. On my Own . }} Enrique

Enrique et l'outil informatique. Toute une histoire, et elle est loin d'être des plus amusantes. En faites, ça dépend du côté où l'on se place. Mais je vous rassure, voir Enrique sur un ordinateur, c'est ce qui a de plus génial lorsqu'on veut se foutre de sa gueule. Déjà, il lui faut 5 minutes pour trouver le bouton d'alimentation. Une fois trouvée, le temps lui était toujours beaucoup trop long pour charger, et ça le saoulait toujours à mort. Alors, on le voyait souvent entrain de dessiner doucement sur une feuille trouvée non loin de là. Et enfin, une fois la chose faite, il tentait d'entrer son nom d'utilisateur et son mot de passe. En tout, ça lui prenait un bon quart d'heures, et mettait ses nerfs à rude épreuve. Pourtant, l'ordinateur d'Enzo était pas aussi long... Et celui de Kirsten encore moins. Y avait des fois, où ça le saoulait tellement qu'il avait envie de donner des grands coups de chaises dans l'écran de l'ordinateur.

Arriver sur son bureau, il parvint à trouver internet. Et là, il cliqua quatre ou cinq fois pour être sur d'ouvrir au moins une fenêtre. Enfin, il parvint à surfer quelques dizaines de minutes sans rencontrer aucun problème excepté le temps de chargement de chaque page. Finalement, ce fut lorsqu'il tenta enfin d'envoyer un mail qu'il essayait de faire partir depuis dix minutes à une association de jeunesses pour leur confirmer leur venue pour la soirée, que la page s'annula, lui disant que le délai était écoulé. Et puis, l'autre pas loin qui chantait à tue tête... Enrique ferma les yeux avec colère. Sa veine temporale se faisait apercevoir. Il tapota doucement la souris, tandis que l'autre continuait de se casser la voix. Sur le coup, que ce soit un chanteur reconnu ou pas, il s'en batta littéralement les couilles. D'un coup, il donna un grand coup du plat de la main sur la table, histoire de passer un peu ses nerfs, avant de se lever d'un coup, et d'hurler :

« MAIS TU VAS LA FERMER TA GUEULE ! PUTAIN DE TA RACE ! TU VOIS PAS QU'IL Y EN A QUI TENTE DE TRAVAILLER ! GEEK DE MERDE ! »

Et pour couronner le tout, il saisit la souris qu'il arracha de l'unité centrale qui se décala violemment arrachant quasiment tous les fils USB qui étaient accroché derrière. Résultat des courses l'écran buga, mais la souris, quant à elle, voleta à travers la salle pour aller frapper la tête d'Aaren.

« PUTAIN ! Y en a raz le cul, maintenant ! »

Il souffla comme un taureau, avant de prendre sa feuille et son crayon et se dirigeait vers la sortie, l'air passablement énervé.

A mi-chemin. Oui, c'était à peu près la distance qu'il lui restait à parcourir pour se retrouver dehors de cette salle. Ce fucking geek l'avait bien mérité, au moins, la souris avait eut une réelle utilitée au sein de sa "vie". Elle avait permit à Enrique de pouvoir raviver ses oreilles à la douceur du silence, car bon, c'était pas qu'il chantait mal, mais il lui cassait littéralement les couilles. Puis c'était pas réellement son genre préférée de rock. Bien qu'il fallait l'avouer, faire un petit concert avec eux, ça devait être marrant... Mais avec les autres membres du groupe... Et dans le noir. Pour éviter de les voir quoi. Quand on voit Curtis, on a tous compris. Une espèce d'emo-geek-band qui font genre qu'ils en ont marre de la vie et qu'ils sont prêt à se suicider pour leur élevation suprême dans une religion ou des croyances que le commun des mortels ne peut comprendre. Enrique est plutôt du genre à les y encourager... Il sait reconnaître une cause perdue. Et un emo, et par définition, une cause perdue. Oui, c'est lui qui décide d'être un emo. C'est être une cause perdue sans le savoir. Enfin, bref. Il s'en battait littéralement les couilles. L'autre pingouin aux cheveux longs s'étaient levé pour se mettre à lui gueuler dessus à son tour. Sur la joue d'Enrique, l'on pouvait apercevoir comme lorsque l'on serre les dents. Sa mâchoire venait de se contracter, mais il ne voulait pas répondre jusqu'à ce que...

BANG !

- Putain, le con !

Ca, c'était Enrique qui se portait les mains aux visages sous la douleur tandis qu'on entendait la souris tombait au sol. A ce moment, il donna comme un coup de pieds dedans pour se défrustrer avant de se mettre à souffler, comme pour se changer les idées, pour tenter d'évacuer cette haine grandissante et de sentir son sang bouillir dans ses veines d'hispaniques... Mais c'était carrément impossible. Comme je viens de l'écrire, 'Rico est un latino. Un homme au sang chaud. A ce moment là, il relève le visage, et alors que l'autre déluré eut terminé son discours et ce soit remit à chanter, Enrique se mit à courrir pour lui sauter dessus comme une brute épaisse pour lui envoyer une bonne droite au travers d'un bon roulet boulet qui valut à Enrique de se retrouver sur Aaren. Aussitôt, ses mains serrèrent ses cheveux et il se mit à lever et frapper brutalement la tête contre le sol. Deux fois, avant de se rendre compte de ce qu'il était entrain de faire. D'un coups, il se releva, portant une de ses mains à la hauteur de ses narines comme pour s'essuyer. Au coin de ses yeux, il y avait les larmes de douleur qui glissaient doucement.

- Putain ! Merde ! Désolé, vieux ! J'ai... Pété un câble.

Aussitôt, Enrique lui tendit la main pour se lever. C'était comme si il y avait deux Enrique. L'autre semblait être bien partit et sur le visage de 'Rico on voyait clairement qu'il était sincère. Comme pour prouver sa bonne fois, il ajouta doucement :

- Ché vraiment pas ce qui m'a prit... J'ai... J'ai comme l'impression que... Enfin, laisse tomber, chui con, et's'pas nouveaux.

Il se frotta doucement l'arrière du crâne, montrant ainsi un signe de mal être. Comme un gène qu'il avait vraiment.