drunken lullabies

o1. une identité de façon générale.

Nom : Prewett
Prénom : Henriette Maedhbh. Le premier, en l’honneur de Nicole, la grand-mère française, et le deuxième pour le père, Irlandais. Le second prénom signifie d’ailleurs « ivresse ».
Âge, Date de Naissance : 26 Septembre 1988, soit bientôt 20 ans, mais toujours six ans mentalement.
Lieu de Naissance : Dublin.
Origine Géographique : Irlande.
Origine Sociale : Très modeste. Ce n’est pas non plus la misère totale, mais la famille manque serieusement de moyens. Mais Henriette est bien trop perchée pour s’en rendre compte.
En quel année de lycée : 12th grade. Et oui, elle a redoublé deux fois.
Titulaire du permis ? : Malheureusement pour les piétons et les autres conducteurs, mais oui, même si sa technique pour l’avoir eu n’est pas encore très claire.

o2. la famille.

Nom du Père : Identité inconnue. On ne l’a pas vraiment cherché non plus.
Nom de la Mère : June Amy Prewett.
Profession : Une très bonne question. Si on entend par là sa source de revenue, dealeuse serait ce qui convient le plus.
Bref historique : Sa mère l’eu alors qu’elle n’avait encore que dix-sept ans. En prime, elle ne connaissait même pas l’identité du père. A peine un an après, elle eu un deuxième enfant, Martin. Elle se mit à vivre avec le père de celui-ci, ce qui ne l’empêcha que là troisième fois qu’elle tomba enceinte, ce fût avec un autre homme. Nicole, la mère de June, finit par constater que les affaires ne marchaient plus si bien à Dublin. Du moins, il n’y avait pas de quoi pour nourrir tous les rejetons, sans avoir à se fouler. Elle envoya donc sa fille aux Etats-Unis, à Phoenix, afin d’étendre l’entreprise familiale, ce qui ravit celle-ci. Désormais, les Prewett habitent une maison plutôt petite, comparée à la taille de la famille, et aux personnes qui y trainent sans cesse.

o3. le caractère en profondeur.

Caractère, description : Le portrait craché de sa mère. Même au niveau du caractère. Henriette est toujours totalement à côté de la plaque, elle trouve tout naturel, et il est impossible d’être plus extraverti. Elle veut tout essayer, court toujours partout, tombe souvent. Très maladroite, cela ne l’empêche pas d’essayer des choses risquées. Un vrai casse-cou. Elle a d’ailleurs finit plusieurs fois à l’hôpital, lorsqu’elle était dans sa période « monter sur les toits, c’est l’éclate totale ». D’ailleurs, elle n’en est toujours pas sortie. Même si elle a une vingtaine d’années, elle reste toujours profondément gamine. Enfin, pas sur tous les points. Comme June avant elle, elle tombe amoureuse toute les trente seconde. Ne vous étonnez donc pas si elle vous saute dessus au beau milieu de la rue pour vous embrasser, même si vous êtes déjà accompagné. Après tout, c’est flatteur, non ?
Extrêmement bavarde, elle fait parti de cette catégorie de gens qui devraient s’inscrire pour tenter de battre le record de nombre de mots prononcés à la minute. De nombre de sottises, et de phrases sans queue ni tête, aussi. Henriette part très rapidement dans des délires, et dans ses pensées. Elle peut parfois devenir incompréhensible pour le commun des mortels, ou toute personne n’ayant pas consommé de substances plus ou moins illicites auparavant. Parler comme maître yoda, ou à moitié dans une autre langue lui arrive fréquemment. Ne vous inquiétez pas, c’est simplement un problème de neurones. Après deux générations de mères à moitié droguées, l’autre moitié étant alcooliques, il n’est pas étonnant que la jeune fille ai quelques soucis mentaux. Elle peut être très perturbée, et entendre des voix. Qui viennent de sa tête, ou de ses frangins qui s’amusent à lui faire des blagues. En parlant de blague, c’est une grande farceuse. Du moins, il faut avoir son sens de l’humour, sinon ça pourrait aussi se qualifier de mauvais goût, ou d’enfantillages, selon les périodes.
Jamais de mauvaise humeur, elle n’est toujours prête à aider quelqu’un. Même si il n’est pas forcément recommandé de la solliciter elle, malgré sa bonne volonté, il lui arrive souvent de plus empirer la situation qu’autre chose. Toutefois, à cause de son manque de tact et de délicatesse, il lui arrive fréquemment d’être blessant, sans que ce soit intentionnel. De plus, elle remarque lorsqu’une personne ne l’apprécie pas. Elle se fiche de l’avis des autres, mais n’hésiterait pas à répondre aux attaques que l’on pourrait lui faire. Pas de manière subtiles, mais en établissant des plans machiavéliques. Comme placer un seau d’eau au dessus de la porte.
Goûts, Hobbies, Activité Extra-Scolaire : Les activités d’Henriette sont trop nombreuses pour être toutes répertoriées. Elle fait ce qui lui plait, quand il lui plait. Skate, théâtre, danse, musique, … Elle essaye un peu tout, et ne se focalise sur rien en particulier. Les fêtes, évidemment, occupent une bonne partie de son temps. De plus, c’est une mordue de littérature. Si elle ne travaille pas, ce qui lui a valut de redoubler deux fois, elle dévore les livres de tout genre. Avec de la bonne musique en même temps, et des gâteaux fait maison à portée de main, c’est vraiment le top. On peut aussi noter le fait qu’Henriette aimerait bien entrer dans l’équipe de football. Même si ça a l’air d’être une cause perdue, elle essaye toujours de relancer les joueurs qu’elle croise. Il faut dire qu’il ne se passe pas un match auquel elle participe où elle ne marche pas sur le ballon, avant de finir par s’étaler majestueusement au sol.
Ce qu'il n'aime pas, ses peurs : Le tic tac des réveils, les endroits rangés, le silence. Henriette y est allergique. Partout où elle va, elle ne peut s’empêcher de mettre un bazar monstrueux, et de faire du bruit si il n’y en pas. C’est plus fort qu’elle, ce sont les rares choses qui l’insupportent.
Quelque chose à noter ? : Est pour le moment une recordman en roulage de joint les yeux bandés, et la tête en bas. C’est aussi la seule participante, il faut dire.
Ses rêves, ses projets ? : Continuer à vivre comme aujourd’hui, et avoir d’autres enfants. Parce que les familles nombreuses, ça fait du bruit.

o4. l'apparence compte.

Physique, description : Comme au niveau du caractère, il aisé de reconnaître sa mère en Henriette. De la même manière, elle n’est pas très grande, environ un mètre soixante, très mince, presque maigre, sans être un sac d’os, toujours à cause de ses formidables dépenses d’activité, et elle aussi est dotée d’une longue chevelure blonde, qui a tendance à boucler légèrement, qui semble en permanence mal coiffée. Par contre, la jeune femme possède des yeux verts dans lesquels brillent sans cesse une lueur d’espièglerie, ou de démence, c’est selon. Ses lèvres ont une taille normale, ni trop charnues, ni trop fines. Un nez légèrement retroussé renforce son air mutin.
Prewett se maquille de temps en temps, mais elle n’est pas le genre de fille à être incapable de sortir sans une épaisse couche sur le visage. Un peu de rouge à lèvre, d’ombre à paupière, de mascara, et de crayon. De toute façon, elle est tellement maladroite qu’elle en met fréquemment la moitié à côté.
Elle n’est ni moche, ni extrêmement belle. De toute façon, tout est une question de goût. Toutefois, lorsqu’elle rentre dans une pièce, il est impossible de la rater. Pas uniquement à cause de son comportement extravertie, mais aussi parce qu’elle rayonne de bonne humeur. Henriette a toujours un immense sourire scotché aux lèvres, qu’il est impossible de faire disparaitre, même en y mettant tout son possible, et des yeux pétillants d’amusement. C’est la joie de vivre incarnée, et ça se lit sur son visage.
Sa façon de se vêtir : Sa bonne humeur perpétuelle se reflète sur ses vêtements. La demoiselle ne porte quasiment que des couleurs, sans se soucier de rentrer dans un style vestimentaire en particulier. Elle aime en changer souvent, et porte un peu de tout. Généralement, ce sont des couleurs chaudes, mais cela peut varier, en fonction de son envie du moment. Elle porte aussi beaucoup de jupes et de robes, mais met aussi un pantalon, ou une salopette, de temps à autre. Avec des bijoux, évidemment. Les accessoires, elle les adore. Tous, sans exception, ils l’amusent. D’ailleurs, elle met souvent de grosses lunettes, alors qu’elle n’en a pas besoin. De la même façon, il n’est pas rare de la voire avec des fleurs dans les cheveux. Sa façon de se vêtir n’est donc pas fixe.
Quelque chose de particulier ? : C’est miss bonne humeur. Elle est totalement décalée, sans avoir besoin de s’être fait un piercing, ou un tatouage, quelconque.

o5. la biographie.

Lucette | « Putain, Henrietta va t’occuper de ton gosse, ils me tape sur le système ! Et toi dégage, j’essaye de bosser, tu vois pas ? »
Argentine | « Hey, j’suis à la fenêtre je te signale, t’as qu’à faire le rat ailleurs ! »
Antoinette | « On est dans le bureau. »
Henriette | « Arginette, fais passer ! »
Jean | « Moi aussi j’en veux ! »
Eglantine | « T’as douze ans. »
Luna | « Attend encore un an, tu seras dans l’âge bête, on pourra de toute façon plus rien pour toi. »
Pierrot | « C’est quoi ? »
Louise | « C’est quelque chose qu’est pas pour toi. »
Ambroise | « Mais c’est pas juste ! »
Valentin | « ‘Maaaan ! »
Henriette | « Allez, viens mon champignon ! »
Martin | « Vous pourriez faire un peu moins de bruit, j’essaye de dormir j’vous signale ! »
Lucette | « Non mais c’est pas vrai ça, vous allez la boucler ?! »
Antoinette | « En même temps, en étant à douze dans 15 mètre carré, il me paraît relativement difficile de ne pas déranger quelqu’un. »

Les enfants Prewett au grand complet étaient enfermés dans le bureau. La plus vieille étant Henriette, âgée de vingt ans, et déjà mère du petit Valentin, deux ans. Elle l’avait eu très jeune, ce qui semblait devenir une tradition familiale. Elle répétait d’ailleurs souvent aux faux jumeaux, Martin et Lucette, tous deux dix sept ans, que ce serait bientôt leur tour. Mais ils n’avaient pas l’air partant, malgré le fait qu’elle insistait lourdement. Argentine, dix sept ans, paraissait mieux partir. Quoiqu’il en soit, il était évident qu’une bouche de plus à nourrir ne serait pas une bénédiction au point de vue financier. Ils vivaient déjà tous entassés les uns sur les autres. Cela ne dérangeait pas Henriette, après tout, elle aimait la proximité. Depuis qu’elle était toute petite, alors qu’elle habitait encore à Dublin, elle avait vu la famille s’agrandir de plus en plus chaque année. Et à tous les coups, elle se réjouissait de voir un nouvel arrivant, tout comme sa mère. Malgré les nombreuses disputes, ils demeuraient une famille très soudée. A partir de la naissance d’Antoinette, qui semblait être la plus saine d’esprit, en Avril 1993, ils déménagèrent à Phoenix, où les naissances commencèrent alors à s’espacer. Ne roulant pas sur l’or, ils n’étaient toutefois pas malheureux, et Henriette n’en voulu jamais à ses parents. Elle était parfaitement heureuse comme ça. Elle l’était à l’heure actuelle, et l’avait toujours été.

Pourquoi étaient ils enfermés dans ce minuscule bureau, vu leur nombre si élevé ? Leur maison n’était tout de même pas si petite. Ils étaient au maximum deux par chambre. Non, c’était, tout simplement, une précaution de leur père. A l’heure actuelle, sa femme, June, était en pleine négociations dans la salle à manger, avec divers clients, ou dealeurs. La dernière fois, ils avaient commit l’imprudence de laisser leurs nombreux rejetons en liberté. Résultat, de la poudre blanche un peu partout, une jambe cassée, la table brisée en deux, et un début d’incendie. Nous passerons les détails du pourquoi du comment. Ce coup ci, Killian avait donc jugé qu’il était préférable de les enfermer tous dans cette même pièce, après leurs avoir fait de multiples recommandations, qui entrèrent par une oreille, et sortirent par l’autre. Au moins, ils n’essaieraient pas de briser la porte pour se regrouper. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’aucun n’ai l’idée de faire une tentative d’évasion par la fenêtre, car alors, tels des moutons, ils sauteraient tous du premier étage.
Lucette se retenait à grande peine de ne pas attraper un couteau pour trancher la langue de chacune des personnes présentes dans la pièce. Mais quand est-ce qu’ils allaient cesser de sauter partout en poussant des cris d’animaux ? On se serait cru dans une visite d’un zoo par des petits de garderie, alors qu’il n’y en avait que quatre qui étaient âgés de moins de dix ans. Et ce n’étaient certainement pas les pires. Elle essayait désespérément de réviser pour un concours qu’elle souhaitait passer. En effet, elle avait désormais finit le lycée. Contrairement à Henriette, qui venait de redoubler cette année pour la deuxième fois. La première, c’était lors de la naissance de Valentin. Elle avait tellement raté de cours qu’il lui avait été impossible de suivre. Vu la quantité de travaille qu’elle fournissait, cela n’aurait pas pût être autrement, à moins d’être un génie. Sa scolarité s’était bien passée. Il y avait peut-être eu quelques problèmes, mais elle ne s’en rendait pas compte, comme toujours. Plus que les cours, s’étaient les fêtes étudiantes qui l’absorbaient. Il y avait tellement de personnes qu’elle aimait dans son lycée ! En fait, elle n’était vraiment pas pressée de le quitter. Il lui suffisait de participer au commerce de sa mère, comme toute la famille, en fait, pour avoir quoi subvenir à ses besoins, et ceux de son fils. De toute façon, elle vivait encore chez ses parents, et ne comptait pas les quitter de si tôt. Le tapage permanent qui animait la maison lui plaisait bien trop pour cela.