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 Tu veux bien de moi hein dis?

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Talia M. Almadovar

Talia M. Almadovar


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MessageSujet: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitimeVen 14 Nov - 22:58



Jackson- Non. Puisque je vous dit que non!
Talia- Oui mais moi je vous dis que si. Il faut vraiment être idiot pour ne pas voir la ressemblance.
Jackson- Vous pourriez être le sosie de Bonnie Tyler que ça changerait rien.', fit-il d'un ton placide.
Talia- Madre de Dios! Me voy a matar a este... puisque je vous dis que je suis Talia Almadovar! Sa nièce.
Jackson- Vous avez l'air d'une gamine de 19 ans
Talia- Ah vous avez remarqué vous aussi! Non vous vous attendiez à quoi? une anciana! J'ai dit nièce... NI-E-CE pas grand mère! Comprendo? Nièce!Et puis il n'y a pas quelqu'un de plus compétent que vous? Ohé quelqu'un...
Jackson-Je suis compétent.',

... il s'obstinait à garder un calme placide...

Talia- Vous n'êtes pas compétent.
Jackson- Je suis compétent.
Talia- Vous n'êtes pas compétent. Je vous dis que vous n'êtes pas compétent, vous ne savez pas lire une carte d'identité: vous n'êtes pas compétent point barre...

... ce qui n'allait tout de même pas durer. Elle savait parfaitement bien comment faire lâcher les nerfs de la plupart des gens...

Jackson-Je suis compétent!', grogna -t-il entre ses dents.

Talia- Non parce que, c'est quand même pas bien compliqué. Vous voyez il y a un côté jaune, parce qu'on est en californie quand même, et un côté tout moche...
Jackson- Arrêtez de me prendre pour un abruti mademoiselle!
Talia- Oh mais je ne voulais pas insinuer que je vous prenais pour un abruti. Vous êtes un abruti.
Jakson-Bon ça suffit maintenant, je trouve que j'ai été assez patient alors je vais vous racompagner jusqu'à la sortie, je ne veux pas savoir comment vous êtes entrée...
Talia- Je vous l'ai dit. Par le portail, je connais le code vu que je suis sa nièce...
Jackson-... foutez moi le camp et on en parle plus sinon j'appelle de 911...
Fearless-Et Jackson, c'est bon, c'est bon. C'est la nièce du patron elle peut entrer... toutes mes excuses mademoiselle Talia.

Jackson complétement halluciné lâcha le bras de la jeune fille. Il était aux alentours de 2h du matin, alors oui certes il avait bien vu la ressemblance entre son patron et l'intruse mais ce n'était pas très crédible de se faufiler dans la propriété d'une star de cinéma en pleine nuit pour ensuite affirmer qu'on avait un quelconque lien de parenté avec ladite star, surtout à Hollywood.
Talia affichait une mine auto satisfaite, un sourire pour le vieux gars de la sécurité, enfin ce n'était pas tant qu'il était vieux mais surtout que Talia l'avait toujours vu ici. On lui expliqua que son oncle n'était pas là mais on la fit entrer. Malgré son air naturellement au top, Talia dissimulait parfaitement que ce n'était pas sa nuit.

Elle venait de faire le mur de la demeure familiale, désireuse de s'éloigner de son père. Ca n'avait pas été un caprice de gamine de 19 ans mais bien une décision mûrement réfléchie. Elle avait trop l'impression de s'enfoncer dans une espèce de dépression à L.A et elle savait qu'ici, avec son oncle les choses pourraient peut-être s'améliorer. Elle soupira et alla s'assoir sur le canapé le plus confortable du monde, et spacieux avec ça. Elle avait avec elle deux petits sacs pleins à craquer contenant le minimum nécessaire. Deux ou trois paires de chaussures, un pyjama, ses affaires de toilettes, sa trousse de maquillage, ses papiers, son book de dessin, ses fringues préférés et aussi un petit collier en forme de coeur que son père lui avait offert il y avait longtemps.

Elle l'aimait énormément son père, c'était peut-être pour ça qu'elle le quittait. Elle ne supportait pas de toujours se prendre le bec avec lui, elle aurait voulu lui expliquer correctement mais il n'aurait pas pu comprendre. Il n'y avait que Javier pour comprendre et Javier se trouvait à 500 km de là.

Elle soupira sortant son iPhone pour prévenir son frère au cas où il chercherait à la joindre. Elle sortit doucement la chaînette d'argent et commença à jouer avec le pendentif comme pour passer le temps. Finalement elle l'attacha en trois tours à son poignet et l'oublia complétement. Elle entendit une voix qui lui fit immédiatement redresser la tête...



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Enrique G. Oleivera
VIOLENT SAINT.
Enrique G. Oleivera


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MessageSujet: Re: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitimeLun 17 Nov - 1:26

« Vous êtes fantastique... »
« Je sais... » fit Alicante, avec un petit sourire coquin.
« Mais qu'est ce que vous êtes con... »
« C'est pour ça que c'est écrit en tout petit, en bas du contrat... »

Finalement, Ashley éclata de rire. Alicante déposa un léger baiser sur la joue de la demoiselle, puis il ajouta avec un petit regard tendre. Un regard qu'il n'avait que rarement dans la vie de tous les jours. Et même dans son métier. Généralement, les personnages qu'Alicante incarnait, était toujours plus ou moins renfermé sur leur sentiments, laissant paraître une personne qu'il n'était pas réellement. Une carapace. En sommes, le métier d'acteur allait comme un gant à notre Alicante nationale. Ce dernier eut un petit sourire, lorsqu'il sentit cette dernière posait doucement sa main sur son avant-bras. Il releva le regard après un bref regard vers la main blanche de la jeune femme, et elle ajouta avec un petit regard mutin.

« Vous ne comptiez pas partir, ainsi ? N'est ce pas ? »
« Cela se voyait tant que ça... » Répondit l'acteur avec une petite lueur dans le regard.
« Je préfère en être sûr... »
« Bon... »

Ils se regardèrent quelques secondes, se dévorant du regard, avant qu'elle ne laisse glisser sa main le long de son avant bras pour lui prendre doucement sa main, et le tirer doucement derrière elle. Un petit clic, la porte s'ouvrit et ils entrèrent dans le hall d'entrée. Alicante leva les yeux, comme pour regarder la décoration de la demoiselle, avec un petit sourire.

« Vous avez du goût... » Murmura t il après s'être vu dans un reflet.
« Oui, vous avez vu... » Répliqua d'une façon arrogante, mais pas moins sensuel, Ashley qui ne voyait pas ce qu'il faisait.
« Tous les jours... »

Elle se retourna, et après un regard échangé avec Alicante, elle explosa de rire. Elle ne put s'empêcher de lui jeter un regard ardant, tandis qu'il souriait doucement. Elle posa sa veste sur le canapé, prenant celle d'Alicante laissant apparaître son sous pull noir, tandis qu'elle s'avançait doucement vers lui, posant ses mains sur le torse d'Alicante, ce dernier la regardant profondément dans ses iris bleutés. Leur visage s'approchaient doucement, il avait la boule aux ventres. Enfin, alors que leur lèvres allaient se rencontrer, le portable d'Alicante sonna. Aussitôt, ils sursautèrent, se dégageant l'un de l'autre, alors que les bras d'Ali' avaient trouvé refuge sur la taille de la belle blonde, avant de se détacher. Ils se regardèrent quelques secondes, avant qu'Ali' ne tende la main vers sa veste, sortant son portable de l'une de ses poches. Il décrocha en voyant le nom de l'un de ses gardes.

« Mr. Oleivera ? »
« Oui. » Dans son ton de voix, on entendait très bien que le gars avait intérêt d'avoir une bonne raison de l'avoir déranger.
« Y a... Y a votre nièce qui est chez vous et... »
« ... C'est bien des Almadovar, ça... Toujours dans des coups fourrés. »

Il raccrocha, relevant le regard vers Ashley, un moue triste qui était, bien entendu, surjouée. Il enfila doucement sa veste, et il lui dit :

« M'accorderiez vous un autre rendez vous ? »
« Huum... Je vous le dois bien... Je vous ai fais attendre une bonne heure, tout à l'heure... »
« Merci noble demoiselle... »
Et contrairement à ce qu'il aurait pu faire, il ne l'embrassa pas, mais lui fit un léger baise-main raffiné avant de s'en aller.

[...]


Y en a une qui allait payer chère.

« TALIA, MELANCA ALMADOVAR ! »

Oui... Voyez vous ? On ne faisait pas manquer un rendez vous de la sorte à Alicante, Caïn, Jésus Oleivera. Ce dernier claqua la porte derrière lui, jetant sa veste sur le porte-manteau, posant ses clés et son portable dans un panier non loin de la sur la table basse, face de Talia. Il se jeta sur un fauteuil, chevauchant de ses jambes, qui étaient elles mêmes croisés, un accoudoir, avant de s'appuyer sur son bras gauche.

« Qu'est ce qui te prend de venir, là, à cet heure-ci ? »

Directe. Alicante ne voulait jamais faire autrement. Il aimait trop la vie pour la gaspiller à parler pour ne rien dire.
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Talia M. Almadovar

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MessageSujet: Re: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitimeMar 18 Nov - 0:34



« TALIA, MELANCA ALMADOVAR ! »

Elle sursauta au moment où la porte claquait puis elle regarda l'entrée théâtrale de son oncle avec une once d'admiration parfaitement dissimulée. Elle avait toujours adulé son oncle, elle le trouvais d'une classe folle c'était son modèle. Mais bon vu que c'était son modèle et qu'elle était une bonne étudiante elle n'allait pas le lui clamer. Il se jeta sur le fauteuil en face d'elle et demanda ce qu'elle foutait ici. Question assez légitime à laquelle elle répondit par une œillade un peu timide sur ses bagages qui se trouvaient de part et d'autre d'elle.

Talia- Je suppose que si je te dis "visite de courtoisie" tu ne vas pas me croire.', elle aurait presque était penaude mais c'était que ça la mettait toujours un peu mal à l'aise de se confier et encore plus de venir quémander quoique ce fut à quiconque...' Je me suis encore disputée avec papa...

Traduction: "j'peux rester ici?". Il savait bien qu'en ce moment ce n'était pas la joie chez les Almadovar et que Talia avait avant tout besoin de s'aérer. Il était carrément improbable qu'il ne soit pas au courant du mauvais coton que filait sa nièce depuis quelque temps et qu'il ne sache pas à quel point elle n'avait pas envie d'entrer dans les détails et de remuer le couteau dans la plaie. Elle faisait de son mieux. Et ce soir là son mieux ça avait été de faire le mur.
Elle baissa un peu le regard, triturant son bracelet...


Talia- Et puis Javier me manque...

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Enrique G. Oleivera
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MessageSujet: Re: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitimeMer 19 Nov - 12:24

Alicante la regardait de ses grands yeux verts bouteuilles. Une couleur assez surprenante qu'il avait hérité de sa mère et qui était son artifice le plus magique. Du moins, d'après la presse féminine. Il ne savait pas tellement quoi penser... Ces derniers temps, il avait beaucoup regardé la relation de Talia avec son père qui se dégradait de jour en jour, et ceux, même lors des repas donnés par ce dernier où il invitait tout le beau monde. Après un petit sourire, il se passa une main dans les cheveux comme pour s'occuper les doigts, avant de jouer avec une boule anti-stress, qu'il avait toujours à porter de main, ici, elle était sur la table. Cette dernière lui rendit son regard d'une beauté magnifique, semblable à ceux de son frère, mais avec une féminité qui donnait envie de la séduire, qui montrait une flamme d'une rare beauté. Son regard était très captivant, et Alicante aimait s'y plonger. Il s'y sentait toujours bien. Comme si elle le réconfortait de ses peurs les plus secrètes, chose qu'il n'avait jamais compris, puisque c'était sa nièce et qu'il était, comme qui dirait, nullement intéressé.

« Je suppose que si je te dis "visite de courtoisie" tu ne vas pas me croire.  »
« Un point pour toi. »
« Je me suis encore disputée avec papa... . »
« Et tu veux rester vivre, ici ? » Il la regarda longuement, comme si il la soumettait à une épreuve mentale pour le moins dur. Le regard d'Alicante, à défaut d'être surprenant, était assez perçant, et il n'était pas rare de voir les gens baissaient le regard sous la pression qu'il imposait de par le poids de son charisme qui ne cessait de grandir au fur et à mesure que l'âge le façonnait. « Soit. La chambre au fond, à gauche, au première étage est libre, et insonorisé. Tu en fais ce que tu veux. » Un léger sourire traversa ses lèvres, avant de lancer la balle anti-stress sur un interrupteur non loin de là, près d'un mur d'eau, pour éclairer doucement le salon de façon tamisé.

« Et puis Javier me manque...  »
« Je sais. Il m'a raconté énormément de chose... Même vos crises de narcissismes aiguës... » Il eut un petit sourire amusé, mais pas réprobateur, ni même mauvais. Au contraire, Alicante était sans doute l'homme le plus ouvert d'esprit, de tel qu'à des moments s'en était tout bonnement effrayant. Il regarda doucement Talia, se levant de son fauteuil pour aller s'asseoir à côté d'elle. Lui levant délicatement le menton comme si elle eut été faite de sucre, il lui dit : « Sache qu'il vit la même chose. Il ne dit rien, n'y pense pas, mais son comportement le montre. Il te cherche en chaque fille, sans jamais te trouver. Il a besoin de toi, Talia. Mais il ne veut se l'admettre. Et son inconscient fait du bon boulot dans cette voix là. » Il lui déposa un baiser sur le front avant de se lever doucement pour s'approcher d'un mini-bar, où il se servit un verre de scotch, avant de servir un verre de rosée d'un cru particulier, qu'il tendit à Talia avant de s'asseoir. Qui a dit qu'Alicante n'avait pas de bon goût ? « En ce qui concerne ton père... Le connaissant comme je le connais... Ça risque d'être tout aussi tendu que de marcher sur un chemin de braise. Tu as besoin de repos. Et je peux te le donner. » Il posa son verre sur la table avant de s'asseoir près d'elle pour lui passer un bras autours du cou. L'hispanique lui murmura doucement : « Puis, je peux même te sortir dans des soirées comme tu n'en as jamais vu... » Le tout suivi d'un petit clin d'oeil très Oleiveresque.
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Talia M. Almadovar

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MessageSujet: Re: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitimeMer 19 Nov - 17:26



Il y avait de très rares moments où l'on pouvait voir le visage de Talia se teinter d'une sorte de gravité étrange, dans ce genre de moment, si on pouvait trouver ses coups d'éclats excentriques et ses coups de tête dignes d'une ado en pleine crise ou d'un dictateur capricieux, il ne faisait plus l'ombre d'un doute qu'on avait à faire à l'une des personnes les plus déterminées et les plus réfléchies qui fut.

« Et tu veux rester vivre, ici ? »

Les prunelles vert bouteille de son oncle se posèrent sur elle, avec cette implacable désinvolture qui le caractérisait si bien. Il y avait un tel poids dans ce regard que Talia se sentit un instant l'envie de baisser les yeux comme une gamine prise en faute mais au lieu de cela, elle releva fièrement la tête, comme elle aurait pu le faire par pure arrogance si on lui avait passer un couteau sous la gorge mais l'effet produit été tout à fait différent.
Elle ne cillait pas, s'accrochant au regard de son oncle avec une dignité certaine. Elle aurait menti si elle lui avait dit qu'elle n'avait pas espéré qu'il réponde cela. Elle aurait été trop en deçà de la vérité si elle avait dit "merci, ou "rien ne pourrait me faire plus plaisir" ou simplement "j'suis trop contente". Alors elle ne dit rien du tout. Continuant de soutenir le regard d'Alicante jusqu'à ce que l'épreuve soit terminée.

Alicante. « Soit. La chambre au fond, à gauche, au première étage est libre, et insonorisé. Tu en fais ce que tu veux. »

Elle eut un sourire très sincère et une lueur de réjouissance passa dans son regard noir. Il l'avait connu autrement plus expressive mais là elle demeurait humble dans sa gratitude qu'elle n'aurait de toute façon pas su exprimer à une mesure juste.
Il souriait aussi. Avec Alicante les choses ne semblaient jamais aussi graves qu'elles l'étaient vraiment. C'était un trait de caractère qu'elle appréciait tout particulièrement chez son oncle, qui sans être à côté de la plaque n'était pas franchement alarmiste mais plutôt le genre à prendre la vie avec une légèreté faussement inconsciente.

Elle dut bien aussi lui parler de Javier:

Alicante- Je sais. Il m'a raconté énormément de chose... Même vos crises de narcissismes aiguës... »

Cette fois elle dut bien baisser le regard sans rougir pour autant mais malgré le sourire de son oncle qui n'avait rien d'accusateur ni de moralisateur. Ce n'était pas qu'elle avait honte. Ni qu'elle se sentait mauvaise ou pécheresse. Mais c'était qu'elle lui parlait de son intimité, sans parler de sexe, Javier était un sujet si intime pour Talia qu'il était vraiment rare qu'elle l'évoqua hormis en la présence de ce dernier évidemment et encore, d'un commun accord silencieux, jamais sur ce qui était vraiment important. Il vint s'assoir près d'elle, lui relevant le menton avec une douceur infini

Alicante « Sache qu'il vit la même chose. Il ne dit rien, n'y pense pas, mais son comportement le montre. Il te cherche en chaque fille, sans jamais te trouver. Il a besoin de toi, Talia. Mais il ne veut se l'admettre. Et son inconscient fait du bon boulot dans cette voix là. »

Il lui posa un baiser sur le front qu'elle accueillit en fermant les yeux et en se pinçant les lèvres, profitant qu'il ne pouvait pas la voir en étant si proche d'elle, pour réprimer une envie de pleurer peut-être.
Avoir des nouvelles de son frère lui faisait du bien, en même temps que l'imaginer avec des filles ne lui était que passablement supportables mais elle savait, et elle ne pouvait pas décemment lui dire qu'elle ne les aimerait jamais ces filles. D'ailleurs elle se forçait toujours à ne lui montrait que la partie d'elle même qui était heureuse pour lui. L'autre partie elle la gardait pour elle avec une culpabilité toute catholique et naturellement vouée à la tombe ou au confessionnal. Mais jusqu'alors elle avait toujours tue ce péché là, bien que très croyante.

Elle prit le verre de rosé qu'il lui offrait avec un "merci" et un petit regard appréciateur pour la robe de ce vin.

Alicante- « En ce qui concerne ton père... Le connaissant comme je le connais... Ça risque d'être tout aussi tendu que de marcher sur un chemin de braise. Tu as besoin de repos. Et je peux te le donner. Puis, je peux même te sortir dans des soirées comme tu n'en as jamais vu... »

Elle posa doucement sa tête contre l'épaule de son oncle et un petit "hum" amusé passa ses lèvres dans une attitude beaucoup plus Talia que ce qu'elle avait été jusque là. Il était vraiment rare de la voir parler si peu aussi, en entendant parler de ces fameuses soirées elle sentit comme un petit reflux d'excellente humeur la traverser, ses lèvres reprirent leur pli habituel mutin et une petit lumière s'alluma dans son regard: El Fuego. Elle posa un baiser enfantin sur la joue de son oncle avant de dire:

Talia- T'es mon oncle préféré.

Elle reprit un peu de vin avant de se pencher vers son sac pour sortir son porte-feuille et tendre sa carte de crédit à son oncle. Rendez vous compte: sa précieuse carte de crédit. Celle qu'elle n'aurait cédé même pas au prix de sa vie tellement son addiction au shopping depuis que Javier était parti c'était aggravée:

Talia- Tu peux la prendre s'il te plait. Je te laisserai juger de quand il sera judicieux de me la rendre.',fit-elle plus sérieuse,'et j'vais plus à Santa Monica. Je vais m'inscrire à une école de design dès demain, et poser des cv pour trouver du travail...

Elle était contente de pouvoir partager ça avec quelqu'un. Elle lui montra ces cv pour savoir si c'était bien comme ça qu'on faisait. Elle avait pris un modèle de cv sur son lap-top et l'avait rempli comme elle pouvait sachant qu'elle ne pouvait ni demander à son père ni à sa mère qui désapprouverait son choix.

Talia- Tu crois que ça suffira?

Il y avait quelques références de trucs auxquels elle avait assister (semaines de la modes mais aussi conférences ce qui faisait un peu plus sérieux), pas d'antécédent vu qu'elle n'avait jamais travaillé avant, des tonnes de hobbies, une description de son caractère aussi humble que possible mais c'était assez difficile, quand à la partie "autre" c'était une vraie dissertation sur ce qu'elle pensait de la mode, ses idées, et autre (effectivement) pour finir. Et dire qu'à Santa Monica les profs s'arrachaient les cheveux quand elle ne rendait pas les disserts (aussi bien quand elle les rendait d'ailleurs)... Quelque chose de significatif aussi: aucune référence aux postes des membres de sa famille, une volonté de s'en tirer d'elle même sans jouer sur ses relations quoiqu' Almadovar était un nom difficile à cacher.

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MessageSujet: Re: Tu veux bien de moi hein dis?   Tu veux bien de moi hein dis? Icon_minitime

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