfin une amie comme vous sur qui il peut compter. Il s'est toujours entouré de beaucoup de personnes qui ne sont pas fréquentables à mon sens. Je connais ses problèmes d'alcool, je sais ses soucis de drogues et autres... choses que prennent tous ces jeunes. Mais je sais surtout qu'il a besoin de l'attention de son père

    Ally soutint son regard sentant qu'il allait aborder un sujet autrement plus sérieux que celui des cadeaux et des soirées auxquelles pouvaient bien participer son petit fils. Elle avait bien conscience qu'il buvait trop et qu'il avait un goût certain pour des choses peu recommandables, d'ailleurs il lui était arrivé de lui en glisser deux ou trois mots, puis le ton était un peu monté alors elle n'insistait pas sans pour autant abandonner l'idée. Elle posa un instant son regard sur Jack et la jeune femme blonde qui semblait bien rigoler. Un tout petit instant de rien du tout.

    Everet-Et vous allez peut-être me prendre pour un monstre mademoiselle, mais je ne pense pas que cela soit un jour possible. L'an dernier, lors de l'accident de Jack, Leonard ne s'est pas même intéressé à son fils. Oh bien sûr il lui a racheté une nouvelle voiture, mais est-ce que cela compte vraiment ?
    Ally-Son accident?... il ne m'en a jamais parlé. Jack n'aime pas parler de ce qui est réellement important...',remarqua-t-elle avec peut-être une pointe d'amertume.
    Everet- Quoiqu'il en soit... c'est une personne comme vous qu'il lui faut. Une jolie jeune fille qui a le sens de la réalité.

    Elle sourit légèrement intimidée se demandant ce qu'Everet Wagner pouvait imaginer qu'il y avait entre Jack et elle. Mais elle se garda de souligner qu'ils étaient meilleurs amis, de peur de blesser peut-être cet homme qu'elle connaissait à peine mais qu'elle trouvait attachant. D'ailleurs quoiqu'elle n'ai rien dit, elle ne pensait pas qu'Everet Wagner fut un monstre bien qu'il fut évident qu'il aie engendré un fils qui n'était pas loin d'en être un. Du moins pour ce qu'Ally en apprenait ce soir là. Par chance, la monstruosité de l'homme n'avait apparemment rien d'héréditaire, à moins que le jugement d'Ally ne fut contrarié par quelque élément perturbateur.

    Everet- Il m'a dit que vous étiez une grande admiratrice du fameux écrivain Edgar Poe. Aussi je ne vous ai pas oubliée, même si ce n'est qu'un petit présent.

    Le visage d'Ally passa à une expression plus embarrassée, elle n'était pas venue ici par intérêt mais seulement pour Jack et voilà qu'on lui offrait des cadeaux. Elle ne pouvait pas accepter, elle ouvrit la bouche et les doigt du grand père se refermèrent sur les siens, parant à toute forme de refus. Elle était aussi surprise d'apprendre que Jack avait parlé d'elle à son grand père.

    Ally-C'est beaucoup trop monsieur Wagner, je n'sais pas quoi dire. J'ai accompagné Jack parce que cela semblait lui tenir à coeur ça n'était pas du tout dans l'intention de...
    Everet - Cela me fait plaisir. Même s'il ne m'en dit mot, je sais combien vous êtes importante pour mon petit-fils, et combien vous ne pouvez que lui faire le plus grand bien. Je voulais vous remercier à la manière des Wagner. Un peu pompeux je sais, mais nous aimons faire des présents, je pense que Jack vous le montrera bien assez tôt
    Ally-Merci.

    Elle observait cet homme avec grand intérêt, surtout parce qu'il lui paraissait bien loin de l'image qu'on pouvait avoir de la maison Wagner vu de loin. Elle en conclut que lui aussi appartenait à la famille des roitelets et elle ne l'en apprécia que d'avantage. L'envie de lui en demander un peu plus sur ce que Jack avait dit d'elle lui brûlait les lèvres mais ça ne se faisait pas. Ally garda donc sa réserve à ce sujet, évitant aussi de chercher son ami du regard dans la foule de peur que le vieil homme ne pensât qu'elle s'ennuyait avec lui ce qui était loin d'être le cas.

    Ally- C'est un ami de grande valeur pour moi. Il n'a pas hésité à m'accompagner alors que je devais régler des affaires à Los Angeles...enfin je suppose que vous avez du en entendre parler dans les journaux et j'espère n'avoir pas causé trop de tord à votre famille et à Jack...

    Elle faisait allusion à la presse people qui il y avait peu faisait ses gros titres du nouveau couple tendance de L.A, en l'occurence Jack et elle, sur fond de sordides histoires de cocaïne et de désintox... pas très reluisant tant pour l'un que pour l'autre des deux ados. Mais même si ça les avaient bien fait rigoler, Ally se demandait si ça n'avait pas causé de problème à Jack sachant que si ça avait été le cas, il ne le lui aurait certainement pas dit. Pour sa part ça lui avait valu un "c'est vrai?" enthousiaste de sa mère et un "j'espère que non" tout aussi enthousiaste de son père, ce à quoi Ally c'était empressée de répondre "ce n'est pas vrai maman, Jack est juste un ami".

    Ally- Mais les gens lui laisse rarement l'occasion de montrer le meilleur de lui même. Ils lui collent sur le dos quelques écarts de comportements sans chercher à voir au delà... ajouta-t-elle pensivement.Pardonnez moi. Je dois vous être affreusement ennuyeuse, je pensais tout haut.








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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeSam 22 Nov - 22:15

    Situé un peu plus loin d'Ally et de son propre grand-père, Jack avisait la jeune blonde une coupe de champagne à la main, sans jamais la quitter de ses yeux sombres et explicites qui arracha à cette dernière un sourire aguicheur. Kelly était loin d'être farouche, souvent présente lors des virées à plusieurs de Jack, il fallait avouer qu'elle n'avait aucun tabou, ce qui faisait d'elle une conquête plus que plaisante au lit. Les retrouvailles furent plus que chaleureuses, car malgré la bonne société présente autour d'eux, Kelly posa délicatement sa main sur le buste du jeune brun, se penchant à son oreille dans un geste sensuel et provoquant, lui susurrant alors tout ce qu'elle avait en tête. Jack eut un sourire en coin sans avancer un mot, avalant une gorgée de son précieux champagne, séduit par l'audace toujours aussi présente de son "amie". Cette dernière lui murmura alors qu'elle l'attendait pour cette nuit, ne souhaitant pas demeurer seule dans son immense appartement, suite à quoi elle lui tendit délicatement les clés de sa demeure. Avançant un geste pour s'en saisir, Jack se stoppa alors et porta ses yeux sombres sur Ally en pleine discussion avec son grand-père. Il n'avait pas à la laisser en plan pour commencer, et si cette pensée était particulièrement normale pour tout le monde, cela relevait du miracle que le jeune Wagner ne se soucie d'une tierce personne, même son amie la plus proche. Inconsciemment, ce contraste entre ce monde pailleté dans lequel il avait toujours vécu, et ce qu'il vivait à Phoenix avec Ally, était de plus en plus mis en évidence. La blonde lui paraissait fade, bien qu'aguichante, mais dans un geste irréfléchi son regard s'était alors tourné sur Ally. D'habitude, Jack ne refusait jamais une quelconque invitation du genre sous prétexte qu'une autre fille lui plaisait, puisqu'il pouvait toujours revenir vers cette dernière plus tard. Ce soir pourtant, le jeune Wagner repoussa la main de la jeune Kelly qui prit ce geste inhabituel pour un affront. Et il était vrai qu'il y avait de quoi être vexée. C'est alors qu'une brune aux longues jambes rejoignit les deux jeunes gens, jouant de ses atouts pour faire flancher Jack qui ne paraissait pas désapprouver cette attitude.

    Everet quant à lui ne cessait de se montrer bavard, quoiqu'il en soit il demeurait sans doute le plus chaleureux de la soirée derrière son costume de businessman et son air à la Wagner quelque peu strict. Ses traits un peu froids contrastaient énormément avec la chaleur et la sympathie qui émanait de lui, à se demander comment il avait fait pour avoir un fils comme Leonard, qui n'était plus qu'un pic de glace. Le soixantenaire ne développa pas plus sur l'histoire de l'accident de voiture, pas vraiment étonné d'entendre que son petit-fils n'en avait pas touché mot à celle qu'il pensait être sa petite amie. Rien ne semblait le choquer par rapport à Jack qu'il connaissait bien, pas même le verre d'alcool qu'il avait en main alors même qu'il n'était pas en âge de boire. Il respectait le silence de son petit-fils, bien qu'il avait pensé que ce dernier en avait fait un minimum part à Ally, auquel cas il ne se serait pas permis de s'étendre sur cette histoire. Everet, bien que bavard, laissait également des parts d'ombre sur sa conversation, à croire que ce côté énigmatique était héréditaire chez les Wagner.

    Ally- C'est un ami de grande valeur pour moi. Il n'a pas hésité à m'accompagner alors que je devais régler des affaires à Los Angeles...enfin je suppose que vous avez du en entendre parler dans les journaux et j'espère n'avoir pas causé trop de tord à votre famille et à Jack...
    Everet - Ah cette histoire. J'étais à Munich quand les journalistes se sont lâchés sur l'affaire. Ne vous en faites pas, l'entreprise Wagner a su se dépaître de tout ça. Un grain de sable dans le désert, comme on dit.

    De nouveau, il restait mystérieux sur ses propos, n'avançant pas ce qui se cachait derrière ces dires. L'affaire n'avait pas créé véritablement de tord à la famille, pas tant que Leonard avait pour lui des contacts bien placés dans le monde des médias. Il était vrai cependant que ce dernier avait fait des remontrances à son fils, et les rumeurs revenant aux oreilles d'Everet affirmaient que Jack s'était montré des plus arrogants avec son propre père en lui affirmant que le prochain coup médiatique qu'il lui ferait serait bien pire. Ce qui avait bien fait rire le soixantenaire, mais beaucoup moins Wagner Senior.

    Ally- Mais les gens lui laisse rarement l'occasion de montrer le meilleur de lui même. Ils lui collent sur le dos quelques écarts de comportements sans chercher à voir au delà... Elle marqua une légère pause avant de reprendre.Pardonnez moi. Je dois vous être affreusement ennuyeuse, je pensais tout haut.
    Everet - Nein ! Au contraire vous êtes un vrai bol d'air frais comparé à ces vieux rabats-joie qui ne font que parler finances. Cela fait du bien d'entendre enfin une personne qui dit sincèrement tout haut ce qu'elle pense. C'est rare dans notre milieu.
    Leonard - Je t'en prie papa, ne fais pas comme si tu n'avais jamais été toi même un vautour. Où est Jack ?
    Everet - Voilà une question que je vais me permettre de noter dans un coin de ma mémoire tant elle est rare, dit-il dans un sourire en coin.
    Leonard - Et bien c'est que ta mémoire se fait défaillante. Je suis ravi de rencontrer enfin une De Saint Ange, votre père excelle vraiment dans ce qu'il fait. Mais j'ai cru comprendre qu'il n'aimait pas vraiment ce genre de soirées, aussi pour le rencontrer... pourriez-vous passer à vos parents le bonjour de ma part ?

    Si Leonard était arrivé un peu froidement, il esquissa un sourire sincère et presque chaleureux à Ally. Il était étrange de voir comment il perdait le peu d'humanité qu'il avait en présence de son fils. Par ailleurs ce dernier, en compagnie de Kelly et d'une brunette, posa une nouvelle fois son regard vers sa meilleure amie et voyant que on père avait fait son arrivée, s'attendant à ce qu'il ne souhaite s'entretenir avec lui, Jack s'éloigna des deux jeunes filles plutôt vexées de ne pas avoir pu le convaincre. En outre elles eurent pour Ally un regard assassin, que tout le monde prenait pour la petite amie de l'héritier depuis la publication de l'article de journal de L.A. Jack arriva alors aux côtés de son amie, l'air plus froid et assombri, son regard sombre se posant sur son père.

    Leonard - Enfin. Heureusement que je t'avais dit de revenir vite mais ce n'est pas comme si tu avais toujours fait ce que je te demandais. Peu importe, l'affaire Vernhes s'est conclue en d'excellents termes.
    Jack : « Tant mieux je dormirai mieux cette nuit. » dit-il d'une voix basse et cynique.

    L'ironie se faisait terriblement sentir, ayant pour seule conséquence de durcir un peu plus le regard du père pour son fils. Leonard arracha alors le verre de champagne que Jack avait entre les mains et qu'il venait de porter à ses lèvres. Dans un soupir équivoque, Wagner Senior se tourna vers ce dernier.

    Leonard - Ce n'était pas grâce à toi dans tous les cas. Heureusement que je te demande de me rendre service que quelques fois dans l'année, et encore lorsque je vois l'étendue de tes prouesses... Tâche de t'investir un peu plus.
    Jack : « Je le suis, je suis venu exprès d'Arizona. »
    Leonard - Et pourquoi, finalement on se le demande.

    Un léger silence s'installa alors, le regard de Jack pour son père se fit dès lors assassin, on ne sentait que trop qu'il cachait sa colère derrière un masque froid et qui se voulait impassible. L'ère glaciaire s'installa sous le hochement de tête désespéré d'Everet qui ne s'interposa pas, sachant très bien que cela n'aurait absolument aucun impact de toutes façons. Le jeune Wagner aurait voulu lui rétorquer qu'il se demandait pourquoi également, pousser peut-être la provocation en affirmant froidement qu'à New-York le prix du brown sugar était moins cher, bref répliquer quelque chose avec ironie et assurance, comme à son habitude. Mais peut-être que pour une fois, il n'était pas de taille face à la cruauté des paroles paternelles, sans doute s'était-il senti désarmé sur le moment tant les paroles de son père étaient tombées durement. Aussi Jack ne dit rien, gardant néanmoins sa prestance et ce regard sombre qui ne cillait pas. Sentant que les mots ne se débloqueraient pas, il s'excusa auprès d'Ally sans pour autant la regarder et tourna les talons, se dirigeant vers une pièce non loin d'eux qu'il referma derrière lui. Suivant son fils de son regard, son père soupira alors.

    Leonard - J'ai toujours dit qu'il ferait un excellent acteur.
    Everet - Leonard, j'ai quelques mots à te dire. dit-il d'une voix froide. Veuillez nous excuser Fräulein.

    Les deux Wagner s'éloignèrent alors, se faufilant entre les convives et laissant la jeune fille seule. Jack quant à lui demeurait seul dans le petit salon arborant une immense bibliothèque. Le jeune garçon s'approcha de la desserte de bois finement lustré, se servant un verre de whisky et avalant aussitôt une gorgée. Etrangement il ne paraissait pas peiné, seulement froid et pensif. S'approchant de la fenêtre donnant une vue imprenable sur New-York, il enfouit sa main de libre dans sa poche en pensant qu'il y avait tout de même mieux comme soirée à offrir à Ally. Le réconfort de l'alcool l'empêchait de penser à autre chose et à revivre cette froide conversation qui aurait pu en ébranler plus d'un. Sauf Jack qui malgré tout gardait pour lui sa fierté.
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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeDim 23 Nov - 0:57



Ally ne savait plus bien que penser des gens qu'elle rencontrait ce soir. Elle ne s'ennuyait pas, ou peut-être s'ennuyait-elle de ne pas voir Jack revenir et elle ne voulait pas regarder une énième fois ce qu'il faisait ni avec qui. A quoi bon, ça ne l'aurait pas fait revenir plus vite n'est-ce pas?

Une chose était certaine: on aimait entretenir le mystère chez les Wagner. Ally en venait à se méfier de tous sans être moins avenante, elle se disait qu'il valait mieux avoir une réserve sur tout dans ce milieu là comme dans celui de l'aristocratie de St Petersbourg.


Everet - Nein ! Au contraire vous êtes un vrai bol d'air frais comparé à ces vieux rabats-joie qui ne font que parler finances. Cela fait du bien d'entendre enfin une personne qui dit sincèrement tout haut ce qu'elle pense. C'est rare dans notre milieu.

Ally-Tout le mérite en revient à mon père à n'en pas douter Monsieur.', fit-elle humblement.

C'était quelque chose de très intéressant à observer chez Ally que cette façon qu'elle avait d'être modeste et conciliante à ses heures quand elle était aussi plus élitiste qu'on aurait su imaginer. Le père de Jack vint s'ajouter à la conversation, Ally le trouva différent ce qui ne fit que la conforter dans sa décision de se méfier de tous ici.

Leonard - Je t'en prie papa, ne fais pas comme si tu n'avais jamais été toi même un vautour. Où est Jack ?
Everet - Voilà une question que je vais me permettre de noter dans un coin de ma mémoire tant elle est rare, dit-il dans un sourire en coin.
Leonard - Et bien c'est que ta mémoire se fait défaillante. Je suis ravi de rencontrer enfin une De Saint Ange, votre père excelle vraiment dans ce qu'il fait. Mais j'ai cru comprendre qu'il n'aimait pas vraiment ce genre de soirées, aussi pour le rencontrer... pourriez-vous passer à vos parents le bonjour de ma part ?
Ally-Je n'y manquerais pas. Mon père se montre très peu effectivement, je ne vais pas démentir la réputation d'aristocrate marginal que les journaux lui ont faites; en revanche ma mère m'a prié de m'excuser pour ce qu'elle n'a pas pu se déplacer ce soir. On a bien plus la fibre sociable chez les Monroe.

La famille Monroe était parmi les affluentes de la vieille Amérique, plus précisément du Sud. Elle avait bâti sa fortune sur ses immenses plantations comme la plupart des familles sudistes affluentes mais elle avait survécue à la dépression causée par l'abolition de l'esclavage. Les Monroe n'avaient pas sombrés et encore aujourd'hui ce n'était pas un nom qu'on méconnaissait parmi la jet-set et les hautes sphères de la société.
Et Aurora, la mère d'Ally, si elle était aussi d'ascendance Mayfair, ce qu'elle aurait préféré oublier, avait tout d'une Monroe et ce n'était pas son agoraphobe de mari qui y aurait changé quoique ce fut. Enfin bon un peu de blabla futile de circonstance qu'Ally ne pouvait éviter ce soir.
On entendait rarement le chant freluquet du rossignol au milieu du jacassement des pies.

Jack fit alors son retour. Ally avisa sa mine refermée et plus froide qu'avant. Elle attribua ça à la présence de Wagner Senior. Elle écouta sans trop savoir que dire, les échanges polaires du père et du fils, sentant un moment d'animosité la prendre aux tripes contre l'aîné Wagner. Pourquoi diable s'acharnait-il tant contre Jack? Encore une questions ans réponse, décidément ça en faisait beaucoup, mais Ally était beaucoup plus patiente et persévérante que la moyenne.
Finalement les choses tournèrent si bien que Jack du s'excuser auprès d'Ally et qu'il s'éloigna comme on fuit la peste. Ally ne put s'empêcher de le suivre du regard mais elle ne pouvait décemment le suivre tout bonnement, l'étiquette aurait voulu qu'elle soit beaucoup plus preste à relancer la conversation mais Ally n'était une fille de conversation futile mais une fille de réflexion.

Leonard - J'ai toujours dit qu'il ferait un excellent acteur.
Everet - Leonard, j'ai quelques mots à te dire. dit-il d'une voix froide. Veuillez nous excuser Fräulein.
Ally-Das war ein Vergnügen Herr.céda-t-elle dans un accent irréprochable.

Elle se retrouvait donc seule. Un long soupir lui échappa tandis que son regard croisait une fois de plus celui d'une blonde, d'ailleurs c'était avec qui Jack était parti un peu plus tôt. Cette dernière la provoquait du regard comme pour essayer de pousser la métisse à faire un faux pas. Elle ne savait pas pourquoi, mais Ally avait presque envie à ce moment là d'aller se servir une coupe de champagne pour le seul plaisir d'aller le lui jeter à la figure. Pourquoi diable cette fille la toisait ainsi puisqu'elle passerait sans doute une partie de la nuit avec Jack, du moins la partie qu'il ne passerait pas avec une autre qu'elle. Sûrement cette superbe brune taillée pour les hauts faits de luxure. Ally s'arrêta un instant: ce n'était pas du tout son style de penser ainsi. Elle se contenta de leur servir à toutes les deux l'indifférence la plus superbe et de se frayer un chemin jusqu'à Jack au travers de la foule de tous ces inconnus.

Elle frappa doucement à la porte et l'entrebâilla.

Ally-Jack?

Elle attendit un petit instant avant d'entrer et de refermer avec toujours autant de douceur la porte derrière elle. Elle ne put s'empêcher de remarquer son verre de Whisky, et d'en attribuer la faute à Leonard Wagner.
Elle s'approcha d'un peu plus près ne sachant pas trop quoi lui dire pour ne pas froisser sa fierté qu'il portait au devant de lui comme une figure de proue, et ce encore plus qu'à l'accoutumée.

Ally-Jack ne soit pas si dur avec toi même...






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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeDim 23 Nov - 13:30

    Ally-Jack?

    La voix douce d'Ally s'éleva dans le silence froid de la pièce après que cette dernière ait frappé à la porte. Le jeune Wagner ne s'était pour autant pas retourné, avisant la vue imprenable sur New-york, son verre de whisky à la main auquel il volait quelques gorgées. Son visage sombre le rendait plus ténébreux, mais c'était là un trait assombri et sérieux différent de celui qu'il portait d'habitude. Il n'y avait plus de lueur d'amusement malsaine ou non logeant dans son regard d'ébène, Jack demeurait bien plus pensif et sérieux qu'à l'accoutumée, chose qui lui conférait une autre dimension plus sincère de ce qu'il pouvait être vraiment. Néanmoins l'héritier Wagner n'était pas peiné, alors même que son propre père s'était acharné sur lui et là où d'autres se seraient littéralement effondrés face à cet assaut paternel, c'était à peine si Jack en ressentait la moindre once de tristesse. L'habitude cumulée au caractère fort et conquérant de Jack. La preuve en était qu'il n'aimait pas parler de ses problèmes, car il s'en foutait, ni plus ni moins. Il était heureux dans la vie qu'il menait, seule la relation entre son père et lui faisait tâche au tableau. Et bien que cela faisait terriblement mal, Jack ne voulait se l'admettre et se refusait d'y porter attention... Peut-être aussi parce que l'alcool l'aidait à se sentir bien. Il entendit les pas de son amie résonner doucement dans la pièce d'un pas léger, mais Jack ne se retournait toujours pas, droit et fier malgré ce regard sombre et terriblement saisissant surplombant la ville de New-York.

    Ally-Jack ne soit pas si dur avec toi même...

    Toujours aucune réponse, le jeune Wagner se contenta de porter une nouvelle fois son verre à ses lèvres, sa main libre enfouie dans la poche de son costume sombre. Bien sûr il aurait souhaité qu'Ally n'ait pas à vivre cette scène familiale habituelle, mais après tout c'était lui qui avait fait une erreur en l'amenant ici, puisqu'il était inévitable que Jack et son père finissent par s'échanger des mots plus qu'amers. Le silence s'installa assez longtemps pour se demander si le jeune Wagner allait finir par décocher un mot. Non pas que ces derniers étaient bloqués en travers de sa gorge, mais malgré tout il avait besoin d'un temps succinct pour encaisser les dures paroles de Wagner Senior, mais aussi et surtout un temps pour refouler toute l'animosité qu'il avait contre lui-même à ce moment précis. Jack avait beau être terriblement arrogant, il lui arrivait parfois d'être en colère contre lui-même derrière ses airs froids qui ne laissaient rien paraître. Ally l'avait compris, voilà pourquoi il ne lui fallut guère de temps pour comprendre ce qu'il pouvait se passer dans la tête de Jack. Il avait beau être égocentrique, penser qu'il était au-dessus de beaucoup de personnes, il demeurait toujours cette colère trop froide. Après ce silence paraissant une éternité, la voix basse de Jack s'éleva alors, considérant que la belle métisse n'avait pas à rester dans l'ombre de paroles un peu trop vagues. Elle était sa confidente après tout, et Jack savait que quoiqu'il dise, cela ne sortirait jamais de ce salon.

    Jack : « Il y a onze ans, mon père travaillait déjà à MLW, qui portait seulement le nom de Merill Lynch à l'époque. Il était le second, mais très proche avec le directeur de la banque. Dans ces années là, les médias ne parlaient que de trafics en tout genre et blanchiments d'argent préoccupants, c'était la chasse aux sorcières comme l'on dit si bien. MLW était déjà à la tête des banques des USA, même si elle employait des moyens parfois pas toujours très conventionnels pour gober les petits établissements de crédit. Tu me diras, c'est toujours le cas aujourd'hui, rajouta-t-il avec un sourire en coin un peu jaune. Parce que ML n'était pas ce que l'on appelait une banque très fair-play dans le milieu, elle a été contactée par ces trafiquants d'argent sale, ils avaient besoin d'une complicité banquaire pour faciliter leurs trafics. Mon père et le directeur de l'époque ont refusé malgré les menaces, comme quoi même lorsque l'on est vautour on ne se jette pas sur le premier cadavre venu... Ils ont déposé une plainte auprès des autorités. »

    Jack eut un léger rire froid avant d'avaler une nouvelle gorgée, son regard sombre et ténébreux toujours posé sur la fenêtre. Le jeune Wagner parlait lentement, il n'avait guère l'habitude de parler autant, et surtout pas de son passé. Néanmoins l'épreuve n'était pas en elle-même difficile puisqu'il s'adressait à sa meilleure amie, seulement il ne voulait pas qu'un quelconque sentiment de compassion voire même de pitié n'émane de la jeune fille, bien que pour ce dernier point ce n'était pas le genre de la jolie métisse. Aussi la voix de Jack était neutre et inexpressive, terriblement basse et énigmatique, tentant de dédramatiser au maximum ses aveux.

    Jack : « Les mois ont passé. Un jour mon oncle est venu nous rendre visite de Californie. Il était... terriblement proche avec mon père, même s'ils n'avaient pas l'occasion de se voir souvent. La fatalité a fait que mon oncle et moi montions dans la limousine faire une ballade alors que ce n'était pas prévu. C'est à ce moment là qu'une voiture s'est collée étrangement à la notre. Un temps limité, quelques balles seulement, la discrétion à assurer... Ils ne pouvaient avoir qu'une cible. Le frère ou le fils... »

    Même dans ses propres aveux, Jack ne développait pas entièrement. Pourtant il se souvenait très bien de cette journée particulière. Son oncle et lui ayant pour "tradition" d'aller se promener en tête à tête à Central Park, Jack du haut de ses six ans avait insisté pour que tous deux s'y rendent le jour même malgré le temps couvert. Et bien que son oncle lui avait suggéré de s'y rendre le lendemain, le jeune Wagner avait insisté jusqu'à le faire céder. Enfin le regard sombre de Jack se posa sur Ally avant de continuer dans cette éternelle voix basse, sans prendre la peine de développer, puisque la suite paraissait évidente.

    Jack : « Ils ont été arrêtés le lendemain, les flics les suivaient depuis plusieurs jours. Si je n'avais pas présent ce jour là, mon oncle le serait encore aujourd'hui. Mon père me hait, inutile d'en faire un grand discours. Encore plus depuis que je lui apporte de la mauvaise publicité, c'est pour cela qu'il m'a envoyé à Phoenix. Il pense que je reviendrai l'an prochain sur Manhattan complètement désintoxiqué. »

    Cette fois Jack eut pour lui un sourire en coin véritablement amusé. C'était affolant de voir comment il pouvait encaisser les coups durs de son propre vécu en quelques mots complètement inexpressifs, comme s'il était étranger à tout ce qui s'était passé. Avisant une nouvelle fois Ally, Jack se dirigea vers la desserte, se resservant en whisky alors même que son verre n'était pas encore vide.

    Jack : « ... Et encore, si cela avait été la seule fois... Je te sers ? »

    La tête légèrement baissée, il leva son regard sombre vers Ally dans un détachement total. Visiblement chez les Wagner, l'absence totale de sentiments forts semblait être le maître mot. D'ailleurs il n'avait pas fini sa phrase, laissant légèrement sous-entendre qu'il avait été celui qui avait donné la mort à une personne par deux fois au moins... Mais cela demeurait encore un autre aveu que Jack ne dévoilerait sans doute pas ce soir, c'était déjà en soit une preuve d'absolue confiance que de se confier ainsi à la jolie métisse.
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Elle s'était attendue à ce qu'il reste froid, lui tournant le dos face à la superbe démesurée de New-York qui s'étalait sous leurs yeux. Elle, ne perdait pourtant rien de la silhouette rigoureusement droite de son meilleur ami. Oui elle aurait pu refermer la porte et faire comme si elle n'avait rien vu, le laisser là tout seul, à s'imbiber de Whisky à défaut de trouver le réconfort de l'approbation paternel qu'il n'aurait jamais. Elle aurait pu retourner aux fastes et au luxe de cette somptueuse fête où tout n'était qu'apparat et faux-semblant. Oublier, détourner le regard de toute cette laideur, celle de la souffrance et de la mélancolie, celle qui exhalait les relents de Whisky et d'alcool entre autres. Mais Ally n'était pas une de ces princesses qui se laissent rebuter quand le prince coasse de douleur et que son château à plus des airs de marécages empoisonnés que de demeure royale confortable. Non. Je crois même qu'Ally était plus attirée par les forêts denses et noires, par les marrés et les tourbières... c'était une princesse qui avait déchiré sa robe sans faire exprès parce qu'elle c'était un peu frottée aux ronces en voulant goûter la mûre noire et douce malgré tout. Sans doute la couronne pesait trop sur sa tête de Saint-Ange et lui servait d'elle plus de presse papier qu'autre chose, et ses souliers de verre? Elle les avait laissés aux pieds du grand escalier en allant se perdre dans le noir, parce que la caresse de la mousse sous ses pieds lui avait paru plus plaisante quand bien même elle savait qu'il ne fallait pas aller seule la nuit dans la forêt.

La voix de Jack s'élevait basse et monocorde. Elle écoutait sans juger, sans rien dire, respectueuse. Elle s'approcha un peu plus sans pour autant l'atteindre, désireuse de lui laisser son espace vital nécessaire. En bas, les rues fourmillaient de gens pressés, perdus, des gens qui étaient toujours là, comme pour vous montrer que le monde continuait d'exister sans vous. De là où ils étaient , Ally avait l'impression qu'ils n'en étaient plus vraiment, comme si ils s'étaient retrouvé en dehors de tout ça pour un instant. Comme si le monde s'arrêter entre la porte et la baie vitrée, les laissant dans un cocon amniotique ni sécurisant ni oppressant. Comme s'ils avaient été entourés de rien. Elle écoutait toujours l'histoire de Jack et ne perdant pas de vue ce verre de Whisky, elle ne pouvait s'empêcher de penser à toute cette culpabilité que Jack avait accumulée. Et elle se savait l'auditeur privilégier d'un récit qu'il ne réitérerait pas de si tôt. Il se retourna enfin vers elle.

Dans la forêt on rencontrait toute sorte d'individu. Des loups, des ogres, même des pies orgueilleuses et des vautours impitoyables mais il n'y avait pas que du mal dans la forêt, il y avait aussi une certaine magie. Vieille. Latente, endormie sous chacun de vos pas. Aussi dangereuse que malveillante. Et le prince qui ne ployait jamais le genou, même pas pour un carreau qui le torturait à son flanc. Ce genre de prince là gardait toujours la tête haute, c'était son orgueil même qui l'avait perdu dans la forêt sombre, pourtant, il n'avait pas un mauvais fond, et quand ses vêtements montraient de lui tout ce qu'il avait souffert, lui gardait cette lueur princière intacte pour lui, alors Ally approchait et lui tendait une main amicale, le silence d'une bouche qui ne se savait pas si jolie, et une épaule sûre si elle était fragile à la fois. Elle ne laissait pas le prince dans la forêt pour ce que la bonne fée avait dit qu'il était mauvais et rongé par l'alcool et la vanité. Elle ne le laissait pas parce qu'elle voulait le racheter ou mieux qu'il se rachète de lui même. Même si tout ce qu'il offrait c'était un rire cynique et une mine froidement sûre d'elle.

Jack : « ... Et encore, si cela avait été la seule fois... Je te sers ? »

Elle posa sa main délicatement sur celle de Jack, celle qui tenait son propre verre de Whisky. Ses doigts se refermèrent sur ceux de Jack et sur le verre.

Ally-Je me contenterai du tiens...', céda-t-elle sans le perdre du regard.

Plus petite en taille, elle levait les yeux vers lui sans peur, sans ciller comme souvent. Oui elle lui enlevait son verre dans un geste symbolique mais sans violence. Elle ne voulait pas se battre, elle voulait qu'il cède à la douceur parce que ce n'était pas fait comme un reproche mais comme une faveur demandée, et ça se voyait pertinemment dans les accents toujours aussi calmes de son regard, dans le sceau de ses lèvres doux et non guerrier comme on eut pu s'y attendre. Elle n'était pas dans l'opposition.
Elle n'avait pas manqué la dernière remarque qu'il avait faite. Si ça avait été la seule fois... mais elle ne le forcerait pas à la confession, elle attendrait que cela vienne de lui.

Ally-Quand j'avais cinq ans, ma mère a fait une fausse couche...enfin ce n'est pas exactement ça. L'enfant est mort-né. Elle ne pouvait plus me regarder en face, parce que moi j'étais là, bien vivante, trop petite pour modérer mon enthousiasme naturel même si je sentais la gravité de la chose. Elle a commencé à dépérir, elle ne quittait plus le lit, puis elle m'a fait envoyer à St Petersbourg, le temps de pouvoir me pardonner à moi d'être encore là... je suis tombée dans un lac gelé. En deçà d'une certaine température la glace se reforme immédiatement, alors on est prisonnier et pour survivre le cerveau se met à tourner au ralenti, le pouls devient imperceptible et on ne peut plus se débattre...

Elle marqua une pause comme si elle avait du mal à finir son histoire.

Ally- elle n'est même pas venue. Je me suis toujours demandé si c'était un acte manqué réussi, ou simplement un accident...

Elle porta le verre à ses lèvres, elle qui ne supportait pas les alcools forts parce qu'il lui brûlaient les lèvres qu'elle avait délicate. Dans une grimace elle baissa les yeux vers le sol comme pour se donner le temps de la réflexion...






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Jack L. Wagner
FLIRTING WITH
OBSCENE.

Jack L. Wagner


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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeLun 24 Nov - 0:45

    Elle avait eu la réaction qu'il avait souhaité : ne rien dire. Pas d'excuses inutiles à profusion, ni de longs discours censés remonter le moral ou autres formalités du genre que l'on sortait à tout va lorsque la personne en face vous expliquait ce qui ne tournait pas rond dans sa vie. Jack en contrepartie ne voulait en effet rien entendre. Sa vie et son vécu étaient ainsi, il l'avait accepté, cela avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui : un jeune homme pas véritablement fréquentable mais qui se complaisait dans son monde. Il n'avait donc pas de paroles de compassion à entendre, l'héritier Wagner ne les aurait de toute évidence pas acceptées. Aussi l'attitude d'Ally prouvait combien elle pouvait connaître Jack et le comprendre, mais après tout malgré leurs divergences, ils avaient pour eux de nombreux points communs. Il s'était néanmoins livré avec une certaine facilité malgré le ton de sa voix prenant parfois des teintes ironiques afin de dédramatiser ses propos. Jack avait beau avoir le sens de la mise en scène, il avait horreur d'être pris en pitié ou quelconque désolation du genre. A cause de sa fierté sans nul doute, mais aussi de sa conception des choses un peu particulière. Un Wagner n'était pas à plaindre, lui encore moins, et puisqu'il avait tout il était au contraire à envier. C'était ce à quoi Jack aspirait, dans le fond, être jalousé et envié, ne lésinant pas sur les moyens pour agacer ses rivaux et autres récalcitrants. Et pourtant, ce mal le rongeait intérieurement sans même qu'il ne s'en rende compte, trop imbu de sa personne, tellement certain que cela ne l'affectait pas, que le jeune Wagner ne sentait pas le poison s'infiltrant dans ses veines et lui rongeant les organes, le coeur le premier. L'antidote était des plus évidentes ; chasser un poison par un autre, qui prenait les effluves de l'alcool dont il était tombé dépendant. Là encore, Jack ne voyait rien. On pouvait lui dire qu'il était alcoolique, il vous riait froidement au nez, son sourire séducteur en coin, avant de vous rétorquer qu'il n'y avait pas plus stupide que cette remarque infondée. Ally lui en avait pourtant touché quelque mot, et visiblement le fait que même sa meilleure amie ne mette le doigt sur ce point-ci n'avait pas plus à Jack, qui avait fini par lever la voix. Quelques disputes dispersées ici et là sans conséquence pour leur amitié, et qui ne faisait pas changer le jeune homme d'avis. Effectivement, le jeune Wagner n'avait rien d'un prince charmant, ses défauts couvrant bien plus ses qualités, du moins c'était le côté sombre de sa facette qu'il ne cessait de montrer au monde. Pourquoi, c'était là une question qui restait sans réponse. Jack était en effet persuadé se trouver au-dessus de tout, et le fait qu'on lui attribue des hauts faits que l'on disait peu glorieux était au contraire pour lui et les amis de son milieu très gratifiant. Il avait bien plus l'air d'un Prince ténébreux qui derrière ses airs froids pouvait aimer avec passion et un peu trop de violence, seulement c'était un trait qu'il ne se connaissait pas. Pas encore. Là où Jack était l'extrême, Ally était la modération. Elle et lui avaient trouvé un équilibre stable dans leurs différences, nourrissant par la même une amitié qui se complétait.

    Le jeune homme proposa un verre à la jeune fille, mais le geste de cette dernière lui fut inattendu. Sa main douce se refermant sur celle de Jack, elle lui retira son verre dans un geste tendre et symbolique. La violence n'avait pas d'effet sur le jeune Wagner, trop habitué à vivre dans les entrechocs de sa vie mouvementée, c'était au contraire ces instants de douceur qui le laissait au dépourvu, lui qui n'en avait eu que peu. Par choix sans doute, par fatalité peut-être aussi. Le jeune homme soutint le regard satiné de la métisse, sans qu'aucune froideur ne se fasse ressentir cependant. Seulement ce geste calculé remettait quelque part en cause sa dépendance à l'alcool. Pour qu'Ally agisse de la sorte, c'était simplement qu'elle voulait lui passer un message. Néanmoins Jack était loin d'être consentant quant à cette idée, aussi il alla pour répondre par une provocation légère, n'en faisant qu'à sa tête, souhaitant alors se saisir d'un autre verre dans la desserte sans prendre en compte l'intervention de sa meilleure amie... Néanmoins la voix posée de cette dernière le stoppa, et ce fut à son tour de l'écouter avec attention.

    Ally-Quand j'avais cinq ans, ma mère a fait une fausse couche...enfin ce n'est pas exactement ça. L'enfant est mort-né. Elle ne pouvait plus me regarder en face, parce que moi j'étais là, bien vivante, trop petite pour modérer mon enthousiasme naturel même si je sentais la gravité de la chose. Elle a commencé à dépérir, elle ne quittait plus le lit, puis elle m'a fait envoyer à St Petersbourg, le temps de pouvoir me pardonner à moi d'être encore là... je suis tombée dans un lac gelé. En deçà d'une certaine température la glace se reforme immédiatement, alors on est prisonnier et pour survivre le cerveau se met à tourner au ralenti, le pouls devient imperceptible et on ne peut plus se débattre... elle n'est même pas venue. Je me suis toujours demandé si c'était un acte manqué réussi, ou simplement un accident.

    C'était vrai, ils étaient d'un autre monde. Celui où ils pouvaient avoir pour eux ce qu'ils désiraient, quand ils le voulaient. Ils avaient les fastes de la richesse, le confort quotidien, Jack avait même tout pour lui... Bien que pour certains ces histoires d'orgies arrosées au champagne n'étaient que des points négatifs, pour le jeune Wagner c'était une consécration. Mais comme tout le monde, ils avaient pour eux des parts d'ombre lourdes à porter. Jack ignorait cette partie de l'histoire d'Ally, visiblement les deux amis avaient pour eux bien des secrets qu'ils se dévoilaient peu à peu. Lui non plus ne souhaitait pas sortir des paroles idiotes pleines de fausses excuses... Il n'y avait rien à dire, seulement à penser. Ce fut à ce moment là que le jeune Wagner comprit inconsciement qu'un lien de plus les unissait, celui qui tissait un peu plus les toiles de leur amitié si forte, celui qui faisait qu'elle pouvait tant le comprendre... Bien que Jack se refusait à ce qu'on le décrypte, bien que sa propre histoire ne semblait pas l'affecter et qu'il ne cherchait pas de soutien, il se sentait encore plus proche de la jeune métisse. Le regard sombre du jeune Wagner ne se détachait plus de son amie, si belle et si posée, arborant un bref sourire en coin lorsqu'il l'avisa esquisser une légère grimace après sa gorgée de whisky. Restant plongé dans son mutisme, ne souhaitant pas rompre le silence intense du moment, Jack s'avança vers Ally avec toute la prestance et l'assurance qu'il avait toujours eu pour lui. Dans un geste lent, le jeune Wagner attrapa de nouveau son verre que tenait la jolie métisse. Fait inattendu cependant, plutôt que de le porter à ses lèvres, il le posa simplement sur la desserte postée derrière son dos. Se retournant de nouveau vers Ally, plongeant son regard sombre dans le sien, le jeune homme se pencha avec une douceur peut-être un peu maladroite et froide, déposant alors un baiser des plus suaves sur la joue ambrée de la jeune fille. Cela n'avait rien d'un baiser chaste ni même purement amical, par ailleurs Jack lui en déposa un autre errant cette fois au coin des lèvres sucrées d'Ally. Dans un souffle chaud, les lèvres du jeune homme cherchèrent un peu plus celles de la jolie métisse, s'offrant au jeu des caresses douces et envieuses. Il l'embrassa alors avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve, son baiser se faisant un peu plus audacieux mais sans jamais se montrer irrespectueux, fait tout de même rare. La main de Jack redessina alors les courbes de la nuque gracile d'Ally, avant de se poser doucement sur sa joue. Le baiser prit fin, mais pas les intentions du jeune homme qui s'était alors penché au creux de l'oreille de la jeune métisse, lui susurrant alors quelque chose dont personne ne se serait jamais attendu.

    Jack : « Et si Lundi, tu venais au lycée à mon bras... ? »

    Un léger sourire en coin se dessina sur le visage sombre de Jack, dont les lèvres s'était glissées dans le creux du cou de la jeune fille. Ses baisers goûtaient sa peau douce et sucrée, n'attendant pas même la réponse pour continuer ses caresses frissonantes et légères. En somme, la demande de Jack n'était pas anodine, il demandait à Ally s'ils pouvaient en quelque sorte officialiser leur relation qui dès lors se montrerait au grand jour. Passant alors du meilleur ami au titre de petit ami... Un titre qu'il n'avait jamais porté bien longtemps. Mais gageons qu'avec Ally, Jack se tiendrait à carreaux avec la gente féminine, puisqu'elle était ces derniers temps la seule à obséder ses pensées.
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Ally Ayo De Saint-Ange

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MessageSujet: Re: Every you, every me - Ally   Every you, every me - Ally Icon_minitimeJeu 27 Nov - 23:34



Il échangèrent un assez long regard. Ally savait que ça passait où ça cassait. Jack n'aimait qu'on lui fasse des remarques sur sa consommation régulière et grandissante d'alcool qui pourtant avait de quoi inquiéter. Du moins Ally s'inquiétait pour son meilleur ami.
Elle ne cilla pas, sans pour autant changer l'expression de son regard. Dans celui de Jack non plus, pas la moindre trace de vindicte ou de violence. Elle gageait qu'il pourrait bien par goût de la provocation aller se resservir un autre verre mais il n'en fit rien. Il se contenta de l'écouter sans mot dire, sans commentaire.
Tout commentaire aurait été déplacé d'ailleurs, et la jeune métisse appréciait vivement le silence de son ami. Ils avaient beaucoup plus en commun qu'il n'y paraissait et quand bien même personne n'eut pu le soupçonner il y avait entre une manie de s'entendre sans vraiment avoir besoin d'user de mot qui dépasser les premiers stades de la communication.

Jack approcha, toujours aussi droit et fier. Ally le laissa prendre le verre de ses mains mais à son grand étonnement il n'y trempa pas les lèvres, se contentant de le poser sur la desserte sans y prêter plus attention, elle sourit, ne dissimulant pas qu'elle était contente de ce geste mais sous peu son sourire se fana pour laisser place à une expression peut-être un peu intimidée quand les lèvres de Jack se posèrent en un baiser suave sur sa joue.

Etait elle encore une fois à un de leur moment de pulsions inexpliquées? Non pas du tout, mais elle ne put réprimé une curieuse sensation en elle, peut-être due au fait qu'ils étaient parfaitement seuls et à l'ambiance intimiste et sérieuse qu'ils avaient laissée s'installer dans la pièce. Elle releva légèrement le menton comme Jack venait cueillir un baiser au coin de ses lèvres. Inconsciemment elle se mit à chercher son baiser comme si les caresses de Jack provoquaient une urgence en elle. Elle ferma les yeux. Puis elle se laissa surprendre par la douceur de Jack. Elle s'y abandonna le temps d'un baiser quand alors il lui glissa à l'oreille:

Jack : « Et si Lundi, tu venais au lycée à mon bras... ? » ', demanda-t-il sans cesser de l'embrasser dans le cou.

Les mains délicates d'Ally cherchèrent le visage de Jack, d'abord pour lui déposer quelques baisers sur les lèvres, tendres mais non pas dénuer d'une certaine envie non voilée. Ses lèvres n'avaient de cesse de se joindre à celle du jeune homme pour s'en délier presqu'immédiatement, mais elle n'oubliait pas ce qu'il venait de lui dire:

Ally- Jack... vraiment?...', demanda-t-elle entre deux baisers, ne le coupant pas dans son élan.

Ce vraiment ne dénoter pas un doute, ou une crainte, c'était seulement l'expression de sa suprise. Non pas qu'il aie de l'affection pour elle mais qu'il fasse une telle requête lui qu'elle n'avait jamais officiellement vue au bras d'une fille, trop amoureux de sa liberté pour ce faire.

Ally-...oui.








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