William Alex Slayers
Messages : 149 Date d'inscription : 30/10/2008
| Sujet: "Un coeur qui a cessé de battre peut-il encore se briser ?" Lun 14 Avr - 21:53 | |
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William Alex Slayers
Messages : 149 Date d'inscription : 30/10/2008
| Sujet: Re: "Un coeur qui a cessé de battre peut-il encore se briser ?" Mar 15 Avr - 21:29 | |
| Cela faisait longtemps que William ne s’était pas sentit aussi vivant. Son cœur qui battait dans sa poitrine lui brûlait les entrailles. Il souffrait. Tellement… Mais pour rien au monde il aurait échangé cette douleur. Pour rien au monde… Parce que c’est lorsque l’on souffre que l’on se rend compte de ce que l’on veut. De ce qui nous manque… Le regard posait sur Karly, allongeait sur le lit d’hôpital, le jeune homme réfléchissait mais tout lui semblait clair. C’était comme si toute ces années passaient sans elle avait était du temps gâchés...
La colère qu’il avait éprouvé en la revoyant c’était totalement évanouie. En y repensant il avait agi comme un idiot ! Il n’avait plus vingt ans, il en avait pratiquement 30 et donc plus l’âge de la traiter d’emmerdeuse et de l’enfermer dans un placard. Il avait agi sans réfléchir et c’était comporté comme un abruti. Mais avec elle il perdait tous ses moyens… C’était comme s’il avait encore seize ans, qu’il était dans la salle commune d’Ad Nox avec de la bierraubeurre plein les cheveux. Avec Karly il était incapable de résonner et d’agir en adulte responsable. Il parait que c’est ce que fait l’amour, ça vous rend fou… William n’avait pas de doute, il avait beau s’en vouloir de l’aimer encore quand il l’avait revu au QG des aurors, il ne pouvait pas nier l’évidence. Mieux, il n’avait pas envie de nier l’évidence.
Elle lui avait sauvé la vie. S’il l’avait écouté et s’il était gentiment resté au bas il n’aurait pas servi de cible et elle n’aurait pas dût à s’interposer… Il ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir… Les médecins lui avaient certifié qu’elle finirait par se réveiller, mais le plus tôt serait sans doute le mieux. Il était resté à son chevet, incapable de la laisser seule. Peu importe qu’elle l’engueule à son réveil à cause de son inconscience. Contrairement aux apparences il avait murit toute ses années loin d’elle et il n’était plus ce coureur de jupon, arrogant et si détestable. Oh il restait lui mais il avait tant de qualité qu’il voulait faire découvrir à Karly. L’idée de ne plus jamais attendre un « Slayers ! » sortir de sa bouche le paralysait presque. Il gardait la foi et priait dans sa tête, lui qui ne priait jamais et il essayait plus que tout de ne pas pensait à l’inimaginable. Puis elle finit par ouvrir les yeux… Un sourire apparut les lèvres de William. Il s’approcha du lit et lui attrapa la main tout en la couvant du regard. « Salut. » lui dit-il doucement avec un léger sourire. « Tu m’a fait peur. » lui avoua-t-il….
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