Jète toi à l'eau, tente ta chance. {Enrique}

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Jenny venait de lancer un regard plein de haine vers la brunette. Elle se contenta de tourner la tête, un sourire satisfait sur les lèvres. Non, elle n'avait pas envie de l'accompagner voir ce garçon dont elle était folle. Non, elle n'avait pas envie de l'aider à conclure. Susi avait juste envie qu'on la laisse tranquille et qu'on arrête de la traîner partout parce que soit disant, elle était trop cool quoi. Être populaire peut parfois devenir fatiguant, toujours les mêmes personnes superficielles qui vous traînent aux bask's, toujours les mêmes idiots qui vous regardent passer passer devant eux un sourire béat affiché sur les lèvres. Susi n'était pas vraiment comme toutes les pom pom girls. Elle faisait ça pour s'amuser et non pour dorer son image. Être riche ou pauvre, moche ou belle, ça lui importait peu dans le fond. Tout ce qu'elle voulait c'était enchaîner les conneries et vivre la vie à fond. La jeune fille n'avait pas la même définition que sa meilleure amie qui, par exemple, étanchait sa soif de vivre dans les courses de moto. Non, elle, ce qu'elle préférait, c'était se sentir désirée, les garçons, les flirts et tout le tralala, rien de tel pour oublier tout ce stress de la vie future. Et puis, son image de fille facile était fondée, elle savait très bien, mais s'en foutait éperdument. L'amour, personne ne devrait y croire, c'est pour les séries télévisées, les films romantiques. Dans la vie, ça existe pas. Il suffit de profiter au maximum des opportunités qui vous sont offertes. J'entends par là, le fait de pouvoir s'occuper du corps d'un bellâtre en manque d'amour. Pourtant, si vous regardez au plus profondément de la belle, vous découvrirez tout simplement qu'elle a peur de s'engager, des sentiments qu'elle pourrait avoir. Les histoires d'une nuit, quelques jours ou deux trois mois, sans attachement, c'était bien suffisant à subvenir aux besoins de tendresse de Susi.

- Bon, alors puisque c'est comme ça, je me tire. Mais me demande pas de t'accompagner au centre commercial la prochaine fois!

Tire toi Jenny, tu me saoules. Et puis tu devrais plutôt être contente que j'accompagne pas, ton mec là, il me trouverait plus belle que toi. Je fais ça pour te laisser une chance, regarde les choses en face.

Un clin d'oeil provocateur et un sourire victorieux. Susi savait qu'elle avait visé juste. Ce n'était pas vraiment gentil de sa part mais au bout d'une demi-heure de supplications malgré d'innombrables refus, je crois qu'elle a bien le droit d'être cruelle. Vous l'aurez compris, la jeune fille peut être une vraie garce quand elle en ressent le besoin, quelques fois, ça l'amuse et elle ne s'en cache pas le moins du monde. Finit la petite fille qui fait rire les autres et qui fait la fierté de ses parents, l'adolescente était exaspérée par ce comportement limite hypocrite. Franche, même cassante, blesser n'était plus un problème tant qu'elle pouvait dire tout ce qu'elle pensait. Cependant, rare étaient ceux qui subissaient ses foudres, ses amis proches ne voyaient que rarement ce côté "sombre". Susi restait avant tout la fille qui rigolait pour rien, toujours de bonne humeur et prête à tout, tant que cela n'était pas d'un ennui mortel. D'ailleurs, c'était cette image de fille facile à vivre, avec qui on passait toujours du bon temps, qui faisait sa popularité. Enfin, on va plutôt dire que c'est pour ce trait de caractère que n'importe qui pouvait l'apprécier rapidement. Rien n'empêchait qu'elle puisse rester sérieuse et à l'écoute, mais les gens venaient rarement s'adresser à elle pour ce genre de besoin, aller savoir pourquoi!

La belle tourna le dos à Jenny, prenant le chemin des vestiaires. Arrivée au gymnase, elle se rendit compte que les entraînements des cheerleaders avaient été annulés. Soit, elle trouverait autre chose à faire en attendant que Jack vienne la chercher. Ils avaient, comme qui dirait, ressentit tous les deux, un besoin de retourner aux fondements de leur amitié. En gros, ils étaient en manque l'un de l'autre, question sexe, pas très dur à deviner. Bref, la jeune fille se laissa entraîner par une envie quelque peu... provocatrice, dirons-nous. Une baignade, interdite, dans la piscine du lycée. Interdite, car les lieux étaient réservés aux cours et aux entraînements de l'équipe de natation. Toute fois, comme les cours venaient de prendre fin et comme l'équipe de natation étaient en compétition dans un autre lycée, Susi avait champ libre pour y faire tout ce bon lui semblait. Y entrer était chose facile, une bonne carte de crédit et la porte cédait toute seule, pas besoin de baguette magique quand on a la technique, tout est possible.

Malheureusement, la belle n'avait pas pensé à prendre un maillot de bain avec elle. Quel dommage, surtout que de toute façon, personne ne risquait de venir la trouver, alors à poil ou pas, ça ne changeait pas grand chose. Et puis, l'idée de se baigner à poil dans la piscine du lycée avait quelque chose d'assez, excitant il fallait dire. La jeune fille s'exécuta donc à enlever ses vêtements, les déposant prêt de son sac, à l'abri de l'eau. Elle détacha ses long cheveux, les laissant caresser son dos, à présent totalement nu. L'adolescente n'avait pas prit la peine d'allumer la lumière, préférant la lueur bleutée de la piscine à une quelconque lampe qui gâcherait l'aspect relax de la scène. Et puis, enfin, elle entra doucement dans l'eau, savourant ce contact qu'elle n'aurait jamais espéré avoir aujourd'hui. C'est fou comme certaines envies vous paraissent indispensables lorsque vous les laisser vous envahir. Quelques brasses, mais surtout ce fainéantisme qui vous pousse à rester dans l'eau, sans rien faire d'autre qu'attendre, profiter du calme et de ce moment qu'on pourrait qualifier d'unique.

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« K. ? »

Kirsten se retourna doucement sur sa chaise, arrêtant de faire celle qui écoutait le cours barbant du professeur de littérature. Décidément, ils y en avaient peu qui savaient animer un cours comme le professeur Esperanza. M'enfin, bon. D'un autre côté heureusement qu'ils y avaient des barbants, sinon, les étudiants devraient assisté à tous les cours... Et qu'est ce qu'une vie au lycée sans sécher un cours ? Enrique tendit doucement un papier que Lorenzo voulait lui donner. Cette dernière le prit doucement du bout des doigts tout en veillant à ne pas se faire choper par le professeur de littérature. Elle se retourna doucement pour faire genre qu'elle suivait le cours, puis elle le défit doucement pour lire ce qu'il y avait d'écrit dessus. Quand soudain...

« Et c'est ainsi qu'en 1505, le médaillon d'i__ »
« ARGL ! MAIS T'ES MALADE ! »
« Enfin, mademoiselle, je vous en prie ! Nous sommes en classe ! »
« Excusez moi, monsieur ! Je... J'ai... Je me suis rentrée la mine du compa dans le doigt en vous écoutant, et... »

Derrière, Enrique était mort de rire. Lorenzo se mordait le poing pour pas s'esclaffer comme un dément. Heureusement que Reese n'était pas là, sinon, les quatre auraient été viré de cours. Enfin, le professeur reprit à parler de son médaillon dont le nom échappait à la quasi-totalité des élèves, tandis que Kirsten se retournait de nouveau vers Enzo et Rico, en leur faisant un signe de la tête tout en adoptant une mimique qui ne pouvait que signifier : « Mais vous êtes con, ou quoi ! » Enrique se mit sous la table et éclata de rire, de nouveau. Enfin, il ressortit doucement de dessous son bureau tandis que Kirsten lui disait :

« Il n'en est pas question. Je suis d'accord pour ce jeu, mais je ne suis pas conne. Je refuse d'aller me baigner à la piscine ! »
« Tsss... Lâcheuse ! » fit Enrique, avec un petit air coquin. Le rouge vint aux joues de Kirsten qui lui répliqua directement :
« Tais toi ! Tu ne serais même pas capable d'y aller ! »
« On prend le pari ? »
« Pari tenu ! »
« Monsieur ! » Fit Enrique, se levant de sa chaise.
« Oui, Monsieur Oleivera ? »
« J'viens de me rendre compte que j'avais oublié mon agenda à la piscine ! Je peux aller le récupérer ? »
« Euh... » Visiblement déconcerté par la question de son élèves. « Oui, Oui... Bien sûr... »

Enrique eut un sourire, avant de se rasseoir pour vérifier qu'on est pas attaché ses chaussures comme à d'accoutumé, entre elles. Chose faite, il se leva, et tapota dans le dos de Kirsten tout en lui murmurant :

« Chiale pas... »

Puis, il s'en alla de la classe, pour prendre la direction des piscines.

¤
¤¤

Une fois arrivé à la hauteur du bâtiment de la piscine, il ne put s'empêcher de se trouver con l'espace de quelques instants. Après tout, il avait presque réalisé son pari. Il était arrivé au bâtiment. Néanmoins, y avait personne pour vérifier la chose. Donc, l'envie de faire rebrousse chemin lui frôla l'esprit. Il expira doucement, avant de s'avancer. Il leur faudrait sûrement une preuve. Et il avait bien deux heures devant lui. Trois heures de Littérature, c'était vraiment la mort quand on y pensait... Alors autant chercher un moyen de ramener une preuve. Valait mieux être dehors que dans la salle de classe à se fracasser le cerveau en écoutant les paroles d'un vieux machin à lunettes. Il s'approcha des portes, doucement, puis, jetant un regard à droite, à gauche, il posa sa main sur la poignet et tenta d'ouvrir les portes.

Hiiiiiun.

Visiblement, la porte avait besoin d'être graissée. Néanmoins, elle était ouverte. Aussitôt, l'adrénaline vint prendre sa place dans le sang d'Enrique, et une boule de stress se mit en place dans son ventre, laissant apparaître sur ses lèvres un sourire plein de malice. Doucement, il entra avant de refermer doucement la porte derrière lui. Il s'avança doucement, dans la chaleur étouffante de l'atmosphère des bains. Marchant dans le couloir, il tendit l'oreille comme pour voir si il n'y avait personne, tandis qu'il regardait de partout pour savoir ce qu'il pourrait bien ramener à Kirsten et Lorenzo pour leur prouver qu'il y était bien allé. Ce n'est que lorsqu'il passa devant l'une des vitres qui menait au bain, qu'il vit une personne plongée. Une personne nue. Hein ? Nue ? Aussitôt, Enrique y apporta un peu plus d'attention, et son esprit ne se focalisa plus sur le fait de ne pas se faire prendre, mais sur qui était dans l'eau. Visiblement, ils n'étaient pas les seuls à avoir eut l'envie de venir au piscine par pur délire avec Lorenzo et Kirsten. Et Enrique ne put s'empêcher de s'approcher doucement de la vitre, posant ses mains sur la vitre, et approchant son visage du verre pour voir que c'était...

« ... Susi. »

Enrique ne put s'empêcher de la regarder avec un interêt renouveler. Il ferma doucement les yeux, regardant derrière lui comme pour être sûr qu'il n'y est personne, avant de se passer une main dans le cou, comme si il était... Embarrassé. Il longea la vitre pour sortir vers les bains, après avoir retiré ses chaussures et ses chaussettes qu'il posa sur un banc. Il regarda doucement Susi nageait dans l'eau, avant de dire d'une voix pour le moins sensuel, mais pas du gros lourd. Comme si entre Susi et Enrique, il y avait une sorte de jeu qui c'était naturellement installé. Enrique ne pouvait s'empêcher de jeter des regards aux courbes de la demoiselle, avant de dire doucement.

« ... Alors ?... L'eau est bonne ? »

Un sourire étrangement félin et mutin se dessinait sur ses lèvres d'hispaniques.

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Pour la première fois de la journée, Susi se sentait enfin en paix. Je veux dire par là qu'elle n'avait pas à être suivies par les petites boniches des cheerladers, vous savez les filles qui remueraient ciel et terre pour en faire partie. Celles qui sont sous vos ordres et qui trouvent que c'est un honneur. Mais oui, vous avez compris, bah c'est ce genre d'imbéciles finies qui suivent la plupart du temps Susi et ses amies, comme si c'était normal et qu'elles étaient contentes d'être traitées comme des déesses. Et bah moi j'ai envie de vous dire que non, c'est relou de pouvoir claquer des doigts pour avoir ce qu'on veut, c'est franchement nul d'user et d'abuser de pauvres créatures à la recherche de reconnaissance et c'est chiant d'être adulée par des filles qui ne vous arriveront jamais à la cheville. Bien entendu, Susi ne pensait pas tout à fait comme ça, enfin disons qu'elle ne formulerait pas ses idées de la sorte. C'est plus le genre de fille à dire " Gentilles mais trop présentes" ou encore, dans un jour d'extrême exaspération " Mais qu'elle nous lâchent ces moches ", bien entendu, vous ne lui en tiendrez pas rigueur car exaspération est synonyme de faiblesse mentale passagère, tout comme la fatigue. Tout ça pour dire que la vie de cette jeune demoiselle est loin d'être un conte de fée.

Mais oui, conte de fée. Je vais vous expliquez en deux mots, de quoi ça s'agit, comme dirait le grand philosophe et penseur, Gad Elmaleh. Un conte de fée est une histoire tout droit tirée des plus beaux films de Disney qui, eux aussi, sont tirés de livres écrits par des gens morts y'a très longtemps et dont personne ne connaît le nom, Disney étant devenu la référence absolue. Ces jolies petites histoires très gnan gnan ont pour but d'instaurer une espèce de moralité comme par exemple, "Tuer son frère qui est roi c'est mal, son fils te le fera payer" ou encore, "Il ne faut pas avoir peur d'être adulte même si, enfant, tu n'as pas à te soucier des problèmes de la vie", je clorais sur une dernière moralité "Même si tu es pauvre, rien n'empêche que tu puisse épouser la princesse, si toute fois, un génie veut bien t'offrir son aide". Tout ça pour dire que ce genre de conte est révolu, voir même, n'a jamais eut une quelconque utilité. C'est bien joli les princesses qui parlent aux animaux en chantant mais vous en avez déjà vu vous, des gens qui font ça? Parce que honnêtement ils finissent en hôpital psychiatrique en général. Mais dans les contes de fée, c'est tout à fait normal, les lions parlent, les crabes chantent et le prince charmant libère toujours la princesse de quelconque situation et puis, surtout, l'amour est la clé et tout le monde s'aime, sauf les méchants qui n'aiment personne mais c'est bien connu, au moins un truc de normal. Je terminerais ce paragraphe par une moralité de mon cru, " les contes de fée, c'est pas ça la vie dans le ghetto. "

Tout ce paragraphe pour ne rien dire, juste pour épuiser mon capital connerie afin que le reste du topic soit plus ou moins normal. Donc, revenons à nos moutons, je dirais même à notre Susi en tenue d'Eve. La belle continuait de flâner ci et là dans l'étendue azure qu'est l'eau de la piscine. Loin d'être pure, celle-ci est incroyablement chargée en chlore, tout le monde le sait, tout le monde s'en fou. Mais bon, on parle du chlore mais je préfère qu'il y'en ai parce que mine de rien, ça sert à nettoyer la pisse et tous les trucs dégueux qui finissent dans une piscine en cas de besoin. Je vous déconseille tout de même d'essayer d'y jeter un cadavre, le chlore n'est pas assez puissant pour vous débarrasser de ça, ni vu, ni connu. Breffons, je disais donc, la jeune Susi faisait sa nudiste dans un lieu publique, accessible à tous, en pleine journée, non loin de plusieurs centaines d'étudiants, mais bon, visiblement ça ne lui fait ni chaud ni froid. Donc laissons là s'exhiber de la sorte aux yeux de personne pour l'instant, enfin, personne ne tarda pas à pointer le bout de son nez, je vous aurait presque dit le bout d'autre chose, mais je ne suis pas sur qu'il ait pénétré les lieux avant le nez. Vous ne comprenez pas ou ne voulez pas chercher, ou pire vous avez compris cette allusion, tant mieux, passons à la suite.

Enrique, le seul, l'unique, celui qui fait craquer toutes les filles avec sa chanson "Hero", le fils de Julio, nan, bon, je recommence. Enrique le chanteur latino du groupe Son of Sam, venait de faire son entrée dans le bâtiment le plus aquatique du lycée de la Renaissance. Il devait être satisfait de ce qui s'y trouvait puisqu'il ne quitta pas les lieux, préférant se mettre à l'aise et reluquer la donzelle sans gêne. Enfin bon, à sa place, si j'avais été un mec, j'aurais sûrement fait la même chose. Et puis, entre nous, Enrique et Susi ça commençait à devenir une sacrée histoire ein! Tantôt ils s'allument, tantôt ils essayent de se rendre jaloux, depuis la fête c'est ambigu, ils se cherchent, se désirent dans le fond. Tant mieux pour eux, mais les petits gas, faudrait pensé à bouger vos culs si vous voulez goûter l'un à l'autre. Heureusement que nous, les narrateurs, on est là pour bouger les choses en les mettant dans des situations pas possibles, vive nous, les yo quoi.

Le beau latino, dans un sourire terriblement charmeur, de sa plus belle voix de dragueur sensuel, demanda à Susi si l'eau était bonne. Elle, qui ne l'avait pas vu arrivé, sursauta, mais ça ne se vit pas, elle était dans l'eau je vous rappelle. La jeune fille prit donc le temps de se retourner, contente de voir un garçon venir lui tenir compagnie. Pas du tout embarrassée, je dirais même, totalement à l'aise, Susi ne pensa même pas à cacher son corps. Non, non, ein, il finirait bien par le voir un jour, alors ça servait à rien de le cacher. Elle lui jeta un regard amusé, un sourire coquin dessiné sur ses lèvres et répondit à la question d'Enrique, sur le même ton que lui.

Elle serait encore meilleure si tu me rejoignais...

Un petit clin d'oeil en guise d'encouragement et toujours cette moue satisfaite trônant sur son visage. Finalement, elle n'aurait peut-être besoin de Jack que pour la ramener chez elle et non pour assouvir ses désirs. Enfin bon, un petit bonus n'était jamais de trop, surtout lorsqu'il était offert par un expert en la matière. Mais qui sait... Enrique n'était sûrement pas à plaindre de ce côté là, la belle ne demandait qu'à découvrir les talents du beau musicien.

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Susi... Son petit nom ne cessait de lui tourner en tête depuis la soirée, et il était vrai que bon... Elle avait été assez marquante pour finir par le laisser pendant, le désir au bout des doigts, sans pouvoir le laisser s'exprimer. Ce qui était des plus frustrant, cela va sans dire. Enrique eut un léger sourire. Elle était d'une beauté insaisissable. Quelque chose de magique semblait émanée d'elle... Sûrement son teint de peau foncé... il y avait une sorte de magie, de quelque chose de particulièrement tentateur... Et si Adam avait été à la place de 'Rico, ce serait la figue, et non la pomme qu'il aurait croqué sans hésiter à ce moment là. Enrique la suivit sur le bord du bassin, tandis qu'elle faisait quelques brassées avant de se stabiliser pour le regarder d'égal à égal. La fierté de leur sang se criant sans aucune retenue. Il ne disait rien, la laissant parler, tandis que sa voix était transportée par les sons qu'elle faisait en tentant de se maintenir à la surface de l'eau. Enrique était transporté. Et il commençait à se détendre de façon significative. Très significative.

« Elle serait encore meilleure si tu me rejoignais... »
« Hééé... Je sais pas... Chui un corps chaud... Moi... A moins que tu n'es déjà réchauffé l'eau ? »

Un sourire, un regard, il s'approcha du rebord pour y tremper son pieds, comme pour juger la température de l'eau. Un léger frisson de plaisir lui parcourut l'échine. Il retira doucement son pieds de l'eau pour le poser sur le sol. Puis, avec une lenteur calculée qui se voulait tentatrice, il retira doucement son tee shirt pour laisser paraître son torse halé. Il n'était pas le garçon des plus musclés du bahut, mais ce n'était pas non plus un petit gros, ni un anorexique. Il avait les formes, mais c'était tout. Il eut un léger sourire, laissant l'envie de la rejoindre le posséder totalement. Puis, il défit le bouton de son pantacourt en lin, pour le laisser tomber au sol. Le ramassant doucement, gardant uniquement son boxer, il prit ses affaires qu'il balança contre le banc, près de ses chaussures, avant de porter ses mains près de l'élastique de son boxer. Déjà, l'on voyait le désir ébranlait sa virilité. J'ai bien dis « ébranlait. »

« C'est en haut trouble, qu'on va nager... »

C'était une phrase pleine de sens quand on y réfléchissait. Il le savait. Mais en même temps... Prise hors contexte, elle ne voulait pas dire grand chose. Il retira doucement, et délicatement son boxer, le laissant tomber à ses pieds, pour permettre à sa virilité d'être beaucoup plus libre. Enfin, il se laissa glisser dans l'eau, dans cette eau si chaude... Comme si elle comptait les mettre en condition pour les rapprocher un peu plus. Le désir n'était devenu que plus grand. Il sentait ses lèvres qui ne demandaient qu'une chose : La peau de Susi. Doucement, il fit quelques brasses autours d'elle, comme pour jouer, avant de s'approcher doucement, le corps frôlant doucement le sien.

« Tu veux nager ? »

Lui murmura t il, comme un ronronnement de félin. Le nager voulait signifier bien autre chose, et Susi ne pouvait que comprendre. L'eau goutait doucement des cheveux d'Enrique, accentuant ainsi sa couleur de cheveux sombres, et la lueur bleutée qui émanaient d'en dessous de l'eau, semblait presque donner à leur corps une teinte surnaturelle.

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Invitation à la rejoindre, provocation, tentation, désir. Oui, un peu de tout ça. La jeune fille était heureuse que ce soit lui qui soit là, et personne d'autre. Elle n'avait pas oublier cette proximité pendant la fête d'Ally, cette danse où elle l'avait laissé en plan, juste pour lui montrer qu'elle aimait se faire désirer, que si ça lui chantait, il devrait patienter. Mais aujourd'hui, bien des jours avaient passé depuis cette soirée. Aujourd'hui, elle n'aurait peut-être pas envie de lui résister. Susi voyait bien sa façon de la regarder et son regard à elle, reflétait à peu prêt la même chose. Il lui arracha un sourire en répliquant à son invitation, elle répondit par un haussement de sourcil plein de sous-entendus. Il avait envie de jouer visiblement, et bien soit, elle participerait de son mieux aux règles qu'il fixerait. C'était une évidence, Susi détestait perdre et comptait bien le lui montrer. Si elle avait mené la danse la dernière fois, elle n'était pas sûre que ce soit le cas aujourd'hui. Mais bizarrement, tout cela ne lui déplaisait pas, au contraire, elle éprouvait une certaines curiosité face aux capacité d'Enrique.

Je pourrais pas la chauffer à moi toute seule.

Plutôt une réflexion plutôt qu'une réponse, elle avait dit tout cela dans un murmure, patiente, attendant qu'il daigne la rejoindre. Finalement, il s'approcha de l'eau pour tester la température, visiblement satisfait, il commença à se déshabiller. Il mettait son temps, pour faire languir la belle qui se délectait de ce spectacle. Son t-shirt finit à terre, dévoilant le torse d'Enrique, peau halée. Ni trop musclé, ni trop gros, il avait ces petites formes qui faisaient craquer la jeune fille. Les torses musclés c'est bien, mais il faut savoir apprécier le reste parfois, ça peut avoir son charme, lorsqu'on sait le déceler. Son pentalon ne tarda pas à rejoindre sont-shirt et le beau brun se retrouva en boxer, pour le plus grand plaisir de Susi qui remarqua qu'elle ne le laissait pas tout à fait indifférent.

Puis, cette phrase énigmatique, pleine de sous-entendus. Soit, mais selon la belle ils ne nageraient pas beaucoup, du moins, ce n'était pas dans ses projets immédiats. Son boxer laissa finalement place à ses attributs masculins, sans pudeur, le bel Enrique rejoignit l'adolescente dans la piscine. Il se mit à nager autour d'elle, elle qui était restée immobile, attendant sa venue. Leurs corps se frôlèrent dans un contact qui fit frissonner Susi. Elle le laissait jouer un peu avant de lui sauter au cou. Car oui, elle n'avait pas vraiment envie d'attendre. Enfin, peut-être pas aller tout de suite trop au but, mais se faire languir, ensemble. Le latino reprit la parole, dans un murmure, demandant à la belle si elle avait envie de nager. Un nouveau sourire. Elle s'approcha de lui, passant sa main dans les cheveux noirs et mouillés du jeune homme. Celle-ci descendit vers son visage, caressant celui-ci doucement, tandis qu'elle le regardait dans les yeux, comme si ceux-ci pouvaient parler et exprimer des choses qui dépassaient les mots.

Et si je n'avais pas envie de nager... Si j'avais envie d'autre chose...

Sa main continuait de parcourir le corps du jeune homme, dépassant le visage pour aller rejoindre son torse. Susi réduisit un peu plus la distance qui les séparait. Leurs corps se touchaient presque, quelques légers centimètres les séparaient encore. Et si quelqu'un les surprenait, s'ils se faisaient pincer par un prof ou pire, par le directeur. Cette pensée fit sourire la belle, l'inconnu l'avait toujours attirée. Ne pas savoir ce qui peut se passer, comment les choses peuvent évoluer. Cette peur constante d'être surpris, elle ne fait qu'accentuer l'envie, le plaisir ressentit. Alors pourquoi se plaindre d'une chose qui, même si elle arrive, laissera un souvenir mémorable aux deux étudiants? N'y pensons plus. La jeune fille reprit la parole, sa bouche contre l'oreille d'Enrique, dans un murmure provocateur.

Comme, de... toi, par exemple...

Sourire satisfait. Ce n'était que le commencement.

VIOLENT SAINT. Messages : 168 Date d'inscription : 27/10/2008 Age : 34

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You burn first.
SEXE.

La main de Susi dansait à présent dans ses cheveux. Enrique semblait aimer cela. On avait presque l'impression de voir un chat lorsqu'on le caresse. Il donne de bref coups de tête contre la main, cherchant encore plus les caresses, la regardant avec un petit air coquin, le désir montant à chaque seconde. Comme le rituel des amoureux... Sauf que là... Visiblement, et pour le moment, il y avait de tout sauf de l'amour. Cependant, il aimait ça, il adorait ça. Il la contemplait, tout comme elle le contemplait. Un jeu de séduction qui semblait n'être que pour eux... Il y avait ce petit truc chaud, particulièrement excitant... Et cette ambiance de bleuté tamisée ne faisait qu'accentuer les choses. Pour finir, l'eau était chaude, et elle ne faisait en rien ce qu'y se passe chez un homme lorsque cette dernière est froide. Non, non. Sa virilité ne se contractait pas de froid... Mais de désir...

« Et si je n'avais pas envie de nager... Si j'avais envie d'autre chose... »
« Hum... Et c'est quoi... Cette autre chose... ? »

Toujours ce ton de voix... Toujours cette envie dans son ventre, et bien en dessous de la ceinture... Son corps en était presque agité de frissons. Il eut un sourire, s'approchant de cette dernière, pour la faire reculer doucement dans l'eau, tandis qu'elle baissait sa main, la retirant des cheveux noirs d'Enrique pour la plonger dans l'eau, la posant sur son torse qu'elle caressait doucement. Il ferma les yeux de plaisirs l'espace de quelques secondes, avant de les rouvrir, la fièvre dans ses iris noirs... Des iris si chaudes, si pleines d'envies, qu'elle contrastait parfaitement avec ce que le noir inspirait généralement. Enrique semblait approcher de l'état parfait... Celui où l'on ne veut qu'une chose : S'unir pour le plaisir. Leur corps se touchaient presque et le sexe d'Enrique effleurait légèrement le bas du ventre de la demoiselle. De plus, l'hispanique s'y était pris de telle, en la faisant doucement reculer, que désormais, il était arrivé au petit bassin, elle, dos contre le mur de la piscine. Enrique continua de s'approcher d'elle, jusqu'à ce que les deux corps se touchent. A ce moment là, il joignit ses mains dans son jeu de séduction, et il caressa doucement la taille de la demoiselle, dans cet espoir de lui raviver la flamme, cette même flamme qu'elle avait eut lors de la soirée avant de le mettre en plan. Qu'elle joue de sa taille comme elle l'avait fait...

« Comme, de... toi, par exemple... »

Grrr... Ne put t'il s'empêcher de murmurer doucement, sentant son envie être au plus beau et au plus fort. Il sortit ses mains de l'eau, les posant sur le mur, entourant en quelques sortes la tête de Susi, puis il approcha doucement son visage, caressant les lèvres de cette dernière avec les siennes, avant de l'embrasser doucement, puis de plus en plus intensément, au fur et à mesure que l'assurance venait. Joignant la langue, il ne prit pas de gant, comme on dit. Car ses mains, les siennes, étaient de nouveau dans l'eau, caressant le corps de Susi dans les endroits les plus sensibles, ceux qui le deviennent lorsque le plaisir est au plus haut. Il aime ça, il sait qu'elle aime ça aussi. Enrique ne peut s'empêcher de vouloir mener la danse. C'est un homme après tout... Un hispanique de sûrcroit... Il aime dominer, mais pas de la façon au sens propre du terme... Lui, c'est beaucoup plus subtil... Avec Enrique tout est subtile, de toute façon. Puis, peu à peu, ses lèvres glissent. Elles cherchent le cou de la jeune femme, sa respiration se fait un poil plus saccadé. Ses mains sont toujours là. Puis, doucement, il descendit ses lèvres sur l'un des seins de la demoiselle qu'il embrassa, tandis qu'avec l'une de ses mains, il se mit à caresser doucement les alentours du sexe de Susi.

« De moi... Mais qui te dit que moi... J'ai envie de toi... »

Des paroles, juste des paroles. Avec toujours, ce petit ton de voix... Car les actes démontraient tout autre chose. Mais cela faisait partit du jeu de séduction. Enfin, il se mit à lui caresser le sexe, y pénétrant un de ses doigts pour lui augmenter le plaisir, pour la rendre à point comme on dit dans le langage masculin. Il continue de l'embrasser, remonte doucement le corps de cette dernière pour retrouver les lèvres de la belle hispanique qui devient un jouet dans le jeu d'Enrique. Son corps est un jouet comme celui d'Enrique est un instrument pour le plaisir. On peut dire qu'ils commencent doucement à ne devenir que des choses au fur et à mesure que le plaisir les brûle... Mais qui va se consumer en premier ?

Messages : 45 Date d'inscription : 30/10/2008 Age : 33

Ils se cherchaient, des mots, des regards, des attitudes et pour finir, des contacts physiques. Doucement, les deux étudiants commençaient à se rapprocher de l'échéance fatale où l'envie prendrait le dessus sur le jeu. Pour l'instant, ils se contentaient de se chercher, voir qui craquerait le premier, rien de bien méchant. Susi s'était laissé allé au premier contact physique, caressant la beau du latino, commençant par le visage pour finir sur son torse. Elle s'était laissé emmener vers le bord de la piscine, là où ils auraient pied et où tout contact serait facilité. Elle l'avait laissé la guidé et avait sourit face à cette sauvagerie qui émanait de son regard. Leurs corps avaient finit par se toucher, juste avant que la belle ne dévoile ses intentions. Les mains d'Enrique caressaient désormais sa peau, posées directement sur sa taille. Il ne semblait pas vouloir aller par quatre chemins, ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune fille qui commençait gentiment à laisser vaguer ses mains plus bas que le torse du jeune homme.

Ses mains quittèrent sa taille pour se retrouver sur le mur, entourant la tête de Susi. Elle l'observa amusée, toujours aussi impassible. Seuls ses yeux la trahissait, brûlant d'une lueur que seuls ses amants connaissaient. Ses lèvres vinrent doucement caresser les siennes, faisant comprendre à la belle que les choses allaient finalement vraiment commencer. Un baiser, assez doux pour commencer, puis de plus en plus passionné au fur et à mesure que les secondes passaient. Leurs langues finirent pas se lier dans un baiser brûlant mais à la fois sensuel, faisant monter un peu plus leur désir. La cheerlader l'attira un peu plus contre elle, griffant doucement son dos tandis qu'il replongeait ses mains dans l'eau afin de rejoindre à nouveau le corps de la jeune fille. Ses gestes étaient calculés, touchant Susi dans les endroit sensibles sans pour autant commencer les choses sérieuses. Quant à elle, la belle n'était pas en reste, loin d'être passive elle parcourait le moindre centimètre du corps d'Enrique avec ses mains, leurs lèvres toujours collées dans ce baiser, toujours plus brûlant à mesure que le temps passait.

Enrique prenait clairement les reines, rien de bien surprenant, c'était dans ses gênes, Susi savait très bien qu'elle devait s'attendre à ce genre de comportement. Et puis, après tout, c'était pas le genre de choses qui la gênaient outre mesure, elle ne s'en plaignait pas du tout, bien au contraire. Les lèvres du latino quittèrent celles de la belle pour glisser sur son cou, procurant des frissons à la jeune fille. Doucement, il descendit plus bas, avec ses mains et sa bouche, cherchant clairement à réchauffer un peu plus l'atmosphère. La respiration de Susi se faisait de plus en plus rapide à mesure qu'Enrique lui montrait tous ses talents. Puis, il reprit la parole, pour la chercher, lui murmurant que rien ne disait à la belle que lui, avait envie d'elle. Susi se mit à rire doucement avant de commencer à lui répondre, en espagnol cette fois-ci.

Nada me lo dice. Pero...

Délivrance ? Non, je n'irais pas jusque là. Pourtant, la jeune fille poussa tout de même un léger soupir lorsque Enrique débuta les vrais préliminaires. Elle n'allait pas le laisser sur sa faim. Une de ses mains vint se poser derrière la nuque du jeune homme tandis que l'autre empoignait son sexe, dans des mouvements de va et vient, lents pour commencer et de plus en plus rapide à mesure que le désir montait en flèche. Elle retrouva vite les lèvres du latino, les embrassant avec passion. Le moment fatidique se faisait proche, leurs respirations de plus en plus rapides... La jeune fille glissa ses lèvres vers l'oreille d'Enrique jouant de sa langue sur le lobe de celui-ci, le mordillant ou le suçotant de temps à autres. Sa dernière phrase toujours en suspens, Susi reprit une dernière fois la parole dans un murmure à peine audible.

Tus manos y tus besos me muestran lo contrario...

Une des jambes de la jeune fille vint se glisser derrière celles d'Enrique, il était temps d'aller droit au but. Du moins, Susi en avait plus qu'envie. Ils s'était déjà bien amusés, il était temps de passer au choses sérieuses. Ce mouvement et les paroles de la belle montraient clairement au jeune homme qu'elle n'attendait que lui pour continuer leurs petites festivités. Sa main avait lâché la virilité d'Enrique pour enlacer sa nuque tandis que la deuxième jambes venait rejoindre l'autre derrière celles du latino.

VIOLENT SAINT. Messages : 168 Date d'inscription : 27/10/2008 Age : 34

« Nada me lo dice. Pero... »

Enrique eut un petit sourire, tandis qu'il jouait de ses doigts sur le sexe de la belle Cheerleader. Mimant le va et vient qu'il ferait sûrement un peu plus tard dans le jeu auquel les deux hispaniques, s'étaient lancés. C'était la passion qui animait le garçon qui jouait de ses lèvres sur la peau de la demoiselle, comme pour profiter de ce moment où le plaisir semble tout faire oublier. Un besoin d'aposer ses lèvres sur la peau de la belle. Un pur délice. Ce n'est que lorsqu'il sentit la caresse de Susi, puis la main de cette dernière sur son sexe dressé par le plaisir dans cette eau qui semblait être chauffée à une température plus que raisonnable, qu'il sentit réellement cette envie de passer réellement à l'acte. Sa respiration était accélérée, son envie le transformait. De temps à autre, un léger gémissement étouffé se faisait sentir des lèvres d'Enrique, tellement le plaisir dévalait son corps. Ceci à cause des caresses de la belle sirène qu'elle faisait sur son pénis qui serait la clé de la délivrance. L'animal montait en Enrique, et bientôt, Enrique ne serait plus du tout lui même. Il ne serait que cet animal qui se cache en chaque homme.

« Tus manos y tus besos me muestran lo contrario... »
« Héhé... »

C'était tout ce qu'il était capable de dire. Tandis qu'il sentait la langue de la belle sur son oreille. Un léger sourire, il retira son doigt, le montant doucement, caressant le corps de la demoiselle, avant de sentir l'une des jambes se lever doucement, se posant délicatement sur son dos, à la hauteur de sa taille. Une légère expiration se fit ressentir de la part d'Enrique, sur la peau dorée de la belle Susi. Doucement, il baissa ses deux mains sur la taille de la demoiselle, comme pour l'inviter à le laisser entrer, pour commencer l'acte, mais c'était chose vaine. Susi semblait être plus enthousiaste dans cette voie là, et déjà, elle venait de retirer la virilité du monsieur pour lever doucement sa main derrière la nuque d'Enrique, et ainsi, rejoindre la deuxième. Enrique la regarda quelques secondes, un léger sourire sur ses lèvres avant de l'embrasser doucement, pour ensuite poser ses lèvres dans le creux du coup de Susi. A ce moment là, il donna un bref coup de rein, comme pour faire languir la demoiselle, avant de la pénétrer doucement, retirant un gémissement de plaisir au cadet Oleivera. Enfin, et tendrement au début, ses gestes étaient lents, calmes, comme pour prendre une certaine forme d'assurance. Avec Enrique, c'était toujours ainsi. Il ne pouvait en être autrement. Sous son air rebelle, c'était un romantique, un sentimental, et surtout, il aimait faire attention à la femme qui l'accompagnait dans ce voyage au 7ème ciel.