Gonna Love Today - Marlene J. Vane (finished)

Messages : 25 Date d'inscription : 05/11/2008

fiche de présentation.

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Marlene Judith Vane

All the world's a stage,
And all the men and women merely players
They have their exits and their entrances
And one man in his time plays many parts.
William Shakespeare - As you like it

o1. une identité de façon générale.

Nom : Vane

Prénom : Marlene Judith. Son premier prénom est celui de Marlene Dietrich, une des actrices préférées de sa mère. Judith est le prénom de sa grand-mère maternelle.

Âge, Date de Naissance : 04 Février 1991 (donc 17 ans).

Lieu de Naissance : Lansing, Michigan

Origine Géographique : Du Michigan. Pour remonter plus loin ses ancêtres sont des colons puritains venus d’Angleterre avec les premiers immigrants du côté de son père, des russes de St Petersburg par son grand père maternel et des immigrants irlandais fuyant la famine par sa grand-mère maternelle. Mais comme tous les américains, il se glisse souvent des alliances d’origines et rares sont les américains qui n’ont pas plusieurs ancêtres d’un peu partout.

Origine Sociale : De la classe moyenne.

En quel année de lycée : Dernière année (senior year).

Titulaire du permis ? Non et vaudrait mieux pas qu’elle essaye de conduire.

o2. la famille.

Père : Graham Vane était rédacteur en chef dans un grand quotidien au Michigan. Il est né et a grandit toute sa vie dans cet état et jamais il n’aurait put imaginer faire sa vie ailleurs. Pourtant, à la mort de sa femme Alice, il a décidé de quitter la grande ville de Lansing et même son état, pour aller voir ailleurs. Il avait besoin d’air nouveau pour ne pas devenir cinglé. C’est ainsi qu’il travaille maintenant pour un autre quotidien, à Phoenix cette fois ci. C’est un démocrate convaincu, protestant calviniste, réfractaire à la guerre en Iraq mais favorable à celle en Afghanistan. Il est accro à la caféine, aime les voitures allemandes et est fan de Franck Sinatra, Glenn Miller, et en règle générale de tous les crooners ou jazzmen américains. Patriote pas très callé en politique étrangère, d’avantages en économie. Il aime les films d’actions et regarder le base-ball ou le superbowl à la télévision le Samedi, tondre sa pelouse et faire du bricolage en chemise hawaiienne, organiser des barbecues. En gros, l’Américain moyen dans toute sa splendeur. Graham a deux frères et une sœur. Liam est marié, père de deux petits garçons et plutôt conservateur dans ses choix. Berenice est du genre femme fatale et avocate à Lansing. Le dernier, Alexander, travaille dans le milieu artistique comme attaché de pressé très détaché. Il adore faire enrager ses parents et son frère coincé avec son homosexualité revendiquée et revendiquante. Les parents de Graham se nomment Astor, un ancien avocat brillant quoique sans scrupules, et Edith, ex mannequin qui depuis se fane dans un ennui profond et irrémédiable.

Mère : Alice Vane, née Alice Lansky, est vaguement d’origine russe par son père et irlandaise par sa mère. Contrairement à son mari, elle ne vient pas du Michigan, mais de l’Illinois (qui au demeurant est juste à côté). Elle travaillait pour un grand groupe de management quand elle a rencontré Graham. Au début, ils ne s’entendaient pas du tout mais ils ont finit par s’apprivoiser et se marier. Comme quoi ce qu’on pense des gens… Bref, elle est morte un jour dans un accident de voiture et a ainsi bouleversé la vie de son mari et de ses enfants. C’était une mère comme il faut, une femme brillante dans sa carrière également. Ses parents, Marc et Judith Lansky, étaient des babas cool qui lui ont enseigné le respect de la nature et le gout pour les arts. Ils aimaient aussi beaucoup la littérature et ainsi, ont fait de leur fille une femme cultivée et intelligente. Alice avait une petite sœur, Jane, qui vit dans la Maryland avec son mari. Rafael et Marlene y allaient souvent pendant les vacances.

Frère : Rafael Vane est âgé de 20 ans et est étudiant en droit. Il a hérité son prénom de son parrain qui se trouve être un vieil ami de son père, Rafael Ibarruri Gomez, un guatémaltèque dont les ancêtres viennent vraisemblablement du pays basque. C’est un garçon drôle, toujours de bonne humeur et amical, le meilleur ami que tout le monde rêverait d’avoir. Lui et Marlene s’entendent bien même s’ils n’ont pas beaucoup le temps de se voir avec les cours et le reste. Il aime beaucoup la photographie, faire la fête (un peu trop peut être) et sympathiser avec de nouvelles personnes. Oui, Rafael est social et aime les gens. Il ne loupe pas une occasion de faire des blagues mais il n’est jamais bête et méchant, tout juste un peu lourd des fois.

Bref historique : Comme nous l’avons vu, Graham et Alice se sont connus sans vraiment beaucoup s’aimer au départ. On peut même dire que c’était la vraie banquise entre eux. Il leur a fallut du temps, beaucoup de compréhension de la part d’Alice, et beaucoup de l’humour débordant de Graham pour qu’ils se rapprochent. Ils sont devenus amis, puis amant lors d’une soirée d’hiver. Au final il l’a demandé en mariage. Touchant n’est ce pas ? Rafael est né en 1988, puis notre Marlene en 1991. Le reste c’est le rêve américain. Ils emménagent dans la banlieue middle class de Lansing quand Graham est promut rédacteur en chef de l’Echo du Michigan, adoptent un labrador chocolat nommé Shakespeare, militent pour les droits de l’Homme et l’égalité sociale, sont gentils et politiquement corrects et ont des photos de famille sur le rebord de la cheminée. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’Alice se fasse percuter par un poids lourd qui grillait un feu à un carrefour. Le conducteur et son quintuple tonne n’eurent rien mais on ne peut pas en dire autant de la smart couleur citron vert de la dame. Comme quoi c’est toujours les cons qui partent les derniers. Cet événement est survenu l’année dernière et depuis, Graham ne se plait plus à Lansing. Il lui est donc apparut évident qu’il fallait changer d’air en déménageant plus au sud.

o3. le caractère en profondeur.

Caractère, description : Marlene est une catastrophe naturelle à elle toute seule. Elle déclenche toute sorte de réactions en chaine par un simple mouvement ou une parole. Maladroite, balourde, elle ne parait pas très fut fut pour les gens qui ne la connaissent pas. Mais Marlene a le cœur sur la main et, paradoxalement, c’est ça qui la perd. Car voulant bien faire à tout prix et croyant aider les autres, elle met les pieds dans le plat. Ce n’est pas de la stupidité, au contraire, car elle est assez maligne et subtile quand il le faut, dans ses cours. Seulement quand elle est avec des gens, elle veut les aider et en fait trop. Elle est un peu futile, un peu immature, mais elle vous aimera si vous êtes gentils avec elle. Et même quand les gens ne l’aiment pas (ce qui est assez rare), elle ne leur veut jamais de mal. Un vrai pigeon je vous dis ! Enfin bref, elle a un esprit qui défie parfois la logique et a son propre mode de raisonnement. Ce qui est potentiellement bon pour un être humain doit être fait pour tous les êtres humains. Même un type râleur, sarcastique qui ne veut pas être heureux et s’obstine à détester tout le monde (le fils caché de docteur House en fait), elle essaiera de l’aider et de le rendre heureux.

Goûts, Hobbies, Activité Extrascolaire : Marlene fait du théâtre quand elle a le temps. A part ça, elle est bénévole dans une association de jeunes qui s’occupe des enfants dans les orphelinats. Elle aime bien écrire des poèmes, des chansons, mais s’avoue incapable de chanter. Elle n’est pas douée pour les autres formes d’art, ni pour le bricolage (encore heureux qu’elle n’essaye pas souvent).

Ce qu'il n'aime pas, ses peurs : Marlene est écologiste comme sa mère, voterait démocrate comme son père si elle était majeure, aime aider les autres. Elle aime les balades ou les randonnées dans la foret, le chocolat chaud et les tisanes, jouer des personnages masculins (elle a joué Tybalt de Romeo et Juliette dans sa précédente école). Elle n’aime pas le café (trop fort) et les légumes (de la nourriture pour lapins), trouve les républicains stupides (rien que des hommes des cavernes) et pourtant il y en a beaucoup en Arizona, aurait aimé jouer d’un instrument comme le violon. Elle n’aime pas l’hiver ni avoir froid et préfère plus volontiers l’été ou le printemps. Elle aime bien les films fantastiques et le paranormal.

Quelque chose à noter ? A part le don de toujours faire des gaffes au point d’avoir hérité du surnom « mademoiselle catastrophe » ? R.A.S

Ses rêves, ses projets ? Marlene aimerait clairement devenir journaliste, comme son père. En fait ça serait la seule chose pour laquelle elle semble douée.

o4. l'apparence compte.

Physique, description : Marlene est blonde. Caractéristique qui n’est peut être pas étrangère au fait qu’elle mette les pieds dans le plat régulièrement. Non je plaisante, pardon pour les blondes. Elle a les yeux bleus-verts, la peau raisonnablement pâle compte tenu qu’elle vient du nord des states. Elle est de taille et de corpulence moyennes, et se tient pas toujours très droite. Ses cheveux sont lisses comme un plat de spaghetti, défaut corrigé grâce à notre ami le spray coiffant (on ne souligne jamais assez l’importance du gel, du spray ou de la laque pour cheveux). Elle trouve ses pieds trop grands, ses doigts trop petits, et son nez trop pointu. En fin de compte c’est une adolescente comme toutes les autres.

Sa façon de se vêtir : Marlene est capable de mettre n’importe quoi et généralement elle se débrouille pour ne pas avoir l’air ridicule. En tout cas les couleurs s’accordent entre elles, c’est déjà pas mal. Il arrive peut être que ses chaussettes soient dépareillées mais qui va vérifier les chaussettes de toute façon ? Elle aime les vêtements confortables et pratiques. Vous aurez peu souvent l’occasion de la voir mettre une jupe ou des chaussures à talons. Elle n’est absolument pas coquette, loin de là. Elle se fiche plutôt pas mal de l’apparence. Ne dit on pas que c’est l’intérieur qui compte ?

Quelque chose de particulier ? Une cicatrice sur le ventre car elle a eut l’appendicite mais rien de plus à signaler.

o5. la biographie.

{*} But I still haven't found what I'm looking for
{*} Where the streets have no name

o6. ce qu'il reste, et la fin de la fiche.

Célébrité : Kirsten Dunst

Pseudo IRL : KeroZen

Age IRL : 17 en Décembre

Comment trouvez vous le forum ? J'aime bien le design et le contexte est amusant…

Commentaire ? Attendez j'me concentre ! Ah oui je sais : La vie ne vaut rien sans un décapsuleur de bouteilles

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But I still haven’t found what I’m looking for

_ Dis ! T’est sur que c’est pas un crapaud ? Parce que les crapauds y’a du poison dessus ! C’est maman qui l’a dit.

_ Nan c’est pas un crapaud Lilly. C’est trop petit. J’te dis que c’est une grenouille.

Le petit garçon de 8 ans tourna son visage constellé de taches de rousseurs vers la mouflette de 5 ans. Puis il se retourna et allongeât la main pour attraper le petit batracien vert qui semblait regarder la scène de ses yeux globuleux. Il le porta à hauteur de son visage et joua avec les longues pattes flexibles, les pliants et les dépliant. Un croassement lui indiqua que la grenouille n’était pas tout à fait d’accord. Suite à quoi le minuscule monsieur fourra la bestiole dans la poche avant de sa salopette avec un petit rire. Le petite fille tourna un regard effaré vers lui et dit d’une petite voix aigüe.

_ Bah maintenant on peut rentrer ? J’ai faim. Je veux du gâteau !

_ Ok on y va…

Il fonça à travers le jardin sur ses deux jambes courtes, suivit péniblement par sa sœur. Rafael et Marlene, car c’étaient eux, étaient encore de jeunes enfants insouciants, loin des choses horribles de la vie. Leurs préoccupations étaient de jouer, rêver et leur pire souci était les visites chez la vieille tante de papa qui piquait quand on lui faisait la bise. Bah au moins elle donnait des sous après. Un enfant ça entend les choses, mais ça comprend pas tout bien. Evidemment qu’attendez vous d’autre ? Fifi et Lilly sont des petits comme les autres. Ils sont pas spéciaux, ils sont pas trop ceci ou trop cela. Ils sont eux, avec une famille normale et des amis normaux. Rafael était déjà à l’école primaire lui, alors il arriva bien plus vite que sa sœur dans la cuisine, grimpa sur un haut tabouret et posa ses coudes sur la table. Lorsque Lilly arriva, elle regarda le plan de travail où était accoudé son frère en louchant un peu, se demandant comment elle allait arriver là haut. Ah ouaip c’était coriace ces tabourets de bar. Papa trouvait ça très jazzy dans la cuisine – et Dieu savait qu’il aimait le Jazz – mais pour des gamins, grimper là haut avec ses petites pattes, bonjour l’angoisse. Heureusement, Rafael attrapa le gâteau qui reposait dans la grande assiette blanche et descendit avec son précieux trésor. Le soleil brillait, la grenouille croassa dans la poche de la salopette, il faisait chaud. C’était l’Eté et cette douceur de vivre irradiait tout comme si on voyait un vieux film de vacances. La semaine prochaine, ils partiraient pour le Maryland, chez tante Jane. Il y aurait la plage avec son sable gris et ses gros rochers pour grimper dessus. La vie était belle.

[…]

C’est dans la soirée qu’on perçoit mieux le silence et le calme de la nature. Assis sur les marches qui mènent au jardin, une tasse de chocolat chaud dans la main, Rafael et Marlene sont toujours là. Ils ont un peu grandit, juste un peu. L’ainé annonce fièrement que c’est 9 ans et demi qu’il a et pas 9 ans tout court. Ils parlent avec entrain à un homme, juste un peu vieux mais toujours si jeune. Oncle Alexandre n’a que 26 ans, il est bien plus jeune que papa. Mais il lui ressemble tellement ! Mêmes yeux verts remplis d’humours, même chevelure châtain-roux qui ne se coiffe jamais. Mais quand papa porte un costume bien coupé et des chemises bien blanches avec des cravates à rayures, Alexandre porte un jean, des converses et un pull près du corps. Il a une aura moins sérieuse, moins vieille. Papa fait déjà vieux accablé de soucis. Marlene dit qu’elle ne veut pas grandir, comme Peter Pan qu’Alexandre leur a déjà lu au moins 15 fois à leur demande. L’oncle rit, la regarde avec des yeux plissés et fait semblant de prendre sa grosse voix.

_ Alors on veut rester une minuscule petite souris tout le temps ? Pour se faire manger par les gros chats ?

_ Bah Shake’ il les attaquera les gros chats s’ils me mangent !

Shakespeare, le labrador chocolat, relève la tête en s’entendant appeler. Puis il la rebaisse sur ses pattes paresseusement. C’est à ce moment là que papa arrive dehors avec sa tasse de café. Il regarde le petit monde autour de lui avec un sourire et des yeux mi-clos. Il veut parler à Alexandre qui le suit à l’intérieur. Mais les deux petits ne veulent pas être tenus à l’écart et ils rampent doucement vers la porte pour écouter la conversation.

_ Ca suffit Al’ tu dépasse les limites. Tu sais que ça les met en rage… fait au moins l’effort de te taire ou de te cacher quand tu est avec eux.

_ Je te croyais plus intelligent que papa et Liam ! Monsieur le grand démocrate itou qui a honte de son frère gay c’est à mourir de rire non ?

_ Tu connais papa… C’est pas contre toi mais il ne faut pas que tu vienne à l’anniversaire de maman. Il t’écorchera vif sinon…

_ Cool ! D’façon j’ai pas envie de voir ce vieux con. Et vous non plus d’ailleurs.

Marlene tourne la tête vers Rafael et lui pose une question à laquelle il ne peut pas répondre : C’est quoi un gay ? Et pourquoi papy veut faire mal à Alexandre qui est si gentil ? C’est vrai que papy Astor est grincheux, tout sec et qu’il n’aime pas beaucoup jouer avec eux. Pas comme papy Marc qui a une grande barbe marrante et qui les aide à construire des trains électriques. Mais enfin quand même il peut pas faire de mal à Alexandre pour rien ! Gay c’était peut être une maladie comme la varicelle ? Rafael et Marlene se regardent sans comprendre ce qui peut bien énerver autant papy Astor et oncle Liam chez Alexandre au point qu’ils veuillent lui faire du mal. Ca doit être grave pour qu’ils lui en veuillent. Peut être qu’il avait fait une bêtise ? Dans leurs têtes d’enfants, les bambins ne se doutaient pas que l’intolérance et la stupidité conservatrice de leur famille était la cause de tout ça. L’innocence ne pouvaient pas leur faire admettre que c’était pour une raison si futile.

[…]

Messages : 25 Date d'inscription : 05/11/2008

Where the streets have no name

En grandissant, Marlene comprit vite une chose : la famille de son père était une bande de chacals. Aucun ne se valait et pas même Alexandre, sous ses dehors de gentil gay extraverti ne rattrapait le lot. Car Alexandre avait beau jouer les hommes libérés et fiers, il n’en restait pas moins prétentieux, cassant et orgueilleux. Le vieux Astor était mauvais, grincheux et odieux avec tout le monde. Edith, l’ancienne reine de beauté délicieuse, s’étiolait et devenait paresseuse et toujours ennuyée par tout comme une princesse dans sa tour d’ivoire qui a raté sa vie. Liam l’ultra chrétien tenait des discours moralistes et violents contre tout ce qui lui semblait ne pas convenir à sa chère bible. Sa femme était une bourgeoise snobinarde et autoritaire et ses fils des petites pestes soit disant bien élevées. Berenice se servait des hommes comme d’objets. Même Graham qui se donnait des airs démocrates et tolérants était au final traditionnaliste. Aucun ne rattrapait les autres malgré ses grands principes. Que disaient Marlene et Rafael quand ils se retrouvaient pour en parler ?

_ Ce sont des loups, de vrais sauvages.

_ Ils se haïssent tous et n’ont pas de pitié.

_ C’est pas une famille, c’est une boite de scorpions.

Invariablement, les formules restaient péjoratives et désabusées. Marlene préfère la famille de sa mère. Mais le problème est qu’elle ne les voit pas beaucoup. Même plus pour les vacances. Elle ne sait pas ce que deviennent sa tante et son oncle. L’adolescence vient avec tous les tourments qui l’accompagnent. Marlene et Rafael ne sont plus aussi proches qu’avant. La faute aux cours et à l’âge. Un grand frère qui a beau aimer sa sœur n’a pas toujours envie de l’avoir qui lui colle aux basques n’est ce pas ? Au final la vie suit son cours et rien ne change vraiment. C’est tout de même des gens normaux avec des problèmes normaux, qui réagissent de façon normale.

[…]

Le changement arrive un soir de Janvier 2008. Alors que jusque là, il n’y avait rien de significatif à ajouter sur les vies normales de nos petits héros, le monde se bouleverse. Ce soir, c’est l’anniversaire de Rafael, et la mère, Alice, a dit qu’elle se débrouillerait pour rentrer plus tôt que d’habitude. Seulement, après plusieurs heures à l’attendre en vain, ils comprennent qu’elle ne rentrera pas plus tôt. Rafael jette un ultime coup d’œil à la pendule de la cuisine qui annonce laborieusement les 9 heures du soir. Cette fois s’en est trop. Elle avait promis d’être là et encore une fois, elle préfère son boulot à être présente pour eux. Il se débarrasse du chapeau de cow-boy qu’il avait mit sur sa tête et le fait voltiger à travers la pièce, les larmes aux yeux, avant de s’enfuir dans l’escalier avec un « Je la déteste » retentissant. Le tout se déroule sous l’œil contrit d’Alexandre, déguisé en panthère noire, de Graham habillé en marin avec son bonnet à pompon, de Marlene qui arbore son costume Elisabéthain (rappelez vous qu’elle est sensée avoir joué Tybalt), et de tout le reste de la famille. Même Astor et Liam ont fait l’effort de supporter Alexandre pour la soirée. Après tout, c’est pas tous les jours qu’on a 20 ans alors pour un petit diner costumé en famille, on peut faire un sacrifice. Seulement Alice ne rentre toujours pas et elle ne rentrera plus jamais. C’est à 10 heures que Graham reçoit le coup de fil fatal. Rafael s’est déjà endormit, assommé par son chagrin, et le reste des gens commencent à se demander ce que fait Alice. Berenice a bien essayé de l’appeler sur son portable mais ça ne sonne pas. Et pour cause, elle est morte. Un chauffeur de poids lourd pas vraiment malin a décidé qu’à 8h du soir, il n’y avait personne et que griller un feu rouge ferait pas de mal. Sauf qu’il croise sur sa route une maman empressée d’aller fêter les 20 ans de son fiston. Pas de bol n’est ce pas ? Inutile de vous dire que ce genre de chose perturbe beaucoup. Rafael s’en voulait de s’être énervé contre sa mère alors qu’elle était morte. Imaginez le sentiment de culpabilité après ça. La petite lumière d’intelligence et d’humour dans les yeux de Graham s’était éteinte. Plus rien que du vide. Des fois, on le surprenait à regarder devant lui sans voir les choses, perdu comme qui dirait. Seule Marlene ne comprenait pas. Le choc était tellement violent qu’elle ne réussissait pas à enregistrer et à être malheureuse. Elle continuait sa vie et s’en voulait d’autant plus de rester si insensible. Mais elle avait trop de joie de vivre en elle pour que tout s’éteigne comme chez son père ou pour s’en vouloir comme son frère.

_ La vie doit poursuivre son cours et la terre ne s’arrêtera pas de tourner pour nous. C’est dur mais il faut passer à autre chose.

Elle disait souvent cela ensuite, devant les réactions de sa famille. Elle ne voulait pas se prostrer dans un coin pour pleurer. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle soit dans l’action, sinon là elle perdrait pied. Finalement, son père ne supportait plus cette ville, cette maison et l’atmosphère de Lansing. Il devenait frileux, hagard. Il fallait changer de place. Il annonça sa décision à ses enfants en Mai. A la rentrée prochaine, ils seraient à Phoenix, Arizona. Peut être qu’au début ça perturba Marlene. Un nouveau climat dans le désert, des gens inconnus. Mais son optimisme restait le plus fort. Il fallait partir sinon ça deviendrait insupportable. Autant changer carrément d’ambiance ! Etc’est ainsi que Marlene, Rafael et leur père firent leur arrivée dans ces lieux. Graham avait accepté un poste dans un journal de la ville, Rafael allait étudier le droit à l’université, et Marlene serait en dernière année au Lycée. Ils espéraient juste pouvoir reprendre une vie normale et tranquille… ou pas ! Elle espère maintenant pouvoir commencer une nouvelle vie, et pour cela s'intégrer en faisant partie du journal de l'école.

Messages : 25 Date d'inscription : 05/11/2008

Dites moi... C'est pas que je veuille faire ma chieuse des le début mais comment vous faites pour valider tout le monde dès que leur fiche et finie et que vous m'oubliez pendant ce temps ? Alors qu'il est bien marqué en titre que j'ai fini ? Si j'ai oublié un truc dites le moi au moins... Gonna Love Today - Marlene J. Vane (finished) 747674

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«Pretty Handsome Awkward» Messages : 117 Date d'inscription : 27/10/2008

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Désolé si j'ai parut insultante c'était pas du tout mon intention Gonna Love Today - Marlene J. Vane (finished) 207302

Je voulais juste dire que ça me surprenais pas que c'était une honte ou quelque chose du genre

Désolé j'aurais peut être dut fermer ma gueule u_u

Hum j'imagine que je peux toujours me brosser pour le journal u_u

«Pretty Handsome Awkward» Messages : 117 Date d'inscription : 27/10/2008

Messages : 25 Date d'inscription : 05/11/2008

Non c'est pas grave j'aurais dut attendre qu'on me valide... c'est juste que je suis un peu impatiente... u_u

Merci beaucoup