Premier contact. (pv)

Javier était là, ils étaient tous entrain de jouer. Et il fallait dire qu'il avait du mal à s'intégrer. Il était nouveau au sein de l'équipe, et en plus, il était hispanique. Chose totalement incongrue puisque rare des gens de sa race faisait des études après le secondaire. Et puis, il fallait dire que les blancs avaient toujours cet impression de dominer tous les autres gens de couleurs, alors que si on remontait loin, Javier possédait les mêmes origines européennes qu'eux. Mais bon... Les américains n'ont jamais brillé pour leur intelligence, et même si William semblait assez populaire dans ce bahut, Javier commençait relativement à regretter son ancien lycée à L.A. Il se mordit doucement la lèvre, avant de secouer doucement la tête. Il allait leur montrer qui il était réellement. C'était pas ces petites tantouses de blanc qui allaient l'effrayer. Surtout le Kelso là... D'après William, il se tapait toutes les filles que son frère de coeur se tapait, mais Dak' était persuadé que c'était une espèce de gay refoulé qui tentait de se convaincre du contraire. Bref. L'entraînement se passait plus ou moins bien, mais il fallait dire que bon... Il n'avait qu'une envie, c'est que cela se termine, et rapidement. Son avenir dans l'équipe de football n'allait sûrement pas durer, car c'était pas vraiment le genre d'ambiance qu'il aimait. C'était surtout des espèces de gros lourdeaux qui pensaient réellement qu'à se taper un maximum de filles et qui en parlaient de manière assez dégradante... Comme si les femmes n'étaient que des vulgaires objets. Dakota n'était pas du tout comme ça. Lui, il aimait la beauté. Et le corps d'une femme... C'était ce qu'il y avait de plus magnifique. Encore plus à regarder qu'à faire l'amour avec. Il secoua doucement la tête après avoir retirer son casque.

« Putain de merde. »

Un peu de sang venait de couler de son arcade. Visiblement, il se l'était pété. Il ferma rapidement son oeil, avant de se passer la main dessus pour enlever le sang, mais ça coulait un peu, alors, posant ses mains sur ses genoux, il s'inclina vers le sol, laissant goutter un peu, sous le regard inquiet de William. Dak' eut un léger sourire, avant de secouer la tête comme pour lui dire qu'il n'avait pas de soucis à se faire. Il se releva doucement, s'essuyant avec son maillot, avant de s'avancer vers les autres qui s'étaient tous rassemblés autours de... Dak' eut un léger sourire appréciateur, avant de reprendre un air normal, et de reprendre sa marche vers la demoiselle. Plus pour se rendre au vestiaire qui se trouvait derrière elle pour qu'il puisse se nettoyer un peu que de rester à lui causer, bien que ce ne soit pas l'envie qui lui en manque voyez vous... Elle avait de quoi, qui justifier un tel comportement, mais bon. Elle avait l'air vachement arrogante et un peu trop sûre d'elle, autant rester normal. Histoire de juger quoi.

« Salut. J'me présente, Yuki Harada. Ca te dirais de répondre à quelques questions pour le journal ?  »
« Euh... Tout de suite ? » Puis, il ajouta : « Tu veux pas attendre un peu, que j'aille me laver un peu le visage, j'ai... » Il finit par sourire légèrement, le rendant un poil plus sexy. Puis, ça faisait genre guerrier qui revenait de loin, avec son visage ensanglanté. « Javier Almadovar. Mais ici, on m'appel Dakota. Ou Dak'. »

Il avait un ton de voix chaud. Et on entendait toutes ses origines dans sa voix. Dak' eut un léger sourire, avant de se passer une main sur son arcade, d'un geste assez négligeant.

« Tu... Ah ouais c'est vrai. J'avais oublier que participé à un entrainement, c'était comme se battre lors d'une des deux guerres mondiales. »
« Euh... Tsé, l'ironie, tu peux te la foutre où je pense, genre. »

C'est tout ce qu'il eut à dire après avoir entendu ce que Yuki venait de lui envoyer dans les dents. Comme si il n'en prenait pas suffisamment à longueur de temps. Il n'aimait pas vraiment l'ironie... Dans l'ironie, on y cachait beaucoup trop de choses à son goût. Et cela passait par le sentiment de supériorité, jusqu'à la peur que l'on refoulait pour tenter de se montrer fort. En attendant, les premières secondes suffirent pour lui faire comprendre que la demoiselle avait, comme un problème d'adolescence ; Un besoin de supériorité. Ca façon de faire... Le journal dans lequel elle était, qui semblait être un immondice de connerie d'après ce qu'il en avait entendu parler... Dak' n'en pensa pas moins, mais il ne laissa rien paraître. Il la laissa continuer après qu'elle eut relevé la tête de son carnet, un sourire malicieux sur ses fines lèvres.

« Bon vas-y va te nettoyer le visage. Je t'attends là ! »

Yuki, donc. Il esquissa un léger sourire, avant de secouer la tête de façon négliger avant de prendre doucement la direction des vestiaires où il en profita pour se changer complètement. Douche comprise. Le truc avec Dak', c'était qu'il fallait toujours qu'il se présente sous son meilleur jour peu importe la nature du rendez vous. Il avait ce besoin de plaire, sans pour autant paraître lourd. Il avait ce petit quelque chose qui faisait que lui... Tout lui allait bien, sans jamais réellement le diriger vers une mode en particulier. Rapidement douché, nettoyé, parfumé, et habillé de façon sobre, mais classe, Dak' sortit des vestiaires pour se rendre dans le gymnase où Yuki l'attendait pour lui poser des questions dont il n'avait aucune idée. William lui avait dit qu'il n'avait pas à s'en faire, et que bon, de toute façon, les footballeurs comme les cheerlearders étaient toujours en tête du journal du lycée où ça se cassait comme personne. Il eut un regard vers elle, un léger sourire, et l'on voyait sur son arcade ce fameux pansement blanc aussi fin que possible et qui avait le don de permettre les cicatrisations rapides sans besoin de point. Arrivant à la hauteur de Yuki, cette dernière l'accosta directement.

« Bien. Maintenant que t'es propre tu m'accompagnes pour que je me prennes un café, et on commence. »
« Yep. »

Quoi dire à part qu'acquiescer ? Il voulait en savoir plus sur la demoiselle, et la meilleure façon d'en savoir sur une personne, c'est la laisser faire ce qu'elle pense savoir faire le mieux. Javier était un tantinet manipulateur à ses heures les plus sombres, pourtant, il usait souvent de cette stratégie pour savoir et comprendre à qui il avait réellement à faire. Un léger regard mutin dans ses iris sombres, Javier marchait doucement, la suivant délicatement, les mains dans les poches. Et rapidement, après avoir quitter le gymnase, ils se retrouvèrent dans un couloir menant au bâtiment adminstratif où, au fond, l'on voyait une machine à café. Dak' y inséra une pièce et il lui demanda, la main à la hauteur des boutons de sélections.

« Tu veux boire quoi ? »